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!ions; et se mit en marche pour se jéter da'ns
/ Trichirapali . rvlais les Marattes qui étaient
instl'uits des besoins de 1/a place,
·]a
serraient
.de si pres el en avaient si bien fermé toutes
les avcnues, que quand
íl
parut, il lui fut
impossible d'y pénétrer¡
""'
Désespé ré d' avoir manqu.é son coup , et–
prévoyant tous les ma1heurs dont sa famille
était rpeuacée, s'il ne tentait que1que grand
~essein
, pour dégager son frere , Barasaeb
suivi de ses vingt-ci nq mille hommes ; osa.
~e
présenter devant l'armée formidable des
Marattes. Ragogi:...Boussoula, quoique frappé
de la témérité et touché eh rneme-temps de la
grandeur d'ame de ce Seigneur, qui venaif
· se' livr('!r
a
lui en désespéré, sortit cependant .
de ses lignes, et accepta la h ataille apres avoir
donné par-1out des ordres expres de ménage-r
les jours de Barasaeb et de le lui atnener pri...
~onni e r . -Les
deux arrnées se choquerent. Les
IHogols fondirent c.omme des furieux sur les
lVlaratt<"s ; mais ils fu'rent bientot accablés
pn.1·
le grand l)ombre de ces derniers. Ce ne _
f ut p romp t.ernent qu'.une déroute. Chanda–
~aeh
, qui était sorti de Trichirapali avec
J'élite
de
sa garnison, voyant l'armée de son
frere en fui te, .et considérant qu' avec sa petite
troupe,
il
ne pouvait se
fl~tter
de faire pen–
dier la victoire de soJcoté, se retira en holi
ordre dans sa
place ~
ré'soluplus que jamais
de s'y
défendr~
·jusqu'au bout et de s'enter–
:rer sous ses rmnes.
Barasaeh au déscspoir dé ces contre-temps,
.
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