ET CURIEUSES.
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Pays
qui vou
1
aient
lui
rcndte
Yisitc,
se fe–
saicnt d'aho rd
anno11cer par
1
ur
tilre
de
Nabab . _
isam en fut
choqué .
ce
Quoi,
dit–
>>
il ,
il
y
a dix-hui.t N
nhahs dans cette
Pro–
>>
vince , et je
n'
en
sais
ríen
!
Ccrtes , les
>>
titres
se
multiplient
bien
vlte!
Pourmoi,
»
j(:'
Croyais
qu'il
n'y en
élVjlÍt
qu'un .
>>
Il
parlai
t
ainsi, paree q u'il croyai
L
etre le seu l
qui
erLt
droit _de porter ce nom. Aussi .tous
ces tit rc
furent-ils hientot . suppri més ; et
d eux f Jnbahs
s'é ía ut
encore
fait
annonce r
~ous
ce nom, furen t batonnés par l es
Cbop–
d ars . Qua1H1 rpwlque
St!ig11cm·
se présentnit,
C(' Ux-ci ,
pour l'i n troduire , ne se serva il'n t
plus que
de
crs termes :
<<
Votre
esclave un
>>
tel
deman de
h
vous parler.
>>
Le Seigueur
admis
aupre
de Nisam
~
se tenait
éloigné
et
dcbout en
Sa
préscnce,
a
moÍns que vou}ant
le favoriser ,
ce1ni-ci
ne luí
fit
signe de s'as–
~eoir.
Tous ses
Gémidars
ct <llltres Officiers
- étaicnt aussi d ebout
dcrrie rc
lui dans le res–
l1ectetclansle silence .
11
nc l eur parlait qu'en
peu de
mots,
e t
il s Jui l'épond aicn t
toujours
humblcment
et
en s'inclinant. Il
aimait fort
l es Europécns a uxqu_els
il
1 :n·la1t avec ami–
tié,
et avait sur-tout une nD'cction
pat'ticu–
liere
po ur 1a Nation
Fran~a isc.
Il
y
avai t dans les march es
d'armée une
distance de pres de cent pas entre Nisam et
Nazerzinguc son -Gls
~
qu ·i portait
une chaine
de fcr c·n signe de sa captivité ;
car
il s'étai.t
révollé
centre son
pere
~
qui
l'avait fai t pri –
sounier
dai1s une
bataille.
Les
femmes
étaient