S T
o
~medes
de cet ordre (ont propres
a
guerir plufieius
maladies de l'eílomac.
L
1ais une ob(ervation plus édairée
'a
appris auffi
qu'un grand nombre de ces incommedités étoien't
tres-efficacement combattues par les remedes rafrai–
chiífans
&
par les remedes reUkhans, c'eft-a-dire.,
<{u'en .cherchant par le ratonnemen¡ des remedes
pour chaque cas particulier, il faUoit (e rewurner
dll có-té des rafralchiífans
&
des reHl.chans , aHfh-bien
,que
du coté 'des toniques)
en
,forte
qu'~n ,
pourra
laiífer,
Ú
l'onvettt.pouroberr
a
lu[ag~,
le tltre dejo-
1l1t!Chiques
aux remedes toniques, maiS
en
ob[er am
que ce ne [ont pas les [euls
9ui
í?i~nt
propres aux
I
atfeétions de
l'
efromac, ou bien ddhngner les
jlqma.
di.ques
en
jiomac/Uqlles
touiques ,
&
en
.fl.rmuichif/uu
raftalchiífans
&
rel.ilcbans.
Au
reae
~
qUOlque les ab–
(orbans remédient quelquetois tres-direétement aux
aneél:ions de l'efiomac, nous ne les comptons point
¡parmi les
flomac!úques,
paree qu'il efr évident c¡u'ils
n'operent
130int
du tOllt fm l'organe merne,
íi.lrl'e–
llomac ,tandis que l'aaion des autres parolt évidem–
ment {e porter uniqueOlent [ur les [olides.
Les
jlomaclúques
tant rafralch.iífans
&
rdachans
'que toniqucs , n'étant,
comm~
'nous l'avons infinué
d
'ja ,
que ces remedes génératL';: eonfidérés quant
,1.
llle
de leurs elrcts
parti~lI:i~rs"
f10US
ne {:aurions
indiq uer ici ces remedes
&
en expofer la narure.,
fans répéter abfolument
&
inutilement ce qui en efi
dit aux articles rafralchiírans; reltlchans,
&
toni–
ques_
Voy-e{
ces nrúcles.
STONE, f. m, (
Poids
d'Angle'tme.
)
poi.dsdont
»5
boltchers C!.nglois fe (ervent pour pe{er
la
viande
'qu'iis débitent. Le
jione
ell: de <kuit livres d'avoir du
poids , c'efr-a-dire, de la livre
la
plus pe[ame des
deux, dont on
íe
{ert en Angleterte : cette
I~vre
dl:
de feize ooces,
(D.
J.)
.
'
STONIl.HENGE ;
(Anti~ui'lt-
• .)
-c'eíl ainí'i que les
¡\ncrlois nomment
un
m.oímment finglllier qui fe voit
rlall~
les plaines de Salisbury ,
a
environ deuy. lieues
de eette ville. Ce monument efr compofé de quatre
rangées de pierres brures d'une grandeue éno!me,
placées circulairement.Qnelques-unes d'e ees plenes
ont
vingt
piés de hau
~llr
{ue [ept de lar,geur,
&
e~
fOlltiennent d'alttres placées hori({)ntalement; ce qlAl
forme comme des l:nteaux de porte; l'on préfume
que toutes les autres pierres étoient anciennement
liées les unes aux ¡¡utres ,
&
ne
formo~ent
qu'un feul
édínce.
La
gr~¡ndeur
de
ces
pierres
&
la difficulte ql1'il
y
etlt etl
a
les tranfporter
a
caufe de l'énormité de leur
poids. a fait G:roire qu'elles étoient compo(ées,
&
que les anciens avoient le (ecret d'un óment au
moyen duque! avec du fable ou de petites pierres, ils
enoient
a
bout de faire des maífes tn!s-CQnúdéra–
bies: -iais cette rai(on ne paroit point déciúve, vu
que le Egxptiens avoient trou'.'é le m<?yen de faire
venir de tres-loin des maífes de pierres bien plus COI1-
iiclérablcs qu'aucune decelles dontee monurnent a?–
gloi eíl compo!e; d'ailleurs en ·examinant le gram
de ces pien'es; tout le monde demtwre convaincu
qu'elles (ont naturelles.
Les antiquaires anglois (ont partag<fs (ur les u(ages
auxc.¡uel cer édifice a
11\1
(ervir. Quelques-uns croient
qlle c'étoit un temple des dmides Oll prcerres des an–
cicns Bretons' d'autres croient que
~'étoit
un tem–
ple des Romains dédié
a
CrelllS
OH al! ciel, paree
qu'il 'rait déeouvert; d'antres croient qde c'éroit
un monument éle é en l'bonneur de Hengiíl fameux
béros danois, qui conquir l'Angleterre; d'autres en–
fin croienr que c'étOit un monumenr élevé par
Au–
r 'ius Ambrofius,
fondés [ur ce que le nom latin de
ce lieu eíl encore
mons Ambrojii_
•
L faller, dans ron
Introdllaion
a
l'hifloire de
D a–
n
mark ,
nous apprend que les anciens peuples du
no~a ~Iev~"¡t:nt
[ur des co![ine's, {oit \Mttúelles
í0í'l:
arl:iHC1etles, des
al1~els
"EJ.uin'étoient
'éompo(~s qu~
de rochers dreífés fur la 'P0inte"
&
quí fervoi'ent
de
bafe
a
de grandes pierres piates qui formóient les
rabIes. Quelques-uns de ces autels é toicnt entomé!;
d'un double rang de pi'erres énerme's , q'ui environ"
noient a\lffi la colline meme (ur laqu-elle ces ·é1lttel!;
étoient placés. On voit encore une (emblable en'–
ceinte dans l'ile de Sélande ', Olt ces pierres ónt
d&.
etre apportées de fort lo'in,
&
Dar un travéÚl énor–
me;
flir
qilbi
M.
Mallet remarq{te que
de
tout
tems liz
Juperfli.úolla imagirzéqu'on nepo.ulIoit
IfOnimrla
clir/inite
qll'en
faifalll 'pour
elle des
ifpeces
de
tours
de
force.
Le
m eme ameur
o~ferve
eRcore qüe dans les lieux oh
le!>
peuples du nord faifeient l'éleétion de lellrs rois.,
on tonnoit une enceinte compo(ée de douze rochers
placés fur la pOifite
&
pel'[3endiculairement , au
mr–
lieu de{qllels il s'en élevoit
un
plus grand
qt1e
les an–
I
tres ,
(Uf
teql{e1 on mettoit un fiége ponr le roi; les
aut-re:> pietres (ervoie?-t de barriere entre le peuple
:&f
iUl.
On trouve trol3 de ces monumens groffiers;
l'UIl
pres de Lllnd en Scanie, l'autre
a
Leyre
en
S¿.
lande,
&
le troiúeme -pr'es de Vib0rd en
J
utlande.
Il
-ya lieu de troire que te
jlonelrMge
des Anglois fervolt
.a
quelques ufages
fem~lables
, qui étoient commu
1'S
aux Bretons
&
aux ancíens D anois , ou qLre ces
d
r–
niers avoient apporté eh
Angleterre~
lorfq u'ils' en
6-
i"ent la conouete,
STONG,' (
Géog.
med. .)
rivi'ére
de
Suede,
dau'S
la province d'Ofirogothie, qu'elle fépare en delLX
parties • eile fe rend dans le lac de Roxen, pres
de
Lin"koping.
(D.
J.)
.'.
STONI
~
(G/og. anc.)
penples des Alpe3, Stra'–
bon,
l. Ir.
p. 204.
les joint-avec 1-es
Lep(}l1tlni
&
les
Tridmtini;
&
Tite-Live,
epúo"n,
l. LXii.
dit
que
l
~onful
Q_
Mar~ius
les (ubjugua. Ils (ont nommés
Stceni,
&
mis au nombre des Liguriens,
dan~
l'inf–
cription des triomphes du capitole, rapporrée par
Gruter,
p.
2.98.
de
tigllribus
Stamis.
lls tÍroient fans
doute lellr origine des Liguriens,
Olt
ils avoient une
origine commune avec eux. Les
S"toni
étoient aufli
apparemmer¡t compris [ous le nom général des
Eu–
ganei.
,
dontia capitale eíl appellée
S COIlOS
par Pline,
6.
iN.
c. xx.
Etieooe le géographe connoí't une ville
nommée
5&0'!-os,
&
la
donne aux Lig\.lriens. On ne
Ülit poinr préci(ément le lieu
Oll
habitoient les
Stóni;
Cluvler les place par conjeéture all voiíinage dllJ leú–
ve
Clujius,
au nord du lac Edrinlols.
(D.
J.)
•STONY-STRATFORD, (
Géog.
modo
)
bourg
d'Angleterre , dans Bttckinghamshire, {ur le 15oi-d dé
rOufe. C'efr tin grand
&
beau bourg; ou
fe
derit un
des meillel\rs marchés de
la
province; fon nom lui
vient de trois chofes : la premiere, de ce que tOllteS
les maifons
y
[onr d_ pierre de taille; la (econde,
paree qu'il eíl (ur l'ancíenne voie militaire, autre–
ment (ur un chernin battu, pavé autrefois par les Ro–
mains, qtt'on nomme aujourd'hui
WazLing-Streat,
&
dont on voic encore quelques refies hors du bourg;
la troifieme , parce qll'¡l eíl {itué pres d'un gué
dé
l'Ou(e.
Cependant, comme la riviere n'ell: plus guere
guéable dans cet endrolt, on y a conílrnit un ponto
De l'auere coté de la riviere, il
Y
ílvdit áncienne–
ment une place appellée
Laaorodum
S
qui tiroit (ori
nom de (on gué pierreux; car en langue galloif, ,
leclt
úgnifie une pierre ,
&
rlzyd,
un gué; mais la
place n'eíl plus,
&
il n'y reile 'lu'un víllage, nommé
Pafsham,
tJour marquer que c'etoit un líeu de paífa–
ge.
Stony-Stratford
eíl toujours •un lieu de grand
abord, paree qu'il efr (ur la roúte de Londres, att
nord d'Angleterre.
(IJ.
J.)
TOOR - JO KARE,
(Idolá/ríe
des
Lapom, )
dieLl des Lapons idolatres; il5 croyenr que tous les
ahimaux,
&
en particulier les
b~res
(autages )
COin·