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C U R I E U S E S.
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Pays, qui étaient en guerre, s'étant adressés
a· lu
i
pour lui demander du secours' le plu.s
faible engagea Chandasaeb
a
l'aider
de
ses
for:ces, moyennant une somme .d'argentdont
ils convinrent. ·Les deux armées
en étant
venues aux mains, Chancbsaeh perdit
la
ba- ·–
taille par la trahison
el'
un des GénUaux
de
son
pa~ti.
Son fils fut tué avec quelques-uns
de ses gens; lui-meme f1:1t fait prisonnie r :
mais le vainqtleur le reHcha des qu>il -eut vu
l'ordre du Roi des Marattes, et le
mil en
lihel'té avec toute sa suite.
Cependant le siége de Pondich ery conti–
nuait, _sans que d epuis plus de
trente
jours
de tranchée ouverte' les ennemis parussent
etre plus avancés que le premÍer .
()n n'
ClT–
trcra point d ans le détail de ce fameux éve–
nement, dont on
a
vu sans donte plusieurs
Relations en Europe.
Il
suffit de di re
qu~
les Mores, qui s'étaient joints aux Anglais,
voyant
la
belle défense des Fran<;;ais , et ne
pouvant plus se promeltre que la place
fút
em–
poríée ·, comme ils ,l'avaient espéré d'abord,
comrnencerent
a
penser
a
la
r.ctraite . Poue
achever de les
y
déterminer ,
l\1..
Dupleix
sema ad roitement
la
discorde entre les -deux
partís alHés ,,
et
cette mésinte11i gc nce ohli–
gea en
fin
les JVIores
a
décamper.
I .Je.s
Anglais
se
retirerént
eux-memes
qudque~
jours
apres,
ayant
perdu devant
cctte
place plus
de
siuinze
cens bommes, sans .eompter
les
prisonniers,.
qui
étnient
en grand nombre, et
parmi
les–
quels on comptai.t
le
Maj;or de Gonclelour.·,
N$