ET CURIEUSES.
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lui venant de l 'Empereur lui-meme, lui don–
nait lepas sur l e
Nnbab,
qui ne la teuait que
de N isam. Cependant comme/ ces Seigneurs
Mogols sont en état de faire beaucoup
de
mal, l es Couverueurs Européens sont forcés
de l es auénager , de
se
reH1chcr un pe'u
de
l curs droüs
en
leur faveur , et
de
les attacher
a
eux par des
pré
ens et par les grands hon–
n curs qu ' ils l eur fon t rendrc . Ce fut
la
pré–
ci sément
la
condu1 te que tint
lVI.
Duplei x
h
l'ég:ucl d'Anaverdikam.
Ce
Nabab paru t
extremement satisfni t de la mnn ier don
t
~l
avai
t
été
re~u
a
Pondichcry. I1
j
u ea une nmi–
ti é constante et solide pour
1a
Nat ion Fnm...
<_:aise , demanda /'qu'elle tint so jou rs aupres
d e lui
un
A gent, et refusa
d'
se preter
au ~
empressrmens des Angla1s qu i l e sollicitaient
vivemcnt de le hon t) r f r de sa visite.
l ..
a
Slll tC
dé mentÍ
t
hien
fl
si bcaL1X SCntimens.
Une liaison iutime
a'"'C
les Fr:mcars n'of-..
frai t
a
l'insatiahle avidité du
Nab~b
que de
l ég rs prés'ens , heau co up d'honneurs , et
plus d'amitié . Les An glais au-con traire lui
d onnercnt beaucoup d'argent, et lni en pro–
m euaieut cncorc dava ntage; ricn ne leur
coutait pour l'auir r
t1
l eu r p::1rti. La Nation
Fran <(aise a tenu d::tns ces circonstances
un ~
cond u
i
Le
tou te différente.
Tcl
était l'état des afraires de _ce có té-H.t ,
l orsque l a guerre s'allumant en Europc entre
l es
f
ran~a i s
et l es Anglais, l es deux N ations
srmblcren t cepend ant vouloir étah1ir une
n eutralité dans les Indes. Quels que soien t