s -u
B
'"d.e l'auteur ae
laJubflitútion,
eu .autres -Jettes
2lnfe–
-ú eures..
,Apres le ,Mees
~e ~elui
gUl
a,
f~it
une
fitb,fti,uuion
univerfelle on partlcuhere , 11 dolt etre p>rocecle dans
les formes ordinaires
a
l'inventai-re des biens de la
lue-eeffion,
el
la requete de l'héritie r inítitué
&
légiti–
'me,-ou du.légataire
univerf~l,
&
ce
da~s l~
ten:s de
l'ordonnance; & s'11 ne le fal! pas ,
CelUl
qHl dOlt re–
cu eiHi-r les biens fubítitués efttenu dans un mois apnh
,d'y faire pFoeeder ;
&
fat{te de -ce, .l'invefltaire {era
.fait
el
la requete du pro cureur du rOl.
Il
doit ene fait par un notaire royal, e-n préfence
au
.premier
ftlbítitu~,
s'il
e~
majeur
~
ou
~e
ú:Jn
tu–
t eur ou curateur , s
ti
eft m1l1eur
&
1I1terdlt, ou du
f y,gdie oOl adminiftrateur, fi la
fubJlitution
eít -au
_p'rofit
~'une
égHíe.,
hoplt~l
:Otl communauté.
On doit procécler
a
la vente des meubles par affi-
<ches
&
eneheres.
, .
. L'em.ploi des del'l.lers doit etre fait d'abord au
pay~-ment.des dettes,
&
le {urplus en fonds de terre, mal–
':rons rentes foncieres ou conftituées.
,( _T
~utes
jitbjlúutions
fidéi-~omm!ífaires fa.i~es ent~e
vifs oua caufe de mort., dOlvent etre pubhees en
JU–
gem'ent l 'audience tenant
!J
&
enregiíhées au greffe
".du fiecre oú la publication en eít faite,
&
ce
el
la di-
ljgenc~
du grevé
defllbflitution.
.
. La pllblication
&
l'enregiítrement
~esJubJlitutlOn:s
,(loivent etre faits. au
fie.geroyal reíforuírant nuement
-au parlement on confeil fllp ériear dans l'étendue ou
le ye{fort duquell'autellr de
lafubftitution
aveit fon
·'<l.omicile au jour de l'aéle qui la contient , ou au jour
'de fon eléces ,
{¡
c'eít par une difpofition
el
canfe de
mort ,
&
auffi dan:s les fieges de
la
meme qllalité OU
les biens fubilitués feront íi:tués.
Si ce font eles rentes fur le roi , fur les villes, états
'ou {ur le c1ergé , ou 'bien des oRices , la publication
:&
l'enregiftrement fe font dans les íieges de la me–
me qualité , tant du lieu ou les r..entes {e ,payent , on
-dans lequel fe fait l'exercice de ces oRices , que du
lieu dn dornicile de l'auteur de
laJu¡,ftitution.
Les aétes d'emploi doivent auffi etre publics
&
re-
.;gifrrés au fi.ege.royal du 1ieu
~ll
font les
bie.ns."
- La pubhca1:1en
&
l'enreglítrement dOlvent etre
.:raiots dans
6
11101S
el
compter ele l'aéle, s'.il eít entre-
vifs , & du jour du eléd!s , fi c'eít une difpofition
el
'~aufe
de mort.
La
Jllbflitution
étant duernent publiée
&
regiítrée , a
'effet merne contre les créanciers
&
tiers-aequéreurs
'<in jour de{a-date, ou elu jour du eléces,
fi.
la
fubJli–
-~ution
eft faite par aéle
el
c-aufe de mort.
On peut cependant faire publier
&
enregiftrer les
fubfliwtions
apres les 6 mois ; mais en ce cas elles
,n'ont effet contre les créanciers
&
tiers-acquéreurs,
'que du jour ele l'enregiítrement.
Le défaut de publication
&
d'enregiítrement ne
'peut etre
fuppl.éépar aucun autre' aéte , ni aucune
'circonfrance,
&
peut etre oppo{é
a
toutes fortes de
-perfonnes ,meme aux mineurs, églifes, communau–
tés;
&
fauf le recours de ceux-ci contre leurs
tuteurs~
-&
autres adrniniítrateurs.
Les donataires , héritiers , légataires de
c~lui
qui
'a
fait la
Jubflitution
,ni les donataires, héritiers
&
légataires ele ceux-ei, ne peuvent oppofer aux fubfti–
-tués le défaut de publication
&
d'enregiítrement de
13
Jubflituúon.
Le grevé, ou celui qui,Prend fa place, ne peut fe
'mettre en poíre'ffion des blens, qu'en vertu d'une or–
,¿onnance du juge royal.
T
outes conteítations conceroant les
Jubflitutions
4idéi-commiíraires , doivent etre portées au fiege
royal, reífortiílimt- nuement au parlement ou confeil
(upériellr..
Yoye{
au
digeJle
&
aux
inflitutes
les titres
.de vulg.
&
pupitL. Jubflitut.
&
au code les titres
de
-impub.
&
Illiis
Jubjl.it.
&
de injl,it1Jl.
(,o
Jubjlit.
&.
Voye{
aupi,
le~
ua1us Jesfub.ftitrttions
,
par E,alde , FlIfarills '
Peregnnus, Champy, Vulf0n, Rlcard
t;.
le
FlDÉl-eOMMIS,
CA)
,
TlUJt
SillBSTITUTION ABRÉGEE, ea de deux fortes l' -
ne qu'on appelle
bréviloque
On
réciproque
l'~utu,
,
II
d '
,r;,
,
re
qu on appe
e,--compen Lel':Je. Voye{ ci-apres
SUB
TI-
TUTION 'BREVIlOQUE, SU.BSTITUTION
COM–
PENDIEUSE.
. SUBSTITUTION BRÉVILOQUE, dans quelques pro.
vl,nces? cO,mme au parlement de 'Touloufe, cette
denommatlOn eft fy.n (!)11yme de
Jitbflitutlon récipro_
-que;
on l'appelle
bréviLoque,
paree qtie le teftateurou
teíteur en difant qu'il fubftitue deux perfonnes réei–
-proquement l\me
el
l'autre, fimplifie
&
abreae fa
c!if,
pofirion, en évitant de faire elenx
J¡¿bflillllion~
enfllire
l'une de l'atltre.
Voye{
Maynard ,
l.
V.
c. xxvij.
(;
4
'
•
&
le
mot
SUBSTI..TUTION RÉCIPROQUE,
SUBSTITUTION CADUQUE, ea celle qui ne
p~ut
avoir lieu, foit par le
pr.édéce~
de l'appellé
él
la
litb.
flitlltÍon
~
foit par quelqu'autre événement prévlI
par
.le teítateur ,
&
dans le cas duquel il n'a pas voulu que
laJubjlitution
eút lieu.
SUBSTITUTION COMMUNE, eft la m&me chofe
que la vulgaire.
VoyC{ ci-apres
SUBSTITUTlON
VUL–
GAIRE.
SUBSTITUTION COMPENDIEUSE , eft celle par
.Iaquelle un pere ayant inítitué {on fils , lui fllbfritue
une autre perfonne, fans s'expliquer davantage.
EIl~
eít ainfi appellée, comme qui diroit
airégée
,
paree
qu'en peu de paroles elle comprend tOtltes les efpe–
ces
defilbflitutÍons
de forte qu'elle eft valable, {oit
'que le fils déceele avant le pere
~
foit qu'il décede
apres avoir recueilli fa fucceffion, mais en age de
,pupillarité, foit enfin qu'il elécede en age de puberté,
apres avoir recueilli la fueceffion du pere: au premier
cas
laJubJlitution
fera vulgaire,
&
le {ubftitllé
n'~u~a
que les biens du pere,
&
les aura 'fans aucune dlnu–
nution. Au fecotld cas , elle {era pupillaire, & le
Cubo
ítitué aura les biens du pere
&
du fils.
Au
troifieme,
elle fera fidéi-commiíraire
&
le fubftitué n'aura les
biens du pere , qu'en déduifant les quartes falcidie
&
trébellianique.
Voye{
Argout, en fon
inJlit.
10m.
l .
.L.
JI.
C.
xiv.
SUBSTITUTION CONDITIONNELLE, eft celle qui
n'eít faite que fous condition,
&
en cas que tel évé–
nement arrive ou n'arrive pas ; par exemple ,
fi
~a
JubJlitution
eít faite, en cas que l'héritier ne {e mane
pas, ou s'il n'a point d1enfant ou d'enfans mates,
&c.
l'événement du cas prévll par le tefiateur, rend la
fubflitution
caduque.
.
SUBSTITUTION CONTRACTUELLE, eft celle qut
eft faite par contrat entre-vifs, aIadifférence desau·
tres
fubftitutions
qui font faites par tefiament ou
W·
dieille:
lafitbfiitution
direéle ne peut
~ourtant,
tri:
général, fe faire que par teítament ; malS comme es
contrats de mariage font fufceptibles de toutes
{or
tes de claufes ; on y peut auffi faire
to,:te~
fortes e
fubJlitutions,
foit direétes ou
fidéi_commlífalres.voj~~
le
traité de convention deJuccéder,
par Boucheul,
C.
¡l·
&
le
mot
INSTITUTION
CONTRACTU~LE.
A
SUBSTITUTION CONVENTIONNELLE, efi la
~;
me chofe
quefilbJlitlltion contraéluelle.
Voyez
C¡-
van!
SUBSTITUTION CONTRACTUELLE.,
ce
SUBSTITUTION DIRECTE eft ainfi appelleeJPi,:
qu'elle fe faifoit en termes femblables
el
ceuX
e-
~;
ítitutio~
qualifiés en droit de t.ermes dire&Elr'fait
direélis,
{elon la formule des 101s,'
hams ejlo.
~
&.
paifer les biens droits
&
aétions immédidte:fi..
;ué
comme des mains du teítateur en celles u
1
m'
fans que le premier héritier ait recueilli. On :.co
'1:
pte de troís fortes ,la vulgaire on
com~~e,. ~11~P~ft
laire,
&
l'exemplaire, ()u quaíi
pu~tll~e.
. ne
oppofée
el
la
Jubfiitution
fidéi-cornmlíraJI e ,
q~
&
tranfmer les. biens au fuhfritué que par l'entrelll e
lei