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LETTRE5 . ÉDIFI
TES
les motifs qui empechercnt ele suivre ce sys
teme également avantageux.
a
l'une et
a
l 'a u–
tre N atio n , la neutralité n' eut point lieu.
L es Anglais qui avaient commencé les
prc–
n1ieres hostilités sur mer , firent aussi les
p remieres insultes s ur terre. Le Couv ·rn e ar
d e Pondiche1:.y s'adrcssa alors au Na bab dAr–
cate pour se plainclre de ces hostilités
etl'
' 11-
gager
a
interposer son autorité pour les arre–
ter dans l'é tf'ndue de son domaine.
l\1ais
Anaverdikam fit pe u
d'
attention
a
ces repré–
sentatioos, n'y cut aucun égnrd, et montra
hienlot
q-ue l'argent des Anglais avait plus
d'empire sur lu1 (rue la foi clue
:wx
trajtés les
plus
solenT11~ls .
En
etfC't
aussitot que
M.
de
la Bóu rdonna1s ,
qui
s'était emparé de
JV[a~
dras
Ir
21
Sept.emhre
17!~6,
l'eut abandonné
le
?
1
O ctohre suivant,
apres
y
avoir laissé
une modiqu e gnrnison, pour rasscmbler le&
d ébri,g de son escadre disp r sée par un
hcr–
ril>le
coup
dt:
vent , ce
NabaL
attendantqu'il
el1t
rassemlrlé
son armée , éeri vit
au
Couver·~
neur Franrais de
Mad.1·::•s ,
des lettres plei-·
nes de rodomontades, le mena«ant de toute
son
i
ndignHtion , s'il ne rendait a u pl ut"
t
cette place. Ces l ettres
furent
eJJvoyécs
b.
lVI.
Oupleix, sur lecruel elles ne produisirent
d'autre effet que de l'engaget•
a
se tenir sue
ses
gardl:'s '
et
3.
CU\,
-er
ot·dre
a
iVtadras
de'
se préparer
a
une vi
0
oureuse dMense.
Ivl .
ele Kerjcan son nevcu fu t
la
premiere·
victime de l'avarice e t de la mauvaise humen r
d'Anaverdikam.
Lt! Gouverneur
Franqaisde