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ET CURJEUS ES . . 2J3
Barasaeb avait encore nssez de force po ur
~épondre, mais il étai t trop poor l e faire .
Il aurait cru demancler gri.\ce s'il eút daigné
parler a son enn~mi , 'el il ne voulait que
mourir . Il ne clwrcha qu'a précipite r · sa
mort. Voyant qu' qn lui avait oté toutes ses
armes, 11 arracha lui-memc une fleche qu.'il
avait d ans la tete , e t l e fit avcc tant de 'vio–
l ence ~ que dans l e moment meme il expira.
R ngogi pleura since rement sa pcrte; il avai t
moins compté en faire un prisonni"er qu'uu
ami. Il Ft couvrir son corps d es plus .ri ches
eto(fes ' e t l'ayant fait mettre dans un palan–
quín ~ j l le renvoya a son frer e .
Chandasaeh frappé de la mort d'un frere
qu'il aimait tendrement et qui venait d e per–
dre la vie pour l e secourir , tomba clans 1e dé–
-coutagemcnt e t dans une espece d'insensibili–
té,qu i 1oi út p rendrc de u x jo o rs apres le parti
de rendre sa place aux J\1a ra ttes et de se rcn–
dre prisonnier de guerre. L e G énéeal í\rla–
ratte entra dans Tri chirapali el' ou il enleva
toutes les richesses. Il proposa aussi au Princc
lVIogol de lui rendre la liberté, moyennant
une gmsse ran~on. Mais il d emandait des
sommes si exorbitantes, que Chandastteb ,
q ui se sentait hors d'état d'y satisfaire, pré–
féra le suivre , d ans l'espé ran ee qu'avec
le temps il rabattrait d e ses prétentions .
.Apres avoir mis g:.Hn]&on dans Trichirapa,1i ,
Ragogi-Boussoula sortit · des de
Chandasaeb, t rainant apres lui son prison–
nier , et se retira c1ans le 1\lalabar. Avant
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