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STR

hon, dans ron hiftoire naturellc de Lancaíhe,

n¡~

que les

jlrata

{oient plaeés {uivant les regles de la

pe{anteur;

&

il ob{erve que dans ce pays-Ia les cou–

.ches {ont arrangées ainíi; d'abora un lit de mame,

enCuite trois lits de pierre, enCuite un lit de mine de

fer , enCuite un de charbon , enluite qllelqlles aurres

lits,

enCuite un autre lit de eharban ,

6,::.

Cela

détermina

M.

Derham

el

faire une recher–

che plus exaéte {ur cette matiere : en eñet, en

1712

il fit fouiller la terre en différens endroits, mettant

a

pard es 'différens lits,

&

enCuite i! dét rmina bien

exa12ement leur pefantellr (péeifique. Le réfultat fut

qu'en un endroit les lits étoient par degrés fpécifi–

quement de plus pefans en plus pefans,

él

me{ure

qu'ils alloient en-avant; mais dans un autre endroit,

il ne

pllt

pas appercevoir de différence dans les pe-

{anteurs ípécifiques.

_

'

En ayant donré avis

él

la fociété royale,

M.

Hauksbée qui en eíl: l'opérateur, re<;ut brdre d'exa–

miner les lits d'une mine de charbon , qui étoit creu–

fée

a

la profoncleur de 30 lits.

I1

a donné dans l es

Tranfaétions philofophiques une table de l'épaiífeur

&

de la pefanteur {pécifiqlle de chacun de ces lits :

&

la conféquence qui en réfidte, efr qn'i] parolt

évi–

demroent que les différens lits ne iont point rangés

par ordre de pefanteur, mais pu:.-ement au bafard

comme i!s fe {ont trouvés melés.

VoyC{

VEINES,

CHARBON.

STRAT A , (Géag. anc.)

contrée de la Syrie;

ce pays , dit Procope Períicor;

l .

JI.

c.

j.

eÍt proche

de la vil1e de Palmyn: ;

&

il eÍt tellemcnt brl'lé du

{oleí! qu'il ne produit ni blé, ni ubres.

(D.

J.)

STRATAGEME ,

f.

m.

( Art milit.

)

ru{e de guer–

re , ou artifiee pour furpre:ldre

&

tromper l'ennemi.

Ce mot vient du grec

üTpa..n/H~

, je

commande

une

ar–

mée

; les anciens emploY9ient be?ucoup les

Jlratage–

m es ;

mais les moder)1es fon t la guerre plus Ollver–

temeet; Polyen

&

Fronrin ont falt une

~olleaion

des anciens

¡tra,t{/g~mes

de gliene.

Vaye{

RUSES MI–

LITAIRES.

Chambcrs.

" STRATARYHMÉTRIE, f.

f.

(Taé!iq.

milit.)

c'eí'l:

l'~rt

de ra)1ger en pataille un bataillon

(ur

une

figure géométriqu€ .donnée,

&.

de trouver le nom–

bre d'hommes que contient ce bataillol) , {oit qn'on

les voie de pres, ou q

" ~I'lles

voie de

10~11 .

(D.

J.)

STRA):'ARITHMO, ETRIE ,

en gume,

efi

l'an

de tirer le

pI<

n d'une armée entiere , on de partie

d'une arm e fons quelque figure géométriq ue,

&

d'exprimer le nombre des iOldats qu' He contient,

fur la figure, de meme qu'il efi

[ur

le ten'ein , ou pro–

che les uns des alltreS, ou

a

quelque diftance dou–

née.

Harris.

Ce mot efi formé du grec

üTpa.70'

,

a.rmée,

a..pIB¡.t?' ,

nomére ,

&

¡.t:7pOV ,

mejitre. Clzambers.

Ce mot n'ef1

point

d'uiage , an-¡TIoins en Fra(lce. (

Q )

STRATEGE, Cm.

( Antiq. grec ¡.

&

MédaiUes.)

U"Iyx-7W>'C\;

<;'efr dans D 'moithene le nom du général

d'armée chez les Arhéniens. Tous les ans {ur la fin

de l'année , les Athéniens en 'li{oient dix pour com–

manci.el'

leurs armées ;

&

cette éleé1ion fe fai{oit Óans

le pnyce, en meme

t

ros que celle des magiílrats.

, Le mot de

'17pa..7li,,¿,

vint infeníiblement

el

détigner

tout chef, tour {up 'ricuT; il arriva meme qu'on don–

na ce nOlTl

a

des ho:nm -s qlÚ

exer~oient

des eh rifes

purement ci iles Otl facrées. On trouve dans les a{tes

des apotres ,

ch.

xv}. v.

20 .

ce mot emp!oyé pon

fignitier les magiftrats d'une ville

, r.a..¡

r,¡¡PO(ilt',

017(,

d,,,–

'T~L, 7G~f

üTpt:t.71t

~Í>,

c'eíl:-a-dire, ,-

les anzenant

d~vant

les

magiJirats. '

R marqu z

at11Ii

que le mot

trTFa..-;¿"

d'OH efrdéri\'é

,"pa..

') " ,

ne

figl

ine pas roujour une

armte,

&

qu'il

d

fi

ne quelquefois plufic:lll's gens aífembl

's,

&

des

(p

é!:2

eurs

omm dans l' éhe de Sophocle ,

y rs

750.

.

STR

Enfin, dans les f:ecles [uivans, lor(qu'on voulut

déf:gner

u~

général ,d'armée ,on ne fe {er'loit plus

du mot

u~pG/.7)j/,d,

,

fen l, dont [a fignificarion étoit

de~

~e,m~e

t:op vague; mais ?n fe :rit contraint

d'a~outer

t

7TI 71l1" , ,,,,Al.!JV,

pour la

c1eter~l1!ner

&

la refirel11dre

Cette pratique parut d'autant plus néceíTaire , qll'au '

général'at de l'armée , on joignit plufieurs autres

char~

ges qui n'étoieht nullement militaires, teI¡es

qu'é~

toient l'édilíté

&

l'intendanee des grains.

On

VOlt par ce détail que le mot

trTea..7~/,O~

a rCerll

deux fignifications, l'une mi[itaire,

&

l'atltr~

civi[e ;

c'eíl dans cette derniere fignification

~

qu'il efi enJ–

ployé

{m

les médailles des villes greeques, pOli!'

défigner un magifirat dont la charge répondoit

el

celle de préteur. Le,nom,

d~

cette magiílrature pa!'la

de la Greee en lome, ou

11

{e communiqua

~

plu–

fi eurs villes d'A fie; les Gnes , dit Vaillant,' ont en

des arcl;ontes

~our

magiíl:rats,

&

le.s

aH~res

des

Jlra."

teges.

L expreíllon de ce L.1Vant antlqualre ne parOlC

pas exaéte dans la généralité , {uivant la remarque

de

M.

l'abbé du Bel!ey ; paree que quelql1es villes

'~'nt

ell l'une

&

l'autre magiftratllt-e, l'archontat

&

le

Jlrat!gat.

M, Spanheim cite pour exemples,

I~s

villes

d'ApolIonis en Lydie ,

&

celle de Milet. Illeur fc!Ut

ajollter la ville de Sardes, comme il parol!

p3r

un

méclaillon de Caracalla,

&

par une médaiIle

d'Ota~

cir

a.

Le

jlradgat

étoit 3nnuel,

&

comme

il

y a

voit

dans

une

ville pll1íieurs archor.tes ,

i1

Y

avoit auBi

plulleurs

jlaug~s

,

ou préreurs. (

D.

J.)

,

I

~T~

A

~ÉGIEN

,

,MOIS, (

Ca~endri:r.

)

le

moisJirtz;

t~g~en

erolt le nenVleme d_s

B~thymens

;

~l rép~q~

aOlt,

{elon quelqt:es chronologJites , au mOlS de Mai

dl:

calendrier julien

&

grégorien.

(D.

J.)

STRATEGUES ,

temu

d~

Marine ancienne,

C'é4

toient des officiers chargés de nommer les triérar–

gues.

Voye{

TRI ÉRARGUES.

.STRATELATE ,

f.

m.

(Empire greco

)

nom d'un

officier

d~

guerre du ten'1S

de

l'empire gree. Zozime

&

Jormandcs en padent,

&

il parolt

qué

c'étoit lé

commandant des troupes <1l'un canton dans une pro':'

vince.

(D.

J.)

.

STRATFORD

au

STRETFORO ,

(G/ag. ,;'ad. )

bourg

a

marché, d'Angleterre, dans \Varvick.shire'

fur l'Avon" qu'on y paffe

{m

un fort heau oont

d~

pierre de taille de quatorze arches , confiruit'aux dé–

peps de Hugues Clopton, maire de Londres

qui

voulut laiBer a la patrie ce monument de (on

;ffec~

tion.

n

n'ya pas long-tems qú'on montroit enéore

dans ce bourg , la

ma~fon

oll

Shakefpeare

(Guillaume)

étoit mort en 1616; on

la

regardoit m' me comme

une

curio~te

du

pay~,

dom ,les habitans

regrettoien~

la defiruétlOn ; tant lis font ¡aloux de la gloire de la.

n~iífa~ce

de ce géni,e fnhli?le , le

p~us

grand qu'9!}

connolÍI'e dans la poeGe dramatique.

11 vit le jour

¡\

Str,u,/ord

en 1564, fon pere qui étoit

un gros marehand de laiije) ayant dix enfil11

dont

Sha:kefpeare étoit l'ainé, ne put lui -donner cl'autré

éducation , que de le l1ettte pendapt queloue

telTI~

dans une école publique, pour qll'il fu'vir en'tuite ron

commerce. Ille ma:ia

a

l'ifg d,e dix-íept ans !lvec

l~

filie d'un riche payían, 9ui faifoit vdloir Ion bien

daos le voiíipage de

Sttáifard.

Shakefp are

je~ne ~

&

abandonné

a

lui-meme ', vit des l]peftins, vint

íi

Londres,

&

nt

eonnoiífance avec des comédiens. Il

entra dans la troupe,

&.

s'y diilingua par on

g'éni~

tourné naturellement au théatre, finon comm grand

aB:cmr, du-moins comme excellent auteur. Ce {eroj1t:

u n plaifir pour un homme curieux des anecdotes dll

théatre anglois, de favoir qudle a été la premiere

j

)ie.ce

de cet aureur ; m rs c'eil: ce, qu'on

,i,gnor~.

Oh

ne {ait pas non plus le tems precls qu

11

qUItta le

théatre pour vivre

rrang~lÍllemcnt;

on (ait {eulement

que ce ne fut qu'apres Pannée 16IO.

:

Plnueurs 'de {es

pie~es

furent repréfentées -devar..c

,.