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C U R I E U S E S.
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ré.pandit d:ms l es b[ltailions ct l es escndrons
ennemis. Ils s'éhranlcnt, il s
l' ~i ent ,
ils se
rompent ('nfln e t
fl~icnt
en
el
~ s o1
dre . Animés
p:¡r 1a
lf1ch e té
des 1\'lor es ,
h :s
Fr~n~a i s
po u r–
suivent
les f11 yards
l'épée dnns
les
rcins ,
taill rn t en
p-i'
ces tou t ce qu i se p r éscn te, et
{'<!
rend en t m;,itres de tro is
picce ,
de c:mon
qu'ils ahandonnerent, paree qu' il s n e po u–
:vai ent s'en servir. Comme les
nws
dL' Saint–
Th omé sont fort étroitcs, les
chcv:mx
e t les
bom rnes s'emharrassaient d · n
lcur fu1te. Il
.s'en
fit
un
car1H1ge
affreux . Enfin ,
les
enne –
;rnis gagnerent la plaine " et appréh endant
tncore que1que sortie du co té de Maliras ,
ri en ne pu
t
les
arret t'l'.
l is
cou r ureJlt pen–
d:mt douz e li eues ' ahandonnan
t
a
la discré–
tion du va in queur b agages , munit1ons, et
général emént tout ce qu' ils ava icn t d:..ns
~aint-TLomé.
Le hutin fut considérable.
On prit
gnmd
nombre de
b etes
de ch:u·ge,
soixanle ch omeaux , six cens
ha>uf~ ,
pr es
de cent chevaux , · t ous Jfs fl n,pcaux d es
Mores et un e
gr::~
de qucnlli lé de DH.rrhnn–
dises. Apres avoir
f<~ i t
intri1 emcn !
p.eud ant
quel que temps tous l('s
t:·trn r ls
po c~ ihles
pou r
ralli er
ses troupes, emporlé ¡,a r
l c:,· fuyards
3
Mafouskan
lui-nH~mc
fut obli gé ele
c{der
nu
torrcnt ·; et comrne il courait tmp de ri ques
su r son éléphant ,
il
moula
a
cheva l ,
et
~'en fu it
encare une
fois
;l
lOt11('S
jnmbe.:; ,
Jl
pe
se cru t en
sure té
que quand il cut mis
entre 1ui et les Francais u nc distan ce de
ilopze
.liepes . Il vomh ,
en
fuy ant ,
mill~.