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LETTRES ÉDIFlANTES
putercnt
a u Gouverneur un de 1eurs
pdnci-:–
p;:¡ux
Oíficiers pour
réitércr
l eu rs mt>nace s
,et les memcs
dem<~ndes
qu'i ls avaient faites '
protestant
qu'en
cas
de
refus,
ils
avaiPnt
or–
,dre d'emp_échcr qu'jl
p'entrtlt
aucu ns
vivre~
dans
Pondichery, ct qu'aussitot apres
la
ré–
puction
de
Trich ira pa1i,
qui
ne
pouvait
pas
~enir,
disai
t-il
D
enc_ore
plus de
quinze jours,
toute l'a rmée
l\'lar::~tte
viend,rait assiéger
la
place dans les form<::s .
Le
Couvernep.r
rec_;ut
poliment
cet ·Officier,
qui était un homme
(l'espri t et ele rnérite;
i~
lui :fit voir l' éta t
de
la
Vi He
et de l'artilierie qu i la
défenpait,
e~
1 <~
renvoya sans para!tre ému des
menaces
et
saus
lt.
i
accord(~r
a ucu nc
de·
ses
d emandes.
On
nc doit pas oublje r a cettc occasiou u·n trait
p ont.
l'in,·ent ion
f
t
du e principalemcnt
a
l\-1 . de
Coss igni ,
Ca
pi
tai ñe des grenad iers
~
~l:tns
le Rég iment
de
J3re tHgn <>, et
i
ngénieur
en
chef
a
Pondichery , Officicr
<;listi
ngué
par
ses
taleus
t.'t
par son
mérite .
n
conlribu a
p eut-c tre a11tant ,que
toult' :mtrc
clwse
~l
fa jre
¡1erdre
au~
1\-laratles !'ende
d'<-~ttaliuer
les
Fran<::ais. Commc on
promrnait
1eu r cnvoyé
autoq.r de
la
pla ce pour
lui
en fai!"e mieux
reeomwítre les fn r
if1cations '
plus1eurs
fou..
gasses,
que
cel
Oüicier avait
fait
ereustT au –
~l<·llOrs
de
' istao(.e
~u di s tauc~ ,
et qu
il
avait
fait
charger de
~ai sses
rcmplies dP masses
~le
p ierre , allumées
p~r
que1ques saucis–
sons qui ·commDniquaient
a
la Ville , vin–
r~ut
a
j OtJ('l' St1l'
le
passage de
CCt
en
royé ,
,emportD~1t
aYec
clh:s
toutes
les pienes
et