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S
T O
fér.ent
de
1a
flole
des Romams , car é'efi pr-.oprement
les extrémités de la longue robe que portolt le grand
pretre des Juifs; & ú TOR
.v~ut
remonter
a
l'origine
de la
[lole
du grand pretre ¡wf, 'on la trouvera dans
,la
Génefe , ou l'on yerra que Pharaon voulant éta–
,blir Jofeph, intendant de l'Egypte; il le fit revétir
<l'une robe de fin lin, appellée
¡tola hiffina.
On trou–
vera encore que les robes qui furent difrribuées aux
;fre~es
.de Jofeph font nommées
jloles,
ainú que la
.robe neuve dont fe para Judith pour tromper Holo–
,pherne.
(D.
J.)
.
. STOLHOFFEN,
(Géog. mod.)
petite ville d'Alle–
magne , au cercle de Suabe, dans le marquifat de
Bade, proche la rive droite du Rhin ,
a
6
lieues au
nord-eil: de Strasbourg. Les Allemands y furent for–
cés dans leurs lignes par les Frans:ois en 1707.
Long•
.;d. 24.
lato
48. 3
o.
(D. J.)
STOLPEN , PIERRE DE,
(Hij!.
nato Lieholog.
)
-en allemand
jlolpen[lein;
c'efr le nom qu?on donne
a
une pierre de touche ou
el
une efpece de
hafaltes
'<lui fe trouve en Mifnie; elle efr
femb~able
él
du mar–
bre noir ou gris par fa couleur , malS fa forme eft
'tres-finauliere; elle fe trouve en crifraux ou en co–
lonnes prifmatiques , qui fQnt ou pentagones ou he–
xagones, ou eptagones , ou
o8:~gones;
quelquefois
meme il y a de ces colonnes qm ont la figure d'une
folive équarrie'. Les furfaces
~e ce~ p,rifm~s
font unies
.&
liífes, comme fi elles aVOlent ete pobes. Ces co–
lonnes prifmatiques font .placées perpendiculaire–
ment les unes
a
coté des autres comme des tuyaux
<l'orgue; elles s'élevent d'environ
16
ou
17
piés au–
deífus du fommet d'une montagne;
&
ces pr.ifmes
ou colonnes fervent ' de fondement au
ch~lteau
de
Stolpen,
qui efi bati précifément au-deífus.
M. Pott qui a examiné cette pierre, dit qu'elle efi
d'une tres-grande dureté; elle ne fait point effervef–
cence avec les acides,
&
l'a8:ion du teu ne la 'c@n–
'venit point en chaux. Ce favant chimifre conje8:u–
re , que c'eft une terre argilleufe comme c«Ile de
l'ardoife combinée avec une terre ferrugineufe qui
fait la bafe de cette pierre; fans aucune addition un
feu tres·violent peut la changer en une fcorie noire
ft
dure, qu 'elle donne des étincelles lorfqu'on la frap–
pe avec un briquet, quoique dans fon état naturel
elle ne faífe point feu. Cette pierre eft de différen–
tes nuances, elle eft ou noidhre ou d'un gris de fer
ou d'un gris de cendre; en frottant un métal deífus
.elle en prend la coulem , & plus elle eft noire , plus
elle efr propre
a
fervir de pierre de
touc~e.
Voye{
la
Litlzogéognojiede
M. Pott,
Yoye{
auffi
l'aruele
TOVCHE
(pierre
de ).
STOLPE~,
(Géogr. mod.)
ville d'Allemagne , au
<:ercle de la haute Saxe , dans la Poméranie ultérieu–
re, fur la riviere de meme nom,
a
30
lieues au hord–
ouefi de Dantzick ; elle dépend du roí
De
Pruífe.
Long.
34.48.
lato
.54.42.
(D.
J.)
STOLPEN, LA,
(Géog. mod.)
ou la
Stolpe
;
rivie–
're d'Allemaane, dans la Poméranie ultérieure, au
duché de
Va~dalie
; elle fe forme de divers ruiífeaux ,
&
fe perd dans la mer Baltique.
(D.
J.)
STOLPMUND , (
Géogr. modo
)
petite ville, ou
plutot bourgade d'Allemagne, dans la Poméranie ul–
érieure, au duché de Vandalie , vets
I'
embouchure
de la Stolpe, qui lui donne fon nomo
(D. J.)
STOMACHIQUE, adj.
en
Anatomie,
ce qui ap–
partient
el
l'efiomac.
Voye{
EST0MAC.
STOMACHIQUE, adj.
(ThérapeutÍque.)
ou reme–
de approprié aux
mal~dies
particulieres de l'eftomac;
car l'eftomac étant fUJet comme tons les alltres orga–
nes, aux ma!adies
uni'Verf~Iles
ou communes, teHes
que
l'inflammati~n ~
les dlvers
genre~
de.tumeurs ,
&e.
¡:\
des mala¡;hes propres ou
partl~uü~res
; fa–
voir, ceHes
qtú
ont rapport
el
fa c<;>nftltutlOn,
&
el
{es fonétioos propres;
&
les maladie6 '0Illlnune·s fe
S T O
traita.nttouJours par les remedes généraux
ou
com":
muns; reftent. feulement les. maladies particlllieres
au:,~uelles
pUlífent convemr les remedes appro-
pnes.
'
Les maladies propres de l'eftomac font pour
1
pl~part ci~.s
affe8:i?ns
légere~ ~ui
ne peuvent qU'etr:
mlfes au
ra~'8 de~ 1~"commod1t,es.,
quoiqu'elles foient
fouve.nttres -
DplDla~res
Ejx.
tres-lmportl~nes
; ce font
des VIces dans lc,s digefhons,
&
des vIces qui pour
refrer dans l'ordre eles maladies propres de l'efro mac
doivent. ne dépendre d'aucune caufe manifefie
&
notamment
exclu~e
tOlH:es
l~s
conformations
cO~tre
nature, tous les VIces orgamques ou des folides
&
ces maladies font outre les digefiions pénibles
&
les
digefiions fougueufes; font, dis-je, les douleurs
011
coliques d'eftomac,
&
les vomiúemens habituels.
Ce n'efi abfolument qu'aux maladies particulieres
<le l'efromac ainfi
circonfcri-~es, ~ue
les remedes
{lo.
machiques
font vraiment confacres. On les emploie
toujours dans la vue de rétablir le ton naturel, la fen.
íibilité naturelle , l'a8:ivité naturelle, de réveiller le
jeu , de remédier
el.
la pareífe ,
el
l'inertie', au
rel~che
ment de cet organe, ou bien au contraire d'émouf–
·{er fa trop grande fenfibilité , de diminuer fa teníioll
contre-nature, de modérer fa trop grande aétivité
I
ere.
de fuppléer le trop fell d'énergie des fucs
digef~
tlfs, Oll leur trop peu d abondañce, de leur rendre
leu_rs
feves
de corriger leur acidité , leur ficreté .
leur
hileJ{ence,
de les adoucir , de les épaiffir; ou
a~
contraire , de les rendre plus fluid es ,
&e.
toutes in–
di<;at~ons
déduites ,comme on voií', de vices fort oc_o
cultes
~
dirigées
¡:\
des opérations pour le moins aufli
peu comprifes, du-moins fon peu évidentes ,annon–
cées tout-au-plus par quelques effets , mais .'une
ma~
niere tres-éloignée.
•
Quoiqu~ l.e~.vices
des digeftionsFoient allez
géné~
ralement divlfes en dellx efpeces,tres-oppofées qu'oll
exprime commllnément par le relachement contre
nature, & par la trop gl'ande teníion;
&
qu'on
f>'r
ut
fe repréfenter en effet par ces deux états oppofés;
&
qu'ainfi les
jomaehiques
duífent etI'e partagés auffi en
deux claífes ;, celles des toniques
&
celles des relfi–
cha1)s; cependant comme il a été obfervé dans
l'arti–
el,
DIGESTION,
p.
1002.
col.
2.
&
1003.
c6)l.
l.
que
rien n'eft fi bifarre que les affe8:ions propres de l'ef–
tomac,
&.
rien de fi,équivoque que les fignes d'apres'
lefquels on prétend communément déduire le carac–
tere des deux claffes générales de ces affeétions; rien
auffi
,d~
moins,
con~~nt
eI?'
Médeci~e,
que les regles
de detalls fur
1
admlmfrratlOn des dlVers
jlomaclziques
auffi comme íl efr obfervé dans l'endroit que nou;
venons de citer. L'unique maniere d'employer utile–
ment les divers
jlomachiquef
dans les cas ou ces re–
medes font indiqués en général, c'eft l'empyrifme
OH le tatonnemem : ce dogme général efr cpnfirmé
entr'autres obfervations par ceHe - oí ; favoir, qu'il
n'efr pas rare de voir des maladies de l'eftomac call–
fées par des amas d'acide , ou pour le moins accom–
pagnées de ce fymptome, guéries par l'ufage du lait,
ce qui dément formellement les deUle dogmes les
plus rec;us de la do8:rine courante fm ce point; car
les 'acides de l'efromac font regardés comme un des
índices les plus clairs de fon relachement, de fa foi.–
bleífe ;
&
le lait tient le premier rang parmi les re-:
medes relachans.
Au re11e, foit que par un préjugé tres-a'ncien
&
tres-répandu , les remedes fortifians, échallffans, to–
niques, foient généralement regardés' comme amís
de l'efiomac , & comme capables de remédier
el
tous
ces dérangemeRs, les
flomaclúqlles
proprement dits
font tous pris dans la claífe des remedes fortifians,
échaufFans , roniques, ou meme tous les remedes
fortifians échauffans toniques font en meme tems
regardés comme
jlomaeh.iques;
&
en effet, tous lei