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LE
T TREs ton 1ANTEs
imprécations contre son armée , déchi t'a ses
vetemens'
e:.
prit
pour quelque temps
l'habit
de
Faquir.
.Le
bruit de l'arri vée de
M.
P <lraLlis étan t
parvenu jusqu'a Madras,
M .
Barthelem i con–
nut la faute qu'il avait faite e t l e dan ger que
couraient les troupes qui venaient
de
Pon–
d'ichery . Aussitot il fit sortir le détachcmcnt
qu'il avait commandé pour les soute ni r .
Il
arriva· a Saint-Thomé
a
u moment que les
Fr~n~ais,
sues de leur victoire , se prépa–
raient
a
marcher vcrs l\1adras.
J\1.
Parad
is
fit entrer ce détachement dans Saint-'rhomé ,
et lui donna orclre d'cn enlever
le
butin que
ses soldats étaient obligés d'abandonner..
La troupe vi c to rieuse
nc
poursuivit point
l'ennemi au-dela ele 1a Ville. Elle entra dans
1\-ladras en triomphe . Ce ux d es soldats qui
n'avaient pu enlever d es
ch e
·aux , étaicnt
montés sur des chamea ux
o
u sur. es b oe ufs,
et presque tous étaieu l
re,·etus des
habit&
qu 'ils avaient enlevés sur les IVIores. (..eux.,. ·
ci
perdirent
a
cettc action prcs
de
So hom...
mes eteu rent prequ'autantdc hle.ss ' s. Les.
~r~n~ ais
n'y eurent que det
~
solda s hlessés
)ege t'e
m •.
nt.
l\1a1gré ses pertes réitérées, Mafo slcm
ne
bissa pas d'aller
a
u secours des
A
ngla is
a
Gondelo ur, lorsque les
Fran<;a is
fi ren
t
_le
si~ge ·
de
cette
p lace. Il
y
fut
encare ba ttu
en plusieurs rencoutres.
Enfin lU .
Dupl eix
~ya ut
trou vé moye n
d
mettre
d;
ns ses in té- ·
rels
son frere
lVIahmet-Alikan
en
semant
la
discorde