S T U
STUDIEUX, adj.
(Gram.)
qui aime l'étude. Un
enfant
jludieux
;
un
homm~
fiudieux.
STUDJOLO ,
f.
m.
CHiflo
na!.)
c'eíl ainii qu'on
nomme . Rome un aifemblage ou aiTortim nt de
dlf–
férentes e(peces de marhres , tant amiques que mo–
dernes.
Il
10nt taillés en morceaux minces
&
quar–
r és , polis par un coté. On vend ces rones d'aifor–
timens aux curieux plus ou moins cher,
a
propor–
tion qu'ils íont complets ; cela elt d'amant plus mile,
que les Italiens donnent aux marbres, tant anciens
que mod mes , des noms aífez bi(arres
&
difficiles
a
arranger dans la l!1émoire.
IL
faut {eulement prendre
garde que quelquefois on mele
a
ces colleél::ions, des
marbres faaices , que les Romains favent tres-bien
imiter.
STULINGEN,
(Géog. mod.)
petite contrée d'A1-
lemagne, avec le titre de
Landgraviat
,
daos le
~omté
de Furltenberg,
(m
les confins du l'andgraVlat de
N ellembourg,
&
du canton de Schaffhotúe.
(D .
J.)
STULP1Ni ,
(
Géog. anc.)
peuple de la Libnrnie.
Pline,
l. lII.
c. xxi.
compte ceS peuples au nombre
des quatorze cités qui compofoient la nation. Le P.
Hardouin lit
StLupini,
parce que Ptolomée ,
fil'.
n .
c. x vii.
appelle leur ville :.:.
TA GU'lü1
,
Sdupi.
STUPEUR,
f.
m. engourdiífement caufé par quel–
que bandage qui arrete le mouvement du (ang
&
des
fluid s nerveux , ou par un aff'oibliífement dans les
n erfs , comme dans une paral}ríie ,
fre. Voye{
PARA–
LY lE.
ST PEFACTIF, adj.
(Gram. )
qui engourdit ; il
fe dir des remedes qui donnent de la ílllp ur aux
partí matades ,
&
leur ótent la (eníibiiité. .
T PEF
A
ION,
f.
f.
(Gram.)
engourdiífement
d'une partie qui
la
rend ineapable de mouvement
&
d e {entiment.
Il
fe dit aufli au figuré de l'effet d'un
&rand <tonnement. De·lit
fluprfier, flupifiant, jlup'–
¡.lll
,
IlTlpcur.
S UPIDITÉ ,DÉ ENCE,f.f.(MMec.)c'eílune
mabdic que
1
plupart des gens regardent comme in–
curable , quOiqll les méde ins les plus famellx aífu·
rent qu'on peut la gll ' rir parfaitement, ou du moins
en partie , au moyen de.r mede convenables.
e
He maladi provient de la mau aiíe conforma–
tion du cerveau, ou dtl mau is 'tat des efp rí s ani·
maux , OH d c s deux cau les en{emble.
Les cau{es générales dcla
flupidit,J
font la langueur
des e{prir animallx, l'obltru t ion d s nerfs , leur
hu~
midité ou r
h1
h mcnt, la compreíIioo de
1
ur origi–
ne; c elt pour cela que I'engorgement de fang dans
1
e rveau , les coner 'rion polypeu{es, l'hydroce–
phale,l'a o
1
xi ,la paralytie íont (ui is de la
jiupi.
Jité.
L s edufi plus éloignées [ont la molIeífe des fi–
bre
1
ttr
la. it ' trop gr de,
1
ur
d ' faut
d
reífort,
T
ofin
1"
paiffiíli m nt des humeurs ,
l'aquofi~é
&
l'humidit' la froideur du [ang
des {ucs qUl fer-
y
nt
au. fon ion animale .
>-1,\
i nt que les ens
qtÚ
habitent les monta–
ne les li ux
mar~ cag
ux
&
aqu ux, cellx qw font
ndur i au
t
ravail, qui tranfpi rent plus de e ·tr ' mi–
t "s u
J
la t '\ te, font fon 1i.tjet ala
flupidité.
-la \ ient auffi que ceux qui ont rec;u une ' duea–
tion hon
~l
ui o nt 't ' inltruit dans
1
s belles–
len re ac outumés
a
la r He 'ion, {ont moins fUJ ets
el
la
P: ,úJité
qu le
g
ns ru1l:ique
n qui
1
habitud
la r flexion ne ' < tanr pas form ' e
1
ineapacit ' de
la rd
io n a u lle
u jug mene paroit plu fi n–
flbl ' . 'ailleur
1
ITa
ail
d
't r minantles erprirs daos
1
mu( lid 'rourne de 6br du cer au , qui
, moin
i s deviennenr
• iní' úbl au: ' tr <moulfemens que
ces
ribr produi{ nt an
ux ui De ont pas
af-
d
m'me.
.qu
ans la ' meoee
íi
ot
tOUS
STY
55
1
ceux
ql1i peuvent reveiller les efprits , rétablir
l~
ton
des
fibres,
&
rendre au cerveau (, ofCillation ; mai
ces
moy eos Ont peu d 'etfet dans 1 démene inn 'e,
&
d~ns
la
d~menc~
accident He produite par l'apopl -
Xle, la
1
thargIe
&
la
p
lyfie.
Voye{ ,es l1laLa–
~~
.
STURA, LA,
(Géogr: mod.)
ou la
Sture,
nomcom–
mun
a
trois rivieres d'Italie.
1 0 .
SIura,
riviere du Piémont. Elle prend fa {onrce
dans la parrie orientale de la a11 ' e de Barcelonette,
coule dans le val de
Sture
,
acro{e la ia de oni ,
celle de Foífano ,
&
fe rend dan le Tanaro , au-de{·
fous de la ville herafco.
2
o.
Stura
,
riviere de la province de Turin. Elle
a
fa fource aux coofins du Val de Morienne, dans la
montagne de Gro[caval ,
&
fe jette dans le
Po ,
au–
au-deffous de la ville de Turin.
3°.
Slllra,
riviere du haut Montferrat. Elle na1t
pr' s de Verme,
an
fud-eíl ,
&
vient [e perdre dans
le
PO ,
a
quelques lieues au-deíflls de Ca{a!.·
(D.
J. )
STURIl,
(Géog. alle.)
peuples de la baífe Ger–
manie. Pline ,
L. 1Y .
e. xv.
les compte au nombre des
peuples qui habitoient les 11es
HeLium
&
FLevum-Of–
tium,
entre les embouchures du Rhin.
O~
croit que
ces peup1es demeuroient dans le territoire de Stave–
ren o
STUR JUM,
( G¿og. anc.)
ile de la mer Méditer–
ranée {llr
la
cote de la Gaule de Narbonnoi{e, felon
Pline ,
L. 1JI.
c. v.
C'étoit une des petites Strecades ,
alljourd'hui Riballdon.
(D.'
J.
)
STURMINSTER ,
( G¿og. mod.)
bourg
a
marché
d'Anoleterre, dans la province de Dorfet ,
{ur
la ri–
viere de Stoure , qu'on y paífe fur un pont de pier–
re , au-deífus de Blanford.
STUTGARD ,
(Géog. mod.)
ville .d'Allemagne;
au cercle de Suabe, capitale du duché de. Wirtem–
berg , dans une plaine proche le Necker,
a
6
Iieues
de Tubinge,
a
12
a
l'eíl de Bade; c'eíl la r 'íidence
des dllCS qui
y
Ont leur palais. Elle a trois fauxbourgs,
trois temples
&
cinq port<::s.
Longit.
26.
42.
Lutit.
48. 39 ·
Borthaus
(Martin) naquit dans cene vill en
1499'
n
vouIut établir en
Al!
magne I'ana batiíine ,
&
n'ayant pas réuffi, il revint (a premiere religion,
eníeigna la rhétorique
&
la
th
'ologi , mit au jour
des commentaire [ur plu{ieurs
Iivre
du vieux
Telta~
ment, fut nomm ' profeífeul'
a
Balle ,
&
Y
mottrut de
la peíle I'ao
1
564.
Ja;ger
(Jean-Wolfgang), th 'ologien lllthérien,–
naquit
a
Stlltgard
en
1647,
&
mourut chancelier de
Tubinge en
1720
a
73
ans.
n
a mis au jour eo latín
un grand nombre d'oLlvrag s th 'ologiqlles, qu'on
ne recherche plus aujourd'hlli. Ses
oh~
rvatioos {ur
Grotius
&
Pufendorf ne molltrent pas un homme
v erfé daos le droit de la gu rre
&
de la paix.
( D.J. )
STUYVER , f. m. (
Commerce.
)
monnoie qui
a
cour dans les Provinces-unies
p
Pays-bas, ' dans
quelqlles parties de la baífe llemagne. Elle valit en–
viron deux [ols argent de France, vingt
fluy vers
font
un florin d'Hollande.
TY lE NE
,EA
x,
(Chimie&ALehimie.)
quel–
ques alchimifies ont ainfi nommé les a ides Ol! dif–
folvans
qu
iis mployoient dans les opération .
YOYe{
DI
OL, A "T
&
MEN
T RUE.
TYLE, (
Gramm. R h¿lOriq. E Loq. B L.let.)
ma–
niere d'exprimer fi
s
pen(,' es de vive v oix '. ou par
, rit : les mots tant choifls
&
arrangés lelon
1
loi de
1
harmonie 'du nombre , relau vement
¡\
l'é–
l ' auon ou
a
la íimpli iré du (lIjer qu'on traite,
ü
en r "fu lle ce qll on appe!le
(ryle.
e mOl úgnmoir
al!
rretois
l'
ipuilü
d~nt
on fe
~er"oit pour
'crue
(ur le tablette endUlr s de
clr~.
ai
uill '
O'l
po' tu par un
b
u[, ap laue