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LE T
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D-I F 1 ANTE S .
jamais été en usage. A l'égard de l'asile que
. la Nation avait accordé, é!Dres
la
bé!taille du
Canamay'
a
la
nú~re
de Sé'lbder-Alikan '
a
sa femme el
a
ses enfans,
il
disait
qne
l'état
.déplora,b1e ou cette famiUe déwlée s'étai t
trouvée réduite par
la
mbrt duNabab Daoust–
Alikan~
et l'amiti.é qui
régn::~it
derHlis lon·g–
ternps entre ce Seigneur et les
Frat~<;:ais ~
n'avaient pas
perniis
a
ceux-ci de refuser une
retraite
a
des persormes aussi respectahles,
-qui , dans leur malheur , venaien t se
réfu ...
gier dans leur Ville ; que non-seulement
il
y
aurait eu de l'inbumanité
a
les refuser'
m.ais encore que <;:'aurait été leur faire
le
plus grand affront , et que les
Fran~ais
n'étaient pas
vcn.usaux lndes pour
y
donner
, 9-es preuvesd' i nhumanité; qu?.au-reste, dans
les m&mes circonstaHces., si quelques Sei–
gneurs J\rlaraltes ou Gentils eusse_nt eu re–
cours
a
leur proteetion, ils en .auraient usé
. envers eux
ave~
h
me
me g.énérosité.
Il
ajoLl..,.
tait ' au sujet de la femrne de chandasaeb
p
que cettc
Da
m~
n'étant
ven~e
a
Pondi.chery
que par occasion, simplemt'nt pour
y
voit'
sa
mere' et sans aucun desse i
n
de
s'v
fixer,
pnisqu'il
n''y
avait
alors :wcnne apparence
de
mouvemen~
du
coté
de
Trichir::~pali
,
elle
n"y
avait, par couséquent, apporté avec elle
aucuns effets, ni or, ui
argent, ni
trésor,
niyie1:reries; que,,
q~
dque temps
apres
sa
mere
elan.t
retournee a
Arcn.te,
et
elle
se
disposant de son
coté
a all~r
rejoindre son
mari ,
elle
_avait
appris
qu'il
y
avait de$
trouble.Y