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taicnt chacun dcux petits canons de deux.
Iivres de halle . Ils étaient suivis. de huit cens
chameaux chargés de fusées armées dont les
l\1ores se servc:n t
d~ns
le
comhat au-licu
d e
grenades. Suivait un n ombre infini
de
drnpeaux et d 'é tendards
J
qui
é taient les
m:Jrq ucs des
dignités
de tous
les
Grands
Om–
cj e rs dont la suite du
S~mha
était composée.
Ou cn .compta plus d e deux mille sept ccns.
Apres
cela,
paraissait
un
éléphant portant
un étendard
noir,
orné d'un·coté d'une mairl
armée d'un sabr e d'argent ( 1) , et de l'aut re
d'un croissant et de la moitié d'un soleil.
c-et éléphant était entouré de
víngt-gua tr~
au
tres chargés de leurs pe ti tes tours sur
le
d9s _,
oú étaient assis l es principaux
Géné–
ra ux qui. accomp<lgnaient l\1ouzaferzingue.
Apr~s
·quoi
rnarchai ent 5oo cavaliers ar.més
• de fleches . J.\1ouzaferzin gue lui-meme parais–
sait en fin sur son éléphant prodig ieu sement
grand.,
<~yant
a
StS
p jeds son fils agé d'envi–
ron
hui
t ans,
el
cel ;· de Chandasaeh.
On
conduisait asa droite un éléphau t qui por–
•tait .1-'-étendard nommé maimnhvatte, ct tous
l es petits étendards ·qpi étaient la
marque
(1)
L'étendard d'un Giand-Mogol est blanc ; il a
d'un coté
un
soleil d'or ' de l'autre une lune d'argent.
L es Généralissimes, Princes du sang, portPIDt le meme
étendard avec un croissant. Lesautres n'ont qu' un éteu•
dard rou ge., Cet étendard noir était celui de Nisam–
lVlou1ouk , depuis qu'il avait vaincu le
vice-H.oide Gol–
conde. Sa devise est une main
al"IDéi
d' un sabre. Nisam
·$gi'nifie bras
fo1't.
•
o;,.