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268

LETTRES ÉDIFIANTES

ne f ussent m

nitres

de

la

p la ce.

Chandasneb,

de son colé ' éta it déte rmi né

a

la défeucl re

t ant

qu'illui

rcstei·ait pn

souffle d e vie. Les

Marattes

i

nslruits de ses dispositions, avaient

arboré le d arman chacla ou pavillon de paix

~

pour faire .connal.tre aux

hahitans qu'ils

pou–

vaient &Jo rtir

de

la Ville, sans erainte de re–

cevoir

aucune -insulte.

E11-

effet, sur cette

.:_~ssuran ce

tous les habitans $Ortirent et se

r e tirerent

du coté

de Chinmghan. Apres

leur

d épart , réduit

a

se's seules troupes, Chan–

dasa el) voqh¡t entamer une n étSoc iation avec

les

rvr~ ra'ttes

'

qqi ne lu

i

réussit

pas. Il dé–

put a

pour

cda

a

Ragogi -

Bo ussoula

un

de

-ses

gen s , q!l'i1

cha-~ ·gea

de

1ui

offrir dix lal<s

d e

roup ies ~ ~e

.Général lVIaratte

accepta

la

p roposi Lion .

«

Qu'il

paie

dix laks

de rou..:

· )J

pies ' ,

répondit-il ,

et

qu'il

sor

te de la

)J

place ; mais s'il

vru t l a

conser -, r

t't

e

1

))

res ter

le

mni lre, nous nc l a 1ui

la i~set

Ct ns'

)J

qu'a

condition qu 'il nous d onnc ra trepte

- ))

laks de roupir.s .

))

Cette

réponse apportée

a

Chan<1as< eh ,

ne servi

t

fllJ'a

l e cónfirn1er d a 1s

1-

résolu–

tion oú il était ele faire la

p lus

l ngue

c1

la

p l us vigouréu se

r~si s tnnc'e

qu'il

S('rait

pos~i ])l e. Ccpcndant la place nt' p uva-it

trnir

p lus long-te nps sans · un promp t secours.

lnstl"ui

t

d e ces du res circonstancrs , E

ara~

S<1eh ,

frerc de

Chancl a

"eb , ne

·pc1

dit point

de

temps :

-il

assembla p

·on1·~tement

une

f!rruée de vingt-c-i ng_mille hommes , et une

·:rro.digieuse qu<1ntilé

de vivres

et

de

mt.ml~