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troubles dans ce Pays-la, c t qu'i]s
y
avaicnt
porté la guerre , ce
qui
lui avait fait prendre
la résolution de reste
e ; qu'
en conséquencc _,
la Nation lui arait accordé
la
protection
du.
}Hvi-llon, et
qu'apd~s
cette démarche ,"non–
s.eulemcn tr il était contrc la raiso n- que
les
Fran<;:ai
la livrassent
a
ses enncmis , mais
que
s'il le fesa ient, ce serai t violer les droits
de l 'hospita1ité , c¡ ui étaient rcspectés
de Peu–
ples
m
"me les plus
ba1
ha
res .
Ces l ettres ne produisirent rien; les Marat–
tes crurent que leurs menaccs auraient plus
d'effet s'ils les appuyaicnt de quelques trou –
pes . Dans cettc vue , ils firent un· détachc–
ment ele huit mille chevaux, qui, s'avan<;ai
t
du .coté de la mer, se présenteren tle
2S
Dé–
cemhre
a
micli devant Portonovo '
a
S('pt
licues au sud de Po nd ichcry . Comme cette
pl ace esl toute
o
uverle et sans défense, ils s'et1
rend irentmaitres sans opposilion, e t
la
mirent
a u
pillage
a
plusieurs reprises .
Les logrs
Hol ...
landaises , Anglaises et
Fr<~u<;:aises
eurentle
m
eme sort. Les .i\.Iara ttes enl
Y
ere n
t
tou
t
ce
qu'ils
y
trouverent de
m~rchanclises .
A
pres cette expédition , ils se repl ieren t
vers le
Nord, et allercnt a
tta~uc r
G o1
le–
l our , établi ssement eles
Anglais ,
a
quatre
li eucs au sud de Poudichery,
qu'1ls
pílle–
r eut e.ncore malgré le canon du fort Sain t–
David,
qui
llf'
put les
en
emp<kher .
Ils
s'av~m
ceren t encore jusqu'au village
d'
Archiou ve ,
a
une lieue et demie de Pondichery , sans oser
avancer plus
pres
de la Ville .
De
la ,
ils
dé-
Tome
.LYI
f7.
M ·