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E T

C U R I E U S E S.

287

ré.pandit d:ms l es b[ltailions ct l es escndrons

ennemis. Ils s'éhranlcnt, il s

l' ~i ent ,

ils se

rompent ('nfln e t

fl~icnt

en

el

~ s o1

dre . Animés

p:¡r 1a

lf1ch e té

des 1\'lor es ,

h :s

Fr~n~a i s

po u r–

suivent

les f11 yards

l'épée dnns

les

rcins ,

taill rn t en

p-i'

ces tou t ce qu i se p r éscn te, et

{'<!

rend en t m;,itres de tro is

picce ,

de c:mon

qu'ils ahandonnerent, paree qu' il s n e po u–

:vai ent s'en servir. Comme les

nws

dL' Saint–

Th omé sont fort étroitcs, les

chcv:mx

e t les

bom rnes s'emharrassaient d · n

lcur fu1te. Il

.s'en

fit

un

car1H1ge

affreux . Enfin ,

les

enne –

;rnis gagnerent la plaine " et appréh endant

tncore que1que sortie du co té de Maliras ,

ri en ne pu

t

les

arret t'l'.

l is

cou r ureJlt pen–

d:mt douz e li eues ' ahandonnan

t

a

la discré–

tion du va in queur b agages , munit1ons, et

général emént tout ce qu' ils ava icn t d:..ns

~aint-TLomé.

Le hutin fut considérable.

On prit

gnmd

nombre de

b etes

de ch:u·ge,

soixanle ch omeaux , six cens

ha>uf~ ,

pr es

de cent chevaux , · t ous Jfs fl n,pcaux d es

Mores et un e

gr::~

de qucnlli lé de DH.rrhnn–

dises. Apres avoir

f<~ i t

intri1 emcn !

p.eud ant

quel que temps tous l('s

t:·trn r ls

po c~ ihles

pou r

ralli er

ses troupes, emporlé ¡,a r

l c:,· fuyards

3

Mafouskan

lui-nH~mc

fut obli gé ele

c{der

nu

torrcnt ·; et comrne il courait tmp de ri ques

su r son éléphant ,

il

moula

a

cheva l ,

et

~'en fu it

encare une

fois

;l

lOt11('S

jnmbe.:; ,

Jl

pe

se cru t en

sure té

que quand il cut mis

entre 1ui et les Francais u nc distan ce de

ilopze

.liepes . Il vomh ,

en

fuy ant ,

mill~.