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s
f>ous un point de vue trcs-propre
a
flatter soa
animosi té.
Au mois d' Aout 1748 , les Ang1ais vin–
-rent assiéger Pondichery avec ·tou tes les for–
ces qu'ils purent rassemhler dans les Indes ;
c t,
pour assurer d'autant mieux la conquete
qu'ils avaienl méditée de cette place , ils
-entreprirent d'intéresser le Nabab, et de
lui
persoader qu'elle ne pouvait leur résister.
Ma–
fouskan, que ses pertes
e t
sa honte
n•
~vaien
t
pu rendre sage , ayeu glé par sa haine , se .
laissa aisément persu ader.
Il
leva six mille
hommes, et pour
ne
pas páraitre étre l e prc–
mier
a
rompre la paix ., il confi.a le comman–
dement
de
ce corps
a
son beau-fr ere , qui"
porrr colorer sa pcrfidie , publia qu'ayant
line vengeahce particuliere
a
tirer de la
N
a–
tion,
il venait se joindre aux Anglais
ponr '
la
chatier.
.D'un
autre coté,
le
vícux
Nabah
Anaverdika m se tenait avec
un
corps de huit
a
dix
mille hommes,
a
dix.
Oll
douzc Ji eues.
ele
Pondichery, sous le prétexte de conte–
·:rái·
qu elques rebelles. Ce nouveau renfort
étonna pe u les F ran<;:ais. lis - connaissaient·
l'ennemi qui les attaq uai t, et ils.étaient bien
súrs qu'il sera it plus
a
charge au x Anglais,
q u'utile pour
:wancer
le succes
du
siége ,.
comme la suite l'a bien prouvé.
Le
gra nd IVIogol , charmé
de la
fermeté
et de
la
sagesse du
GoL~veroement
de Mon–
sieur Du pleix, voulut lui donne r des mar–
ques particulieres de son estime. Pour cela
il augmenta ses titres du nom de Dupleix-