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E T C 'U R ·lE>U

~E

S.

,

~'Sg

discorde entre les deux freres, ohligea l'ainé

a

lui dem:mder la paix . l\'Iafouskan se rendit

pour cela a Pondichery au commencement

de l'année 1747;

i1

y

signa le traité, et

jura

une u11ion constante avec la

N

at,ion Francaise..

Il

en partit le troisieme jour d e son a;ri vée

tres -satisfait des honneurs qu'il y avait re9us

du Gouv.erneur, et se rendit

a

son camp ou

illi

cenc.ia

son armée. De la, au-lieu d'aller

j-oindre son pere

a

Arcatt:, comme le vieux

·Anaverdikan l'en sollicitait vivement ;

il

quitta

_ses vetemens , sa robe , ses armes et

son t,urban, repreuant rhabit de

Faquit q

u'il

avnit abandouné; il courut se

cacher

dans

Trichirapali

:~

honteux d'avoir touj01,1rs été

hattu par les Fran<¡:ais, et des'etre vu ob ligé

de faire une paix qui ne lui était pas h ono–

rable . Nlahmet-Alikan licencia pareillement

les troupes qu'il avait levées,

el

se -rcndit

a

upres de son pere , qui parut ouhlier la tra–

hison qu'il avait faite a son frere.

Les Anglais étaient au désespoir de voir

cette

guerre .si heureusement termin ée pour·

J-es Franc;ais. La gloire qu'ils avaient acquise

leur fesait ombrage.

n

n'y eut rien qu'ils ne .

missent en reuvre pour attirer les Mogols

·a.

leur partí.

Nlais

ceux-ci n'eurent garde d'etre

les dupes de leurs suggestions_, ni de se laisser

séduire par leúrs vaines promesses . Ilsleqr ré–

pondirent

nettem~nt

qu'ils pouvaient se tirer

d'affaire comme

iis

l'entendraient , et qu'ils

étaient tres- résolus de ne plus rien faire pour

eux. La

n0UVP1le

de

la prise

de

NJ ~ cl

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et

dei

T01ne

XIr.

N