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" 94

S U B

loi, lorfque le pere a

fa~.t

une

fubflill!tion

~ulgaire ~

ron fils ; on préfume qu

11

a auffi en mtentlOn de lUl

(ubftituer le meme héritier, au cas que cet enfant

décede avant l'age de puberté.

'Yoye{

au

digefle

le tito

de 'Vulg.

&

pupill.fubflit.

SUBSTITUTION

qH.oji

PUPILLAIRE , eft la meme

que la

f ubJtitution exemploire ;

c'eft celle qui fe fait

a

un majeur , furieux

&

imbécille..

Yoye{

ci

-

devant

SUBSTITUTION EXEMPLAIRE.

SUBSTITUTION RÉCIPRoQuE,eftcellé par laquel–

le deux perfonnes font appellées l'une au défaut de

l'autre, comme íi le teftateur dit: " J'inftitue Jean

~,

&

Jacques;

&

au défaut de chacun d'eux,fes enfans;

), &

au défaut de l'un

&

de fes enfans, ce fera l'autre,

~,

ou

a

Con défaut les íiens.

Yoye{

SUBSTITUTION BRE–

.VILOQUE.

SUBSTlTUTION RETARDÉE

ou

GRADUELLE RE–

TARDÉE,

eil:

celle Olt pour prolonger indireél:ement

le fidei-commis d'un degré, on nomme pour héritier

le petit-fils, ne laiífant au pere qu'un íimple ufufruit.

Yoye{

les

traités

de M. Davot

,fur

le

Droitfrant¡ois ,

tomo

Y.

pago

j.7

4.

SUBSTITUTION SIMPLE, eft

unefobflitution

fidei–

'commiífaire ollle fidei-commis ne doit opérer qu'une

fois,

a

la différence de la

fubflitution

graduelle ou il

opere [ucceffivement au profit de pluíieurs perfon–

nes l'une apres l'autre.

Yoye{

SUBSTlTUTION GRA–

DUELLE.

SUBSTITUTlON TACITE, eft celle qui, quoique

n'étant point écrite , _s'e!1Íuit néanmoius &e la difpo–

:fition, foit par une préComption

légal~

&

de droit ,

foit par une ptéfQmption tirée des termes du tefta–

ment ou de la donation; iI Y a des cas

011

l'on ad–

met une

fubflitution

vulgaire, tacite,

&

quelquefois

auffi une pupillaire tacite.

SUBSTITUTION UNIVERSELLE, efi celle qui com–

'prend tous les biens du te1l:ateur ou donateur, ou me–

me feulement une portion on quotité, ne fíh-ce qu'un

douzieme , un vingtieme ,

&

la quarte trebellianique

ne [e prena que fur la

fubflitution

fidei - commiífaire

:univerfelle.

SUBSTlTUTION VULGAIRE

OTt

COMMUNE; eft

'celle par laquelle le teftateur ou donateur inftitue

un fecond héritier au défaut du premier , pour em–

p echer que la premiere infiitution ne foit caduque.

,Cette feconde infiitution fe fait pour avoir lieu íeu–

lement dans le cas Olt le premier iufiitué ne fera pas

héritier, foit qu'il ne

veui~Ie

pas l'etre , ou qu'iI ne le

puiífe; ce qui renferme le cas du prédéd:s,

&

tOtite

autre capacité

&

le refus,.

On peut fubftituer de meme un troiíieme héritier

au défaut du fecond,

&

meme plníieurs autres.

( Quand le premier infiitué fe porte héritier,

lafubf-

titution 'Vulgaire

devient caduque ,

&

ainíi dn troi–

{¡eme ou quatrieme héritier , quand le précétlent ac–

cepte.

On peut fubfiituer de meme

~

un légataire.'

Cette forte de

fubflitution

a lieu principalement

.Ic:lans le pays de (lroit écrit

&

autres , 01I les infiitu–

tions d'héritier font néceífaires pour la validité du

tefiament ; mais dans les pays coutumiers ollles infri–

tutions d'héritier ne valent que comme des legs uni–

verfels , le.s

fubjlitutions 'Vulgaires

ne fe pratiquent

que pour fubroger le fubfiitué au-Iíeu de l'infiitué

,pU

cas que ce1ui-ci ne veuille ou ne' puiífe recueilli;

l'!nilitution on le&s fait

a

~on

profit.

Yoye{

au

digo

le

;'u .

de vulg.

&

pupdL.fubjht.

(A )

,

SUBTERFUGE ,

f.

m.

( Gram.)

moyen injufte

&

rlétourné dont on ufe pour échapper

a

la pénétra–

tion ,

a

la jufiice ,

el

la correél:ion.

SUBTIL, adj.

en Phyfique

~

lignifie un corps ex–

tremement petit , fin & délicat ; tels que font les ef–

p rits animaux , les élina!1ations des corps odorans,

&c.

Yoye{

ESPRIT, ECOULEMENS, EMANAl'IOÑS ,

&c.

SUB

Un~ p~rtiofn

de,

mllatiered.n'~íifr

plus

f ubúle

qu

une

autre, qn en e qn e e ce IVI e en paftÍes

pi

.

.,. fi

1

us pe-

tItes; ces partles s

111

muent p us aifément dans les

pores des autres corps.

Yoye{

PARTICULE

&,

Les

Cartéíi~ns

pren!lent pour leur

pr~mi~r

élé.

ment une matlere fubtIle.

Yoye{

CARTÉSIANISME

ÉLÉMENT

&

MATlERE SUBTILE.

1

)

lIs la

fuppofent.íi

exceffivement fine ,

q~'l'elle·pé.

netre les. plus

petl~s p~res

du verre

&

des autres

corps folIdes ;

&

11 pretendent expliquer par fon

moyen la plltpart des phénomenes de la nature.

Vaye

VUIDE, PLEIN,

6oc. Chambers. (O)

{

SUBTIL, MAL SUBTIL ,

(Faueonnerie.)

maladie

~ui

arrive

au~ oifeau~

d; proie ,

&

dans laquelle

lIs font affames , qUOlqu on lelJr donne toujours

a

manger.

SUBTILE~,

(Hifl. nato

)

oifeaux de la nonvelle

Efpagne, qm font des efpeces de corneilles; ils {ont

de la ,groífeur d'un pigeon ; lem plumage eft noid–

tr: ' mais leur

b.ec

&

le bout de leurs a'ile!l[ont jau–

natres ; leurs mds font fufpendus

a

fextrémité des

branches-des plus grands arbres , al.lxquelles on croi.

roit qu'ils ne font point attachés , ils n'y tiennent

que par ?es fi!s

o~

brins d'une. herbe

fó~t

longue ,

dontJe md 1m - meme eft forme

&[

efl tres - artiíle.

ment entrelacé:

a

l'un des cotés du nid efl une Oll–

vertu-re, qui fert d'entrée

a

l'oifeau. On voit qtlel.

quefois ju(qu'a trente de ces nids fur uu meme

arbre.

,

SUBTILITÉ, {. f.

(Gram.)

qualité qui faít appeI..'

ter une chofe fubtile.

Voye{

SUBTIL. 11 fe prend au

limpIe

&

au figuré. On dit

lafubtiLité

de la

matie.re

lafitbtilité

de l'eau, de l'air, du feu , de la

pouffiere~

10lfuhtilité

de l'efprit;

lafubtilité

du raifonnement: 11

fe prend plutot en mauvaife part qu'en bonne. Dans

les hommes, on fe méfie de

lafubtilité;

dans les cho–

fes, il s'oppofe

a

lafolidité ,

&

il fe joint

el.

prefque

toutes fes acceptions une idée de petiteífe.

SUBUCULA,

f. f.

(Littérat. rom.)

c'étoit chez

les Grecs l'habit de deífous,

indufiztm

,

~,",OJ'JTlI~.

De- \

puis que les Romains prirent une feconde nínique,

- on appella celle de deíflls

tunica fuperaria

,

i'1DiYOÚ'Tn~,

&

celle de deífous

tUl'liea fuhucula

;

celle -

ci

étoit

de !in, &'répondoit

a

noS chemifes d'anjourd'hui;

une chemife de lin ufée fe nommoit

fubucula tri/a.

eD.

J.)

SUBVENIR, v. n.

(Gram. )

feeourir, fonlager.'

J'étois dans la détreífe,

ii

ne dédaigna pas de connor–

tre ma mifere

&

d'y

fubven:ir.

Ma grande-mere reíta

veuve

el

trente-trois ans ,

&

elle avoit en vingt-d(?llx

enfans

~

huit dans les quatre pre'mieres cOllches; iUní

en reftoit dix-neuf vivans autour de fa rabIe. Je ne

fais comment elle parvint

el.

les élever

&

afubvenir

a

t0US 1eurs befoins, avec le peu de fortune qufelle

avoit. De tant d'enfans, auenn n'efi parvenn an-dela

de [oixf1te

&

quinze ans : je n'en 'ai jamais

~u

q.ne

trois; je fuis encore jeune,

&

alt

moment óll ¡'écns,

il n'en refte pas un. Avec quelle viteífe les

hOll')m~s

paífent! Comment la natme

fithvient

-

elle

a

une dI";

ininution

n

rapide de l'e[pece

?

SUBVENTION, f. f.

(Fin,anee.)

tout impot

fura~

jouté, pour fournir

a

de nouveaux befoins de

P~tat:

SUBUR,

(Géog. anc.)

¡o.fleuve de la Mauntam

tingitane. Ptolomée,

l. IV.

e.

j.

marque

l'e~ou­

chure ae ce fleuve fur la cote de l'Océan atlantJqne,

entre l'embouchure du lleuve Lixus

&

le

golfeEm~

poricus. Pline,

l.

V.

C.

j.

fait aU,m mention de ce

'fleuve , dont le nom modeme efi

Suhu,

felon quel-.

qi.tes-uns,

&

Sus

ou

Cebú

felon d'autres.

I1 [ort du mont Ciligo OH S.alego , au royaume

~e

Fez , dans laprovince de Cuz,

&

fe pré(úpite

Ú

.r

ap1 '"

dement, qu'il entralne avec {oí des pierres

qUl

pe–

fent un quintal. 11 y a fur cette

riyi~r~

un

pont

de

cent cinquante toiJes

de

long.