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Kan- 1\'hnsouhdar- Nabab - l\fuzafergeng–
Badaour (
1 ) ,
et du sceau attaehé
a
cette
digni té. En augmentant son crédit et son
autorité
d !.:lnS
r
Indoustan' elle lui con cilia
en meme-temps l'amitié de
t0US
les Princes
ct Seigneurs Mores et Gentils; en particu–
lier celle de Savon-Raja, Roi des lVlarattes,
qui l'en fit féliciter pnr Ragogi-Boussoula,
son· Général. M.
Dupleix
crut pouvoir pro–
fiter de cette occ::tsion et de la correspon–
dance qu 'il entretenait avec Ragogi, pour
procurer la liberté de Chandasaeb. Ce mal–
heu reux Prince étai t toujours prisonnier ehez
les M:uattes, qui ,
a
l'instigation de Nizam–
Moulouk, intéressé
a
soutenir Anaverdikam
dans le Gouvernement d' Arcate , qu'il
lui
avait donné' persistaient
a
lui demander des
sommes consid.érables póur sa ran <{OD.
Il
courait de temps-en-tcmps des bruits sourds
que ce Seigneur revenait
a
la
tt~te
d'une ar–
mée de Marattes pour rentrer daos ses Etats;
mais il ne semblait pas qu'on dut penser
a
sa
liberté pendant la vie de Nisam. Ses en fans,
ainsi que ceux de Barasaeh son frere, étaient
toujours
a
Pondichery , ou l'on avait pour
eux toutes sortes d'égards. Ils
y
répondaient
de bonne
gr~c.e p~r
l'a.ffection qu'ils fesaient
paraitre pour les Fran<;:ais, et par leur at–
tention
a
témoigner leur reconnaissance au
(1)
Celui qui possede ces titt·es da;1s
l'l~Hlo ustan ,
a
autant de poavoir que l'Empereur men.:e; 1l
~eut
lever .
des
t
r OLl JWS
et faire des N a1Jabs ,
~t
a dro1t de
VI
e ct mort
~ur
tous lcs-,<;uj ets de l'Empire.
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