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LETTRF.S :ÉnrF IANTES
Leurs sohlats ne
fe.sa!ent pas une rn eiHeure
coutenance.
An~ve rdik[1m
vovant ce décou–
~agement
preSf[llC général,
t~~ba
de ranimrr'
ses troupes
::~hattues,
montn sur son éléphant,
et
donna
1ui-meme
a
son armée l'excrnple
d'une généreuse défense.
Le premier Aout
1749,
on
en
vint aux
mains.
I.esFran<;:ais attaquerent le carnp en–
nemi
avec la · plus grande vivacité, mais
ils
furent repoussés avec. la merne vigneur.
Ils
retournerent
a
la charge ' et apres plus d'une
heure d'un comhat tres-vif,
ils
furent encore
ohligés
de
se rctirer .
En-Gn, NI.
d'Auteu'il,
considérant
que
se§ t roupcs étaient fort
in-
. commodées du
feu de l'
artillerie et
de la
m ousqv..eterie , et plus encore par l es
flccbes
des ennemis
5
et que
si
on donnait
a
Anavcr~
dikam le temps
de
se reconnaitre et de se for-.
ti fie r davantage ,
il
serait i mpossible
de
le
forccr; tout blessé (tu'il était
d'un
coop
ele
fe u
a
la
cuisse ,
il
ranimasa p etite
ar.m 'e
et
commanda une troisieme attaque.
Elle
se
fit
avec tant
de
bravonre et de
vigueur,
que
les
Fran ~ <~is for~ crent
les
re~
· tranchemens cnpemis , et v flrbo rcrent leurs
dr'.peaux. A1ors cene fut p·Íus 'q u' un t: dérottte
générale. Mouzaferzin gue et Chandas-iich ,
qui v-irent de loin avec étonnemeut ces pro.,.
diges de
valeur'
se rnirf•nt
a
la
pourstllle
des
fuyards,
et
p rofiterent de tout
le pillage ,
-taudis que les
Fran~a is
restaient sous les
armes. Ceux -ci ne
perdirent
dans cette occn–
~ion
-¡u' un
omcier
Irla,udais
et
dix dragons;