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s

u

de Sicite ;

1.11Í.

c. xZl'iij.

les

Strzuoplzag¡

hábitoieM

au midi des

ELéphantophagi.

Agatharehide ft1it auffi

mention de ces peuples

&

des gllerres gu'ils avoient

avec les Ethiopiens, furnommés

Simio

Ptolomée,

l. IV. c.

'IIlij.

marque les

Scru10phagi

a

l'oecident des

Péchiniens. Le nom de

Strutophages

lem avoit été

donné ,

a

caufe gu'ils ne s'occupoient gu'a la chaífe

des autnlches, dont ils faifoient leur

nomritl~re

01'–

dinair<? ; ils fe fervoient de leurs peaux pour s'habil–

ler,

&

pour en faire des couvertures.

(D .

J. )

STRYCHNODENDROS , f. m .

( R if!.

nato Bot. )

nom gue Ray donne a l'efpece de

fllanllm

~

nommé

par

TourlJefortfolanum

fruticOfltl/l

baccifirum.

e ette

plante s'éleve en arbri!feau haut de guatre ou cinq

piés : fon tronc pouífe des rameaux verts , garnis de

feuill es oblongues , plus étroites que eelles du fola –

num ordinaire ; fa flellr efr une rofette blanche, dé ...

coupée en cinq pointes; il lui fuccede un fruit rond ,

mol , rouge, femblable a celui de coqueret, plein de

fue,

&

renfermant quelques {emences applaties, d'un

. gOlU fade. Cette plante eft cultivée dans les jardins.

( D.

J.)

STRYME,

(Géog. anc.)

viUe de Thrac:e, felon

Hérodote,

l . Vi

l.

&

Etienne le géographe. Suidas

fait de

Stryme

ou

Stryma ,

une colonie des Tha{jens,

& une place de commerce, S'il eíl: vrai que c'étoit en–

core une ile, comme il le dit , il falloit ·que cette 'ile

f{'Ir

bien voifine du continent,

a

moíns

qu'H

n'enten–

de une ile du lac d'Ifmaride, qui fépar.oít

Scryme

de

Maronée. On croit que les habitans de cette derniere

ville avoient acquis quelque droit fm

Stryme,

en

qualité de proteéteurs ou de

bienfair~urs

; ce qui don–

na líeu

el

de fréquentes conteftations entr'eux,

&

les

Thaíiens fondateuts de

Stryma. (D.

J. )

STRYMON ,

( G/ag. anc.)

fle uve qui fervoit au–

trefois de borne entre la Macédo!ne

&

la Thrace ,

{elon le périple de Scylax. Pline,

l. IP.

c.

X .

remar–

quela meme chofe;

&

ajoute que ce fl euve prene! fa

fource au montHremus. Le

Stryrnoll ,

felon Etienne

le Géographe , mouilloít la ville d'A,mphipolis ,

&

donnoit le nom de

Stry'!zonii

,

aux peuples qui habi–

toient fes bords.

11

avoit fon embollchure fur la cote

du golfe , qui de-la avoit pris le nom de

Strymonicus

jinus.

Le nom moderne efr

Stromona,

que d'antres ap–

pellent

Marmara, R adini , fjchar.

11

y avoit nombre

de grues fur les bords de ce fl uve ; elles

y

venoient

a

la fin du printems,

&

en partoient

el

la

fin

de l'all–

tomne, pOllr fe rendre fur les rivages du Nil; mais

le

Strymon

eft

~élebre

dans llhifroire, paree que ce

fudur

fes bords qu'une poignée d'athéniens triompha

des Meues, au-travers des plus longlles fatigues

&

des plus grands dangers.

(D.

J. )

STRIMONICUS

SINUS ,

(G¿og. anc.)

golfe de

la

mer Egée, [ur la cote de la Macédoine

&

de la

Thrace,

el

l'occident du golfe Perfique : on le nom-

me préfentement

golfo de Can/efe.

-

STUBN,

ou

STUBEN ;

ou

STUBN-BAD,

(G¿o~.

modo

)

petite vule de la haute Hongri ,aux con fins

du comté de Zoll,

el

trois milles

de:!

Neu-Zoll ,

&

el.

deux de Cremnitz ; elle efr remarquable par {es bains

chauds ,

&

par les mines d'argent

r

de cuivre qu'on

trouve dans des montagnes de fon voifinage, du co–

de l'orient.

Long.

2.7.

3

1•

lato

4 8. 3 7 .

(D.

J: )

STUC

ou

MARBRE

FACT~CE ,

(Are michan.)

le

fluc

ou

le

marb,e

¡i.aice

efr une compoíition dont le

pHitre fait toure la bafeo La dureté qu'on fait lui

donner; les diffi' rentes couleurs que l'on

y

m"le,

&

le poü dont il efr fufceptible, le rendent propre

el

re~r~r

nter prefque au naturelles marbres les plus

pr Cleux.

La

dureté que le pl5tre peut acqu' rir , étant la

~alit '

1

plus eífentielle

el

cet art c'ell auffi la pr -

¡mere

a

1

qu

lle 1 s

uvrieri

doivent s

appüque .

s

TU

Ene tiJpeñd

ábtoÍument

dti.

degr~ d~

ealtlliiltioft

qll

l'on

do.i~

donner ali pl.atre ;

&

comfi'le lá

pietr~

qui

le prod\.llt, cfr

fufc~ptIble .

oe quelqUe petites dlf.-e=

rences dans fa quabté intrinfeque ; fuivant les

diffé"

rens pays oi.! elle fe rencontre) il falIt tihonner

&

étudier le degré de calcination ql.!'il faqt

!tü

d01Hi

r

pour que le platre qlli en viendra prenne le pltUi

gl'and degré de dmeté qu'il eíl: poffible. On ne

pcu~

donner ici de notions fur cette méthode qu'ert

.e

qni regarde le pHtrre de Paris ; ce fera I'affai re des

OllVriers d'eiTayer de calcinero plus ou molns les p iéP

res gypfeufes des autres pays, afin de trollvel' le

plus grand degré de dureté

011

l'on puiífe porter

l~

plátre qn'elles prodniront.

On ca!fe les pierres a pUhre de Paris avec de$

ma~teaux

, en morceaux

a-pell-pn~s

gros comme ud

peLlt

ce'..lf,

ou comme tlne groíre noix. On enfourne

ces morceaux dans un

fOl.lr

que l'on a fait chauffer ,

comme íi o n vouloit y cuire ¡;Iu pain ; on bouch e

Pouverture du four. Quelque tems apres on débcü..

che le four pO\lr en tirel' un on deux ·des petits mor"

ceaux de plátre que l'on caífe avec un marteau.

si.

l'on s'apper<;<:>it que la calcination a pénetr.é jufqu'aú

centre du pet!t morceau ,de fa¡;on cependant gu'

o.ti

y remarque encore quelques points brillans

~

c'ea

une

m~rque

que la calcinat;on efr

¡\

fon point de

perfethon,

&

alors on retire du four promptement

tout

le

pHitre par le moyen d'un rabie. Si dans

la

caifure on remarquoit beal.lcoup de brillans, oll

gu'on n'en remarqnat point du tout , ce feroit une

preuve dans le p.remier cas, que la pierre ne fercit

point aífez calcinée ;

&.

dans le fecond cas , qu'ellé!

le feroi t t rop .

Quoique le platte devienne ttes-dut, lorfqu'il eft

~alciné

a fon point , la furface fe trouve cependan{

.remplie d'une innnité de po res,

&.

les grains fout

trop faci les

¡\

'en détacher pour qu

3

il puiffe prenclre

le poli comme le marbre.

C'ea

pour r emédier

a

cet

inconvenient; que l'on prend le parti de détrempe!'

le pHitre avec de l'eau dans laql1elle on a faí t dif.,.

fOlldre de la colle, qui n¡:mpliífa nt les pores,

&

at...

tachant les grains les uns aux alltreS, p ermet gue

11

pour ainíi dire, on puiife u[er

&

empol'ter la moi-,

tié de chaque grain , ce qui forme le poli.

Cette éolle ea or¿inairement de la ca lle de Flart–

dte; il

y

en a qui

y

melent de la colle de poiílon ,

&.

meme de la gomme arabiqlle. C'efr avec cette eát1

chaude

&

coilée que

1'011

détrempe le platre ; mais

comme le peu de folidité du platre; fuf"tout loff:'

gu'il n'efr point appuyé, demande qu'on doone

un~

certaine épaiífeur aux ollvrages, pOllr diminuer la

dépenfe , on fait le corps de l'ouvrage oule noyau

avec du platre ordinaire,

&

on le couvre avec la

compoíition de plihre dont on vient de parler, en

lui donnant une ligne

&

demie ou deux lignes d'á·

paiífeur.

Lorfque l'ouvrage efr fuffifammertt fec, on tra..

vaille

a

le polir, a-peu-pnes de la meme fac;on que

le

véritable marbre. On employe ordinairement un@

efpece de pierre qui

ea

aílez dífficile

a

rrouver.

Cefr une eípece de

cos

ou picrre

el

aigui{er, qui a

des grains plus hns que ceux du gnh ,

&

qui ne

{e

détachent pas íi facilement de la pierre; la pierre de

ponce peut auffi

y

fervir. On frotte l'Ollvrage avec

la pierre d 'une main;

&

on ti.ent de l'autre une éponge

imbibée d'cau ,avec laquelle on neHoye continuel...

lement l'endroit que l'on vient de frorter , afin d o

ter par le lavage a chaque infrant ce qu.i

a

été err."

port': de la furface de l'ou rage; pour cet effet,

ji

taut laver l'éponge de tems en tems ,

&

la ter:lÍr

tOlljours rempüe d'eau fralche. On frotee en(ult

avec un tampon de ünge, de l'eau, de la craie Oll du

trípoli. On fubilirue

a

cela du charbon de faule,

br

& pa1Té

tres-fin,

ou

meme des marceaux

d~