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A.
N TEs
mille. Ces
soup~ons
étaient encore
f0ndés
sur
ce que Nisam avait épousé
la
niece de
lVIahamet-Schah ,.etqu'il était Persan, d'ori–
gine. Car on voit assez de Persans aHer s'éta- .
hlir dans rindoustan; et' eomme
la
langue
des l\1ogols._, par conséquent la· langue do–
minante , est le Persan ,. que les lndiens ne
parl ent et
u'
entendent point,
il
arrive
qne
€es Persaus dev.iennent né'cessaires dans
le
P ays , et assez souvent
y
font.
fortune.
Quoi qu' il· en soit, il est certain qu'apres
étre remonté·sur le Trone ,. lVlahamet-S ch ah
demeura fort affaihli , et que son autori té ·
n e
fut-
plus suflis.ante pour contenir Jes Gé–
n éra uX! et
les
Gouvemeurs
de
l 'Empire.
Les
P atanes,. profitant de cette faiblesse, forme–
r ent le
pwj et-
d~ attaqu e r
Delhi; ils leverent
une armée de quatre-vingt mille chevaux et
d e cent quatl'e-vingt-dix mille hommes de
pied, et tnarcherent vers cette Capitale.
Le · grand l\1ogol a aupres de luí vingt–
(iluatre·Omr has· ou l\1ini stres q.u i compose nt
ses ditférens Conse ils. De ux d'en tr'eux sont
Gén érali ssimes de ses armées .. L ' un (::Om–
mande ? ans la pa rti e du No rd., l'au tre dans
celle du Sud, L eur · d evoi r est de prévcnir ·
les rébellions et de calmer ]es troubles
de
1~ E mpire.
Tel étai't Nisarn - 1Vloll1 ouk.
La
p oli tique de ces Généraux , lorsqu 'ils sont ·
appelés en C0ur
p~mr
r e ndr·e compte de leur
conduite, est de faire agir quelqu es corps
de Nlarattes , qu'ils engagent
a
se jetet sun.
<íJ.uelque Province, et
a
la piller. Ils s'excu-.