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STR

-Roma-ins. C'étoit elle qui préfidoit aux étrennes;

c'efi-a-dire aux préfens qu'on fe faifoit le premier

jour de l'année. Elle avoit un temple aRome dans

' la ql1atrieme région de la ville. Nonnus MarceUus

dit qu'elle fut ainfi

appell.ée

de

ftrénilas ,

va1eur, par–

ee que Tortius qui infiitua la coutume de donner

des étrennes , les établit comme des préfens deítinés

ablX vaillans hommes.

(D.

J. )

STREITO

~

(Mufiq . itaL. )

ce terme italien s'em–

ploie quelguefois pour marquer qu'il faut rendre

1

es tems de la mefure {errés

&

courts ,

&

par confé–

ql!ent fon vites.

BroJ!ard. (D.

J.)

S TRIATURA

,

( A1fchÍleélure des Rom.)

ce mot fe

p rend daos Vitruve pour les concavités des colonnes

cannelées; il défigne auffi dans cet auteur l'eípace plat

ou le liíl:el

?

qui efi entre chaque cannelure. (

D.

J.)

STRIBORD , TRIBORD , DEXTRIBORD,

EXTRIBORD

~

ou

TIENBORD, f. m.

(Marine. )

e'efi le coté gauche du vaiifeau quand on va de la

pOll¡:>e a la proue.

STRICT, adj .

(Gramm.)

exaét~

rigoureux. On

dit d'un terme, qu'il faut le prendre dans un fens

flriél.

STRIDON , (

Géog. anc.

) ville iituée aux conhns

de la Dalmatie, au nord de la fOllrce du Ertills ,

&

aifez p res de la Save,

a

la droite; elle étoit par con–

{équent dans l'11lyrie : fon nom moderne efi Sprigna,

{elon Biondo. Les Gorhs ruinerent cette ville"

&

faint Jérome nous apprend lui - rrieme que c'étoit fa

p atrie.

fl y

naquit vers l'an

340

de Jefus-Chriíl:,

&

mourut 1'an

420,

agé d'environ

80

ans. J'ai aifez

p arlé de ce grand doétenr, au

mot

PERES DE

L'EGLISE.

(D .

J.)

STRIES,

f.

f. (

Conchyl.

) rayures ou gravures en

r elief, qui fe voyent [ur la robbe d'uQe coquille;

elles f0nt différentes des rides qui forment des ondes

irrégulier es,

&

des cannelures quí font plus grandes

&

plus égales.

(D .

J. )

STRIES,

dans L'anciemze Architeélure,

(ont les filets,

r ayons ou intervalles qui féparent les canelures des

colonnes.

Voye{

STRIGES

&

CANNELURES.

sr

RIGA

,

(Littérature. )

ce mot Ggnifioit chez les

R ómains un efpace de telTain vuide dans les champs,

deítiné

el

la promenade des chevaux; cet efpace étoit

long de cent vingt piés ,

&

large de foixante. Mais .e

mot de

ftriga

iignifie au prol re un grande raie entre

deux iillons ,

&

dans l'arpentage , il iignifioit une

grande merme de longueur.

(D.

J.)

STRIGA

Olt

STRIEGA ,

(G¿og. mod.)

petite ville

d'Allemagne, en Siléúe

J

dans la principaute de Sch–

weidnitz, fur le bord de ia rivi r e dé Po1snitz.

ST RIGE,

f.

f.

dans l'ancienne Architecfure ;

c'e:íl: ce

qu'on appelle

cannelure

dans l'architeéture moderne.

.voyez CANNELURE.

O n les appelle ainfi , paree qu'on fuppofe qu'ori–

ginairement on les faifoit

a

l'imitation des plis des

r obes de femme , qu'o'n appelloit en latin

ftriga!..

Les

filets ou efpaces qui font entre ces plis s'appelloient

flri~.

Voye{

STRlJE.

STRIGILE, f. m.

( Gymnaft.)ftrigile ,

iníl:rument

de fer , de cuivre , d'argent , d'ivoire , de come

(¡c.

avec 1equelles 'anciens fe décraifoient le corps.'

On di:íl:inguoit dans le

ftrigile

deux parries ,le man–

che

&

la languette. Le manche,

capulllS

, formoit or–

dinairement un parallélépipede reétang1e , creux

&

oblong, dans le vuide duque1 on pouvoit par les co–

t és engager la main dont on empoignoit de l'infrru–

m ento ,La 1anguette ,

lingua

, étoit courbée en demi–

cercle , creuiee en fa<;on de gouttiere,

&

arrondie

-dans fon extrémité la plus éloignée du manche ce

qui faifoit une efpece de canal pour l'écoulemen't de

l'eau de la fueur, de l'huile

&

des autres impuretés

qui fe [éparoient de la peau par le mouvement de

.

~ette

[orte d'étrille. Le couteau de chaleur dont on

.S T R

fe fert ponr les chevaux a que1que rapport ayec le

flrigile

des Romaíns.

Ce

ftrigiLe

étoi chez eux d'un tres-arand ufage

non-feulement dans les bains pour

fro~ter

ceux gnI

fe baignoient , mais auffi dans

1

s gymn

s ponr

né~

toyer la peau des arhletes de l'e[pece d'enuuit que

formoit le mélange 'huile , de [ueur, de fable de

boue & de pouffiere , dOI'lt ils étoient couverts. )

Prefque tout le monde avoit de

jil

i~iles

dans

fa

maifon,

&

cellX

a

qui ils appartenoient, faifoient

graver leur nom fur le manche ,. ainii qu'il parolr par

quelques-uns de ces in:íl:rumens qu'on a trouv 's dans

les ruines des thermes de Trajan.

(D.

J.)

STRIGMENTUM , ( Gymnajltque. )

ce mot latin

iignifie dans Pline la

craJlé '&

les

ordures

qu'on enle–

voit de deífus le corps dans les bains,

&

dans

les

lieux des exercices publics.

StrigmentuTIl

défigne

auffi dans le meme auteur, la

craffe

qu'on orOlt de

deiflls les murs , on les fiatues qui appartenoi nt

an

publico

.

11 Y

avoit done U'oís fortes de

ftrigmenta;

les unes

qui provenoient des bains, étoient compoÍl:es de

fu eur, d'huile

&

de craife du corps. J)'autres venoient

de l'arene ,

&

contenoient les memes chofes, a ec.

addition de

'la

pouiliere , qui aVQit été répandne

{ur

le corps, apres qu'on avoit été frotté d'hllile. Les

troiiiemes étoient détachées des murs

&

des fratues

du gYmnafe. C es dernieres contenoient au$ de I'hui–

le , avec des particules de la fub:íl:ance particuliere

el.

laquelle elles étoient attachées ,

&

dont par con–

féquent elles empruntoient quelque propriété. Si ,

par exemple , elles étoient détachées des íl:atues de.

cuivre,

c'étoit~m

mélange d'huile , de pouffiere

&

de verd-de-gris. (

D.

J.)

STRIG0]'JIE

Oll

OSTROGON , (

Géog. modo

)

&

par les Allemands GRAN.

Voye{ ce moto

Cette vine

efr la capitale du comté de Strigonie , dans la baife

Hongrie. Elle a des bains nature1s dont la chaleur

e:íl: modérée ,

&

elle efr la patrie de faint Etienne ,

premier roi chrétien de Hongrie, mon

a

Bude eIL

~03 8 .

STRIGONIE,

comté de, (Géog. mod.)

iI e:íl: coupé en

deux par le Dam\be.

Il

a les comtés de Comore

&

de

Bars au nord , celui de Novigrad au levant, ceIni de

Piliez au midi ,

&

celui de Javarin an couchant. Ses

principaux lieux font

S trigunie

él.

la droite

dllDanube~

&

Pilíen

el

la gauche.

(D. J.)

STRIKE , f. m.

(Com.)

e:íl: une mefure qui con–

tient quatre boiifeaux,

&

dont les deux font un gnar–

t er

~

on huit boiífeaux.

Voye{

BOISSEAU

&

QUAR–

TER.

Le

ftrike

de lin , e:íl: la quantité de lin qu'on peut

prendre en une poignée.

Diaionn. de Chambers.

STRIPERTZ

ou

STRIPMALM_,l. m.

(Hif!.

nato

Minéralogie.)

les minéralogifies fu édois défignent

fous ce nom une mine de plomb

~

dans laquelJe ce

métal fe trouve combiné avec de l'argent

&

de 1'an–

tÍtnoine minéralifés par le foufre. Elle a la couleur de

la mine de plomb, ou galene ordinaire ;

~lle

e:íl: com–

pofée de íl:ripes ou d'aiguilles plus ou moins fin es. On

trOI!Ve cette mine dans la mine de Sahla en $uede;

elle eíl: diffioile

el.

traiter , paree que ces fubfiances

fe nuifent les unes aux autres.

STRruRE, f. f.

(Architeélure.)

il fe dit de la can–

nelure des colonnes,

&

de cet intervalle creux gui

regne du haut en bas du ftlt de la colonne, ponr la

faire paroitre plus groífe

&

plus agréable.

.

STRIX ,

f.

m.

(Liuérat.)

efpece d'oifeau de nuit

dont parlent les anciens ; nOllS ne le connoiifons

point; eux.-memes n'en' favoient pas plus que nous

du tems de Pline. Il efi certajn qu'il ne paroíifoit que

la nuit,

&

on le nommQit

ftrix

el

cau[e de ron

cri•

Ovide le dit dans

le

,ú2'jeme livre des {afies.