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J

STR

2°.

Stftltonicie ,

vilIe de

l'

Afie mineure , pres du

'mont T aurus. Strabon,

L. XII/. p.

000.

l'appelle

Stratoni,ia ad Taurum;

pour la difiinguer de

S trato–

"icie de Carie;

mais on igrwre la pttvince

&

le líen

Otl elle étoit fituée'.

(D.

J.)

,-

STRATONIS

INSUL.A,

(

Géogr. anc.)

ile du

golfe Arabiq,ue, [elon

Str?b~n,

l.

~I/I.

p .

670"

&

Pline,

l.

l/l.

p.

29.

Elle,etolt vers

1

embouchure de

ce golfe ,

&

dans le golphe meme.

(D.

J.)

STRATOPEDARCHA,

(Hifl. des Emp. grees.)

chef de la g-arde tzaconienne ou lacédémonienne,

que les fucceífeurs de Confiantin entretenoient

<lU–

pres de leur per:{onne. Cette garde étoi"t armée de

hellebardes ,

&

revetue de cor{elets qui avoient des

tigures de lions ; elle portoit une capote de-drap ,

&

{tu la tete un capuchon; leurs

pil{!.úcia

éroient

a

ce

qu'on croit des maífes d'armes, ou des banderoles

attachées au bout d'un javelot.

(D.

J. )

STRATOR; (Antiq. romo

)

ce mot déíigne quel–

quefois un officier de l'armée , chargé de veiller flUX

chemins, pour que rien n'arretat la marche des tron–

pes ; en conCéquence, il faiCoit 'raccommoder

les

ponts, applanir les hauteurs, couper les bois incom–

¡nodes ,

&

di{po{er toutes chofes pour le paífage des

rivieres.

Quelque(ois

[trator

ne défigne que l'officier chargé

de prendre {oin des chevaux que les' pro"vinces four–

niífoient pour l'u{age publico

Enlin

Irata r

figniuoit dans les derniers tems , l'é–

cüyer qui tenoit la bride du cheval de l'empereur, &

l'aidoit

el

monter deífus; c'étoit le meme homme que

les Grecs nommoient

ana.boleus.

(D.

J.)

STRATOS) (

Géog. ane.)

1

0.

ville de Grece dans

l'Acarnacie, fUT le fleuve Achéloiis. Thuc,ydide,

Liv.

!l.

p.

1.54. dit que

Stratus

efi une

tr~s

- grande

ville de l'Acarnanie, & plus bas, en décrivant le

cours du flevve Achéloiis , il ajoute que dans la hau–

te Acarnanie , ce

fleu~

arro{üit la viUe de

Stratus.

Tite-Live nous apprend que cetre viUe étoit tres-for–

te; il la met dans l'Etolie , parce qu'elle étoit aux

contins de eette contrée, qui étoit féparée de l'A–

~arnanie

par le fleuve

Achéloi.is

: d'ailleurs les bor–

nes de ces deux contrées ne furent ras toujours les

memcs; la puiífance des Etoliens s'étant accrne , ils

étendirent leurs frontieres aux dépeFls de leurs voi–

fins. Strabon,

l. X.

donne la fituation de

S tratum ,

& '{a difl:ance de la mer: car il dit que pour arriver

a

eette

ville , il falloit naviger deux cens fiades

&

plus

fur le fl euve Achéloiis.

2°.

Fleave de I'Hircanie ;

c~étoit

un de ceux qui

prenoientleur {ource au mont Caucafe; {elon PI" ne,

i.I/I.

e. xv}.

ce fleuve que' Ptol0mée ,

l.

l/l.

e. ix.

nomme

Str.aton

,

venoít de la Médie , couloit par le

pays des Anarins ,

&

{e jettoit dans la mer Ca{pien–

Íle.

(D.

J.)

STRAUBING,

(G/O! .

mod.)

ville d'Allemagne,

au cercle de Baviere, {ur le D anube , capitale d'un

petit territoire, auquel elle donne len 110m,

a

huir

lieues au-deífous de Ratisbonne; les Autricruens ra.–

ferentfes fortitications en 1743.

Long.

29 .

40.

taút.

4 8.

.51.

Naogeorgus

(Thomas ), naquit en 1511

el

Strau–

hing,

& mourut vers l'an 1578.

Il

entendoit afrez

bien le grec ,

&

traduífit de cette langue en latin di-

rs traités de Plmarque, Dion,

Chry[ofiom~,

&

les lettres de Syn 'fius.

11

tit auíli des poemes en vers,

qui ne plai{ent ni aux Catholiques romains, ni aux

protefians qui ont un pea de gollt. Tel eft celui qui

~

pour titre ,

BeLLum papijlicum.

Il

le publia en 1553 ,

{X le d 'día

el

Philippe landgrave de Heífe.

Il

compoúl

des trag 'dies dans le meme efprit, entre autres Con

Pamm:zchius ,

& Con

Mercator,

le Marchand con–

" rti,

car cette demi re

a

été traduite en

fran~ois ,

T()m~

XI/.

STR

545

&

imprimée en 1591; le 110m aIlemand de

N1\oa

or-

gus, étoit Klrchmaier.

(D.

J.)

"

~TR~

VICO

Oll

STRAVICHO ,

(G/ogr. mod. )

peut.e vdle de la Turquie européénne, dans la Ro–

mame, .aux contins de la Bulgarie , [ur le bord de la

mer Nou-e, au fond d'un golfe de meme nom entre

M; {embria

&

Si{opoli.

(D.

J.)

,

S:rR~~,

LA,

(G/og. mod.)

&par les Allemands,

¡(lag,

nVlere de Hongríe , dans la parrie feptentrio–

nal~

,de la Traníilvanie, qu'elle ano{e pour fe perdre.

en!lI1te dans la fÍyiere de Muros, vers

les

co 16ns de

la I-Iaute - Hongne; c'efi la

S

argetia

des anciens.

(D.J.)

~TRE~E~,

(Géog. mod.)

petite ville d'Allema"

g.ne

, en SJ!éhe, dans la pfincipauté de Bríeg, fur la

rlVlere<;!'Olaw.

(D.

J.)

~!RELIT~,

(Hifl. de

Ri~ffze.)

milice de Ruffie;

'caílee & abolle par le czar Pierre

I.

au iujet el'une

gr~?de

rébellion qu'elle excita dans Con empíreoLa

1mhce des

Strü ús,

comme celle des Jani1I"aires" dif–

po{a qlleIquefoís du trone de Ruffie, & troubla l'état

r.re

{que

touj~urs

alltant qu'elle le foutint. Ces

Smf–

Las

compo{olent le nombre de quarante mille hom–

mes.

C~u x

qui

é~oient

difper{és dans les provinces;

{ubfifiOlent de bngandages; cellXde Morcou vivoient

en bourgeois, ne {ervoient point ,

&

pouífoient

a

l'exces l'infolence. Ennn apres plufieurs révoltes ces

~tr~Lit~ m~rcherent

vers M:0fcou

pen~ant

que le czar

\ e(Olt a Vlenn,e en 1698 ; lis formerent le deífein de

mettre Sophíe {ur le trone , & de fermer le retour

el

un. czar, qlli oía violer les ufages, ' en o[ant s'inf–

tnme chez les étrangers. Pierre infiruit de cette ré–

volte, part {ecrettement de Vienne , arrive

a

M {_

cou ,

&

exerce {ur la milice des

Strélits

un

ch¡¡time~t

terrible; les prifons etoient pleines de ces malheu–

reux.

Il

en tit périr

de~lx

mille dans les fupplices, &

leurs corps refieren t deux jours e!xpo{és fu\" les grands

che~in,s.,

Cette {évérité étoit fans exemple ; ce prin–

ce eút ete {age de condamner les chefs

a

la mort &

deJaire travailler

~es ~utres

aux ouvrages publics,

car

Clt

furent autant d hommes (erdus pour lui

&

pour l'état; &la vie des homme doit etre

co~ptée

pour beaucoup:> (ur - tout dans un pays pre{que dé–

(ert,

&

qu

par conféquent la population d@mande

tpus les {oiris d'un légiílateur. Le czar au contraire

ne montra dans cette occaúon que de la fureur ,.

par la multitude des {upplices ; il caífa le corps des

StréLits,

&

abolit leur nom; ce qu'il pouvoit faire en

les di{per{ant dans fes vafies états,

&

en les occu–

pant

a

défriche~

des terres.

H:fl.

d, L'empire

de

l~llJlie

par M. de Voltalre.

(D.

J.)

STRELITZ, (

Géog. modo

)

petite ville d'Allema–

gne, en Siléfie , dans la principauté d'Oppelen,

él

4

lieues environ de la ville d'Oppelen, entre les

rivie–

res deMalpenaw

&

de Kladinitz.

(D.

J_)

STRENGENBACH

~

STRENGBACH,

LE,

(Géog. mod.)

riviere de France, dans la haute AI–

{ace. Elle prend fa fOllrce pres de Sainte-Maríe ame

Min~s,

& {e perd dans le Fecht.

(D.

J. )

STRENGNES, (

G/og. mod. )

petite ville de Sue–

de , dans la Slldermanie , fur la rive méridionale du

lac Maler , &

a

15 lieues al! fud - ouefi d' Upfa!. Le

roi Charles

IX.

ea: inhumé dans la cathédrale.

Long.

3.5· 14.

tato

.59 .

28.

Peringskiold

(Jean )

,

{avant antiquaire fll édoi ,

naquit

a

Slrengnes

en 1618,

&

mournt en 1720,

agé de 102 ans ; c'étoit le patriarche des homme de

lettres.

Il

a mis au jour de bealLx & grands ouvrages

pendant le cours de cette longue

vi~.

O.n lui doit en–

tre autres celui qui efr imitulé ,

Hifl.or

a

regum

flp–

tentrionalium,

& qui forme 14

V?l.

m

-foL.

Yoy~{

le

pere Nicéron,

M¿m.

d~s

IlOmnus

iLtr:(lres ,

t.

l.

p.

oo.

&fuiv .

(D. J.)

STRÉNIE ,

1:

f.

( Mythot.)

nom d'une déeife des

ZZ7.

/