280
LET T RES
ÉDIFIANTES
sommes qU:'ils devaient payer. au Nahah. Dn
-nombre de ces Gouverneurs rehell es furen t
celui de Velour' ,
a
six lieues d'A rcate; ce ...
lui de Valdaour ,
a
trois lieues de P ondi–
chery; et celui de Sermoukoul,
a
sep t lieues
de la meme Ville . .Anaverdikam mit tout en
reuvre pour les ramener
a
lui; mais lorsqu'il
vit que
Ni.sa-m ne leur fesait p oint u n crime
- de leur ré volte
J
comme lui-meme n'était
pas en état de les rédu1 re p ar la force , il
prit le .parti de l es l aisser tranqui ll es.
Il é tai t de l' intéret du nouvea u Nabab de
ménager les Nations Européennes étahlies
a
la cote qe Coromandel, sur--to ut les Fran–
~ais
, qui ayant donné retraite et accordé
· Ieur protection
a
la famill c de Chandasaeb,
pouvaient par la suite lui d-onner de }'em–
barras , et susciter d es affaircs assez facheu–
ses. Pénétré de ces raisons, dont il connais–
sait toute la solidité , Anaverdikam envoya
d'abord une magninque Ambassade
h
Pondi–
chery , avec de grands présens pour le Gou–
verneur (1) , et peu de temps apres il vint lui.J.
mem~
luí rendre sa visite en q ualité de Na–
bab. 1\'I. Dupleix , comme on le dira plus
h as'
venait d 'etre honoré du meme titre '
que le Granel
Mogol ~
en considératiou des
servi ces qu'il avait renclus
a
1a Na tion 1\lo–
gole dí'1ns le Gange, pendant qu'i1 était Go u–
vemeur de Chandernago r ; et cette dignité
"
(1)
Alo::-s M. Dnpleix, qui avait remplacé IVI.
D uma~,
a-u
commencement de
174r.
.