_ t-f
c -uR.iEúsEs.
2.71
éOÍtcs des
~'larattes
,
qui
les
_couvTiraient
d'infamie.
Que ne peut sur
les
esprits
la
forcé du
dis~
tours , lors{1u' il est mánié par un
homme
adroit,
aimé,
qni parle au nom de
1:~
Patri_e
et
qui
a affaire
a
des
Peuples esc1aves de
leu rs préjugés
!
Pour persuader ses soldats
par
son propl"e exemple, plus
encete
que par
ses
paro]es ,
Basaraeb
fit
venir
sa
feinme ;
~t
a
la vue de toute sá lroupe'
saisi
a·une
fnreu r
aveugle _,
il
1ui p1ongea
un poignard
dans
J(~
sein.
Tous
les
assistans
furent
frap.-;
· pés
d•horreur-
a
la vue
de
ce
croel spectacle;
tous
détouru ercnt
leurs regards, mais tous
suivirent 1\·xemple del
~ ur
Chef, et sacrifie–
rent
leurs
f
·mm es •
.Ápri~s
cette exécution
harbare, Barasaeb
fit
distrib uer du
b clllgue
a
toute
sa troupe.,
et
se mit en
marche , trainé:i nt
apres
1ui Hne
tertaine
qu<~ntité
el
sacs
de J'iz . Il
íw
tarda
pas
a
joindre
les
lVI~ré!tt'es
, sur- lesquels il
fondi.t comme un
furieux.
Le carna ge fut
d'abord
terrible": semblahlrs
a
des
lions en
fureur , les Mogols
donn()ierH
mi11e
morts
avant
que d'en rcccvoir une. ils eussent
été
vainqueurs, si le courage scul était suffisa nt
pour
détru1 re un ennemi-de heauc_ou p supé–
rieur en
forces .
1\'Iais
les l\1arattes
étaient
en si grand nomb1;e , que
les
M
ogols,
mal–
gré leurs
efforts étonnans , victi
mes de feur
prop re bravoure'
et
lassés
a
force de
vain ..
ere, furent
bientotimmolés
au
ressentiment
de
leurs _
ermenüs.
Tous
furen t égorgés
et
M4