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l,ETTRES ÉDJFJANTES
son
dépaet,
ce G é néral
avait
teñu
un granci
conscil ponr délibére r de q u
el
coté il
ll1ar–
cherait.
Plusie urs
opint~re n t
p our
aller atta–
qucr les-établisscmens q ue les Européens ont
l e long de
la
cote de Coromandd. H.agogí
fut d'nn
avis
contraire;
mnis
parct: qu'il
nvait
pohlié
·fort haut qu'?.pres Ia pri se de . Tri-_
chirap ali , i1s ir ai ent assiége e Pondichery,.
il s crurent, pour
g ~Hd e r
les
hien sé·
~mc.es, de–
voir observcr qu c1q.ues
formahtés,
avant
que
d e pa ra1tre vou1oir se désisrer de ce tte entre-·
prise. Dans
cette
v~e,
1ls
firen t entrer
dans.
le·ur assemb1 ée les de ux Dé.puté·s que le
Gou–
verncur de Pon di chery avait
cHvoyé"s
vers·
eux ,. et qu i
y
étai e nt
~o uj ours
demeurés
de~·
puis : et ce ux-ci
leur
ayant
représenté,
en:
p1cin coaseil , ce q u'ils avaient
déja
dit
U.
chacun d'eux en particulier, pour les détour–
ner de ce dessein ' ils parurent se rendre
a–
leurs raisons. Il fut d.écidé que non-seule:...
Inent les lVIarattes renonceraient
a
leurs pré–
t entions
a
Get_é'gard' ,
mais
HH~me
gu'ils enver–
raÍent
Ull'
homme de considérat ion
a
Pon–
d ichery, porter
un
ricb·e serpeau
a~
Gou–
verne ur et lui demande r son amitie.
Ce–
D é puté
partit
deux jours
apres
accompagné
de trois cens cav[tliers, et se· rcndit
a
Pon–
dich ery
OU
iJ
fut parfaitement
bién
rC\U..
U
y
séjourna quel ques jours,
apres
quoi il en
. partit pour aller joindre 1' armé e des J\1arat–
tes , gui, sur le hruit d'
u.nerévolution arri-;
vée dans l e Carnate, regagnaient lcur
Pays·
a
gran.dcs journées,