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134

S

T O

fér.ent

de

1a

flole

des Romams , car é'efi pr-.oprement

les extrémités de la longue robe que portolt le grand

pretre des Juifs; & ú TOR

.v~ut

remonter

a

l'origine

de la

[lole

du grand pretre ¡wf, 'on la trouvera dans

,la

Génefe , ou l'on yerra que Pharaon voulant éta–

,blir Jofeph, intendant de l'Egypte; il le fit revétir

<l'une robe de fin lin, appellée

¡tola hiffina.

On trou–

vera encore que les robes qui furent difrribuées aux

;fre~es

.de Jofeph font nommées

jloles,

ainú que la

.robe neuve dont fe para Judith pour tromper Holo–

,pherne.

(D.

J.)

.

. STOLHOFFEN,

(Géog. mod.)

petite ville d'Alle–

magne , au cercle de Suabe, dans le marquifat de

Bade, proche la rive droite du Rhin ,

a

6

lieues au

nord-eil: de Strasbourg. Les Allemands y furent for–

cés dans leurs lignes par les Frans:ois en 1707.

Long•

.;d. 24.

lato

48. 3

o.

(D. J.)

STOLPEN , PIERRE DE,

(Hij!.

nato Lieholog.

)

-en allemand

jlolpen[lein;

c'efr le nom qu?on donne

a

une pierre de touche ou

el

une efpece de

hafaltes

'<lui fe trouve en Mifnie; elle efr

femb~able

él

du mar–

bre noir ou gris par fa couleur , malS fa forme eft

'tres-finauliere; elle fe trouve en crifraux ou en co–

lonnes prifmatiques , qui fQnt ou pentagones ou he–

xagones, ou eptagones , ou

o8:~gones;

quelquefois

meme il y a de ces colonnes qm ont la figure d'une

folive équarrie'. Les furfaces

~e ce~ p,rifm~s

font unies

.&

liífes, comme fi elles aVOlent ete pobes. Ces co–

lonnes prifmatiques font .placées perpendiculaire–

ment les unes

a

coté des autres comme des tuyaux

<l'orgue; elles s'élevent d'environ

16

ou

17

piés au–

deífus du fommet d'une montagne;

&

ces pr.ifmes

ou colonnes fervent ' de fondement au

ch~lteau

de

Stolpen,

qui efi bati précifément au-deífus.

M. Pott qui a examiné cette pierre, dit qu'elle efi

d'une tres-grande dureté; elle ne fait point effervef–

cence avec les acides,

&

l'a8:ion du teu ne la 'c@n–

'venit point en chaux. Ce favant chimifre conje8:u–

re , que c'eft une terre argilleufe comme c«Ile de

l'ardoife combinée avec une terre ferrugineufe qui

fait la bafe de cette pierre; fans aucune addition un

feu tres·violent peut la changer en une fcorie noire

ft

dure, qu 'elle donne des étincelles lorfqu'on la frap–

pe avec un briquet, quoique dans fon état naturel

elle ne faífe point feu. Cette pierre eft de différen–

tes nuances, elle eft ou noidhre ou d'un gris de fer

ou d'un gris de cendre; en frottant un métal deífus

.elle en prend la coulem , & plus elle eft noire , plus

elle efr propre

a

fervir de pierre de

touc~e.

Voye{

la

Litlzogéognojiede

M. Pott,

Yoye{

auffi

l'aruele

TOVCHE

(pierre

de ).

STOLPE~,

(Géogr. mod.)

ville d'Allemagne , au

<:ercle de la haute Saxe , dans la Poméranie ultérieu–

re, fur la riviere de meme nom,

a

30

lieues au hord–

ouefi de Dantzick ; elle dépend du roí

De

Pruífe.

Long.

34.48.

lato

.54.42.

(D.

J.)

STOLPEN, LA,

(Géog. mod.)

ou la

Stolpe

;

rivie–

're d'Allemaane, dans la Poméranie ultérieure, au

duché de

Va~dalie

; elle fe forme de divers ruiífeaux ,

&

fe perd dans la mer Baltique.

(D.

J.)

STOLPMUND , (

Géogr. modo

)

petite ville, ou

plutot bourgade d'Allemagne, dans la Poméranie ul–

érieure, au duché de Vandalie , vets

I'

embouchure

de la Stolpe, qui lui donne fon nomo

(D. J.)

STOMACHIQUE, adj.

en

Anatomie,

ce qui ap–

partient

el

l'efiomac.

Voye{

EST0MAC.

STOMACHIQUE, adj.

(ThérapeutÍque.)

ou reme–

de approprié aux

mal~dies

particulieres de l'eftomac;

car l'eftomac étant fUJet comme tons les alltres orga–

nes, aux ma!adies

uni'Verf~Iles

ou communes, teHes

que

l'inflammati~n ~

les dlvers

genre~

de.tumeurs ,

&e.

¡:\

des mala¡;hes propres ou

partl~uü~res

; fa–

voir, ceHes

qtú

ont rapport

el

fa c<;>nftltutlOn,

&

el

{es fonétioos propres;

&

les maladie6 '0Illlnune·s fe

S T O

traita.nt

touJours par les remedes généraux

ou

com":

muns; reftent. feulement les. maladies particlllieres

au:,~uelles

pUlífent convemr les remedes appro-

pnes.

'

Les maladies propres de l'eftomac font pour

1

pl~part ci~.s

affe8:i?ns

légere~ ~ui

ne peuvent qU'etr:

mlfes au

ra~'8 de~ 1~"commod1t,es.,

quoiqu'elles foient

fouve.nt

tres -

DplDla~res

Ejx.

tres-lmportl~nes

; ce font

des VIces dans lc,s digefhons,

&

des vIces qui pour

refrer dans l'ordre eles maladies propres de l'efro mac

doivent. ne dépendre d'aucune caufe manifefie

&

notamment

exclu~e

tOlH:es

l~s

conformations

cO~tre

nature, tous les VIces orgamques ou des folides

&

ces maladies font outre les digefiions pénibles

&

les

digefiions fougueufes; font, dis-je, les douleurs

011

coliques d'eftomac,

&

les vomiúemens habituels.

Ce n'efi abfolument qu'aux maladies particulieres

<le l'efromac ainfi

circonfcri-~es, ~ue

les remedes

{lo.

machiques

font vraiment confacres. On les emploie

toujours dans la vue de rétablir le ton naturel, la fen.

íibilité naturelle , l'a8:ivité naturelle, de réveiller le

jeu , de remédier

el.

la pareífe ,

el

l'inertie', au

rel~che­

ment de cet organe, ou bien au contraire d'émouf–

·{er fa trop grande fenfibilité , de diminuer fa teníioll

contre-nature, de modérer fa trop grande aétivité

I

ere.

de fuppléer le trop fell d'énergie des fucs

digef~

tlfs, Oll leur trop peu d abondañce, de leur rendre

leu_rs

feves

de corriger leur acidité , leur ficreté .

leur

hileJ{ence,

de les adoucir , de les épaiffir; ou

a~

contraire , de les rendre plus fluid es ,

&e.

toutes in–

di<;at~ons

déduites ,comme on voií', de vices fort oc_o

cultes

~

dirigées

¡:\

des opérations pour le moins aufli

peu comprifes, du-moins fon peu évidentes ,annon–

cées tout-au-plus par quelques effets , mais .'une

ma~

niere tres-éloignée.

Quoiqu~ l.e~.vices

des digeftionsFoient allez

géné~

ralement divlfes en dellx efpeces,tres-oppofées qu'oll

exprime commllnément par le relachement contre

nature, & par la trop gl'ande teníion;

&

qu'on

f>'r

ut

fe repréfenter en effet par ces deux états oppofés;

&

qu'ainfi les

jomaehiques

duífent etI'e partagés auffi en

deux claífes ;, celles des toniques

&

celles des relfi–

cha1)s; cependant comme il a été obfervé dans

l'arti–

el,

DIGESTION,

p.

1002.

col.

2.

&

1003.

c6)l.

l.

que

rien n'eft fi bifarre que les affe8:ions propres de l'ef–

tomac,

&.

rien de fi,équivoque que les fignes d'apres'

lefquels on prétend communément déduire le carac–

tere des deux claffes générales de ces affeétions; rien

auffi

,d~

moins,

con~~nt

eI?'

Médeci~e,

que les regles

de detalls fur

1

admlmfrratlOn des dlVers

jlomaclziques

auffi comme íl efr obfervé dans l'endroit que nou;

venons de citer. L'unique maniere d'employer utile–

ment les divers

jlomachiquef

dans les cas ou ces re–

medes font indiqués en général, c'eft l'empyrifme

OH le tatonnemem : ce dogme général efr cpnfirmé

entr'autres obfervations par ceHe - oí ; favoir, qu'il

n'efr pas rare de voir des maladies de l'eftomac call–

fées par des amas d'acide , ou pour le moins accom–

pagnées de ce fymptome, guéries par l'ufage du lait,

ce qui dément formellement les deUle dogmes les

plus rec;us de la do8:rine courante fm ce point; car

les 'acides de l'efromac font regardés comme un des

índices les plus clairs de fon relachement, de fa foi.–

bleífe ;

&

le lait tient le premier rang parmi les re-:

medes relachans.

Au re11e, foit que par un préjugé tres-a'ncien

&

tres-répandu , les remedes fortifians, échallffans, to–

niques, foient généralement regardés' comme amís

de l'efiomac , & comme capables de remédier

el

tous

ces dérangemeRs, les

flomaclúqlles

proprement dits

font tous pris dans la claífe des remedes fortifians,

échaufFans , roniques, ou meme tous les remedes

fortifians échauffans toniques font en meme tems

regardés comme

jlomaeh.iques;

&

en effet, tous lei