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LETTRES ÉDIFIANTES
ne f ussent m
nitres
de
la
p la ce.
Chandasneb,
de son colé ' éta it déte rmi né
a
la défeucl re
t ant
qu'illui
rcstei·ait pn
souffle d e vie. Les
Marattes
i
nslruits de ses dispositions, avaient
arboré le d arman chacla ou pavillon de paix
~
pour faire .connal.tre aux
hahitans qu'ils
pou–
vaient &Jo rtir
de
la Ville, sans erainte de re–
cevoir
aucune -insulte.
E11-
effet, sur cette
.:_~ssuran ce
tous les habitans $Ortirent et se
r e tirerent
du coté
de Chinmghan. Apres
leur
d épart , réduit
a
se's seules troupes, Chan–
dasa el) voqh¡t entamer une n étSoc iation avec
les
rvr~ ra'ttes
'
qqi ne lu
i
réussit
pas. Il dé–
put a
pour
cda
a
Ragogi -
Bo ussoula
un
de
-ses
gen s , q!l'i1
cha-~ ·gea
de
1ui
offrir dix lal<s
d e
roup ies ~ ~e
.Général lVIaratte
accepta
la
p roposi Lion .
«
Qu'il
paie
dix laks
de rou..:
· )J
pies ' ,
répondit-il ,
et
qu'il
sor
te de la
)J
place ; mais s'il
vru t l a
conser -, r
t't
e
1
))
res ter
le
mni lre, nous nc l a 1ui
la i~set
Ct ns'
)J
qu'a
condition qu 'il nous d onnc ra trepte
- ))
laks de roupir.s .
))
Cette
réponse apportée
a
Chan<1as< eh ,
ne servi
t
fllJ'a
l e cónfirn1er d a 1s
1-
résolu–
tion oú il était ele faire la
p lus
l ngue
c1
la
p l us vigouréu se
r~si s tnnc'e
qu'il
S('rait
pos~i ])l e. Ccpcndant la place nt' p uva-it
trnir
p lus long-te nps sans · un promp t secours.
lnstl"ui
t
d e ces du res circonstancrs , E
ara~
S<1eh ,
frerc de
Chancl a
"eb , ne
·pc1
dit point
de
temps :
-il
assembla p
·on1·~tement
une
f!rruée de vingt-c-i ng_mille hommes , et une
·:rro.digieuse qu<1ntilé
de vivres
et
de
mt.ml~