-ri-lufienrs 'fiec1e:s , -élle n'en a P0int en a'atrtres qne
"les
ducs.deHolfiein.
(D,J)
.STOURE
LA ,.(
Géog. mod.)
iI
ya
qu.atre rivieres
.<le ce nGm -en Angleterre,
&
qu'ii faut bien dif..
l inguer.
La premiere
qu".i
efi.lapr1ncipale ,
&
qu'Ofl Rom–
me encanglois
Stower,
[ort de l'extrémite ct>r.ientale
du comté de Suffolk., paffe entre cette provmce
&
-celle d'E!Tex ,
&
v.a [e jetter dans l'Océan par
u.ne..1arge embouchme ,
pr.esde Harwich.
"La [ec0J1de., qu"on nomme-La
p.¿tÍte Stoure,
en an–
.:gloisStof·t,
#pare la
pr~vince
d'Eífex, du comté de
.Hartford
<t
&
fe .p.eFrl <lans le
l.ey.
La.troiíieme fort ·clu comté de W'¡'lt, traverfe!a fo–
'ret de
Gil:l.ingl<am ,
&
conle au [ud iu[qu'a Stour–
-rniníl:e.r, oil on la paíle {ur .un ,pont de pierre; en[ui–
le elle tourne au.fud-efi,
&
[e perd 'dans la baie de
~~
.
, La quatrieme, 'en latin
Soarus,
,pre.ndfa fource
·dans
la.1Hovince.deLeieefier, couI.e au nonl, entre
<-e
niilÍtedans le c0mté de Nottil'lgham, oü apres avoir
.baign.é S.tanford, eHe va {e perdre dans la Trent.
.(
D.l.)
STO\V-MARKET ,
(Géog. mod.)
ville -d'An–
'gleterre., dans la province de Suffolk , avec droit de ,
-marché , [ur.!'O
[we.lJ; e'efr ,me ville riche par [es
manufa&lres
d~étoffes.
-(
D.
J.)
.
STO\V-O.U-THE-WOULD
~
(Glograph. mod.)
bourg d'Agg.leterre , dans Glocefrer-shire, allx eon–
fins du C0mté de \Var"wick
~
entre les rivieres d'E–
venlode,
&
.de \Virrdrush. Ce bourg, bati {ur une
.éminence,
8{
expofé
ti.
la fureur des vents, efi re-
marquable pal' [a íituation ,[u.r l'ancienne voie T0mai–
.ne, pavée de groífes pierres,
&:
eonnue fous le nom
·vuIgaire de
FoJlé-way.
(D.
J_)
STOWER
LA,
(Geogr. modo
)
riviere d'Angle–
terre , au comté de Kent ; e.lle y prend {a
[OUTC~
,
&
·.coulant au norcl , fe partage en deux bras PQur en–
-·trer dans la rner ; elle forme oe cette maniere une 'ile
:célebre , nomrnée
Thanet. .voye{
THANET.
(D.
J.)
. STOZKOW.,
(-G éog. mod.)
petite ville d'Alle–
.'magne elllSiléGe, fur la Viíl:.ule., entre Uíl:ronie
&
:Ruclzica; elle a [es (eigneurs particuliers. .(
D.
J. )
STRADISME ,
f. ¡:n..
terme de Chirurgic,
ma)lvaife
:confonnat-ion des yeux, qui coníiíl:e dans une direc–
,tio.o d.épravée du globe de l'cei'l? qui rend
l(nt~he
,
'qm falt regarder de-l'ravets ,
[Olt
en-haut , foit en–
bas , [oit fur les c()tés.. L'on eonvient aífez générale-
'n:
ent que. cette indifpoíition dépend de la eontrac–
tlOn de quelques mu[cles de fceil,
&
du reHlchement
~e
leurs ,antagorriíl:es,
&
qtte les .mufcles contraél:és
tu-ent le-globe de leur coté, pell.dant que les mufcles
'relachés
ce.d~nt
a
leur aétion.
011
do~ne
pour preu–
ve
~e
ce [entunent, que
le~
en,fans [ont fujets
el
de–
''Vemr 101lches , par la faute de ceux qlli les placent
dan~
leurs berceall::',
,Iile_.
maniere qu'ils ne voyent la
l umIere , ou certams
obJet~ r~m~rquables,
qu'obli–
quement; les mu[cles habltues a cette contraél:ion
s'y
~ffermiífent
&,
tO;I~nent
toujours les yeux de e;
-cote-la.
Po~\r
y remedIer , on change la íituation des
enfan~
, on met du cóté oppofé .les objet9 qui les at–
-tachOlent; on leur met des mouches de taffetas
gommé, pour lem faire tourner l'ceil de ce coté.
Paul d'
~gi~e
.a
i~venté
un marque qui COuvre les
yeux ,
&
OH
11
n y a que deux petits trous corref–
pondans au centre de la vue , pour recevoir direél:e–
ment les .rayons lnmineux: e'efi ce que les moder–
n.esont nommé
béJicles.
M. de Butron a parlé du
Jlra–
biJi.ne,dans les mémoires de l'acadéinie royale des
SClence~,
&
a con[eillé d'obliger les enfans de fe re–
,garder !ouvent- dal1s .un miroir, afin de [e redre.ífer
la
v~e.
Antoine Maitre-Jean, fameux chirurgien
&
<>cl~I~íl:e. ,
prétend ,9ue le
jlr~bifl,ne
ne dépend pas
.s.e
t
athon des mufdes, malS d une mauvaue con-
S T. R
formation de la cornée tranfparente, }?lus tournée
d'un coté que de l'autre ; que c'efi un VIce naturel
irréparable ,
&
que to:us les moyens propofés poU:
rendre la vlle droite
a
ceux qui l'avoient de travers
ont été fans effets. Cette matiere offre encore
u~
ehamp
a
des ob[ervations tres-utiles.
(Y)
STRACCIA-CAPPA
,(
Giog. mod.)
petitlacd'I_
talie, dans l'état de l'Eglife , a1\ patrimoine defaint
Pierre, entre le lac de Bracciano
&
celui de Bacano
e,nviron
a
deux milles de chacua de ces lacs. G'ell
le
Papirlus
,
ou
Pa,pirianus Lacus
des anciens..
STRACTION,
f.
f.
arme
dJmprin:erie.
il fe
dit
particulierement lorfqu'on ote avec une pointe quel.
ques lettres d'une forme déj a imprimée, pour en re–
mettre d'autres
a
la place, qui aient été leffivées, afin
de les imprimer en rubrique,
&
que l'encre noire
ne gate-point la. rouge. En
généraljlraélion,
qu'il
faH'
droit dire
extraBion,
fign·~fie
tirer un caraétere cu t:u
qlladrat, pour les remplacer par d'autres.
(D.
J.)
STRAFFORD,
(Géog. mod.) Voye(
STRATFORD.
STRAGENICK, f. m.
(Hifl. mod. )
c'eíl: le nom
.qu'on donne en Pologne
a
un officier général qui
commande l'avant-garde de l'armée de la républi–
que.
STRAGONA,
(Géog. mod.)
ville de la Germanie;
felon Ptolomée,
¡iy.
JI.
chap; xj.
Quelques favans
eroyent <jtle
c~efi
aujourd'hui Po[nanie ou Pofen,
ville de Pologne. Il efi du-moins certain que Pofen
efi fort ancienne.
STRALEN,
(Géog. mod.)
viUe des Pays - has;
dans le haut quartier de queldre, entre Gueldre
&
Venlo. Les Fran<;ois s'en faiíirent en 1672,
&
en rui–
neren! les fortifieations.
Long.
.2.5 •
.50.
Latit.
'sI •
.26•
(D.
J.)
,
STRALSUNDE,
(Géog. modo
')
ville d'Allema–
ghe, dans la Poméranie ultérieure, fur la cote de
la mer Baltiqne , vis-a-vis líle de Rugen..Elle fut ba..
tie par les Danois l'an
121 l' ,
devint enfuite libre,
irhpériólle,
<Se
'cIn[éatiqne ; c'eíl: aujourd'hui une des
fortes villes d'Allemagne,
&
la plus coníidérable du
cercle de la haute - Saxe. Elle jQuit du privilege de
battre monnoie, de nommer le gonverneur de l'ile
de Rugen,
&
de ne rien fournir lor[que l'Empire eíl:
en guerreo
Long.
3/.
I
o.lat.
.5 4.
:lO.
(D.
J.)
STRAMONIUM,
f.
m.
(Botanique. )
TOllrnefort
établit douze e[peces de ce genre de plante,
&
nom–
me pour la
premien~
celle qui eH
a
}leurs
bl~ches
&
él
fruit rond épineux.
l.
R.
H.
1 I
8.
datura pericarpiis
ereélis, ovatis
"
Hort. dif. 55. en anglois,
the round
thorny fruéled appie,
&
vulgairement en fran¡¡ois,
pomme épineufe:
fa racine
ea
groífe , bl<l:nche, fibreu–
fe, lioneufe, annuelle. Elle pou.ífe 1Jne tlge
a
la hau–
teur de trois piés, quelquefois meme
a
la hauteur
d'un homme , groífe comme le pOllce,.ronde, creufe,
divifée en .pluíieurs branches.tant [Ol.t pen velues:
fes feuilles font larges, anguleufes, pomtues, re.ífem–
blantes
a
celles du folanum, mais beaucoup plus
crrandes' placées alternativement , finuées fur leurs
bords .:rtachées
a
des longues queues , molles, graf–
[es, d':m verd foncé, d'un'e puanteur exécrable
&
a.ífoupiífante.
Sa fleur eíl: une grande c10che blanche, {outenue
par' un calice oblong, .découpé dans le haut en cinq
dentelures, ayant dans le p1ilieu cinq étamines,
él.
{ommets jaunes , applatis.
l"
Lor[que cette fl<:ur efi paífee,
111Ul
fllc;ede Qn
fmit eomme une nOlX commune, encore vetue de
fa premiere écoree, prefque rond,
~arni tout-au-to~r
de pointes courtes , gro.ífes, peu
pIquant.es;
~e
fruIt
dans fa maturité s'ouvre en quatre partles egales,
féparées par des cloifons men:tbraneufes,
01\
[ont. at–
tachées pluíieurs femences nOlres, un peu applatles,
{fW01blables
a
un petit rein ,d'un
gQtt~
dé.fagréable_
On cultive eette plante dans les Jardrns ; on la