e_
o
M
Gompoforde
tes dettes avec fes creanciers';on paf–
íer
av.eceux u n contrae, fairEnm accommodement,
en obtenir une renúfe ou du tems pour ¡>ayer.
. .
ompoflr
~me
foinm_e totale_,
foi~
de la
r~cette,
fott
de
la depenfe, 'fott du firuto d ttn compre, en
'termes de teneurde livres, c'efiajoftter enfemble les
iommes
qui font tomes ces
p~rti~s
d'un
~ompr7,
les
c alculer,
&
par diverfes operatwns anthménques
1
voir a quoi toutes ces chofes fe montent.
D tawnn.
.Je Comm. de TrJv.
&
de Chámb.
COMPOSITE,
rerme
d'
Arclutea. Voyc{
ÜRDRE'.
COMpOSITEuR, f. m.
(Jurifp.) a"iiable compo–
Jiteur ,
.efr celui c¡ui eít choifi par les parties pqur ju–
ger leur diférend, 6u póuf le terminer
,3,
Vaoúable
!don l'équité ' fans erre
a~raint
a
u~ . r~gueprs dt~
úroit ni de la forme,
~
la dlfférence
~e
J.:arb¡tre c¡m
c:loit juger (elon les lois.
Voy•{
ci-deva~¡t
AitBLTftE
&
ARiliTRATEUR.
(A )
C OMPO SI TE UR : quoique
compofttion
fe dife
¡
odans tous les Arts libéraux ,
comp~tmr
ne fe dir gue–
re qu'eQ.
M uftque
& \'n Imprimerie; c'.efi celui qui
compofe ou qui fait la
c~wpoíition. V~y·~
au
m~t
CoMPOSITION, une efqutlre des connotif'ances ne–
celfaires pour favoir comp'ofer. Ce n'efr pas e':'core
~lfez
pour faire le bon
comp~teur.,~oute_ la
(ctence
poffible ne fuffit point , fans le geme qm la mee en
ceuvre: quelque effort que l'on puilfe faire, _il fa':'t
erre né pour ce t art' autrement
011
n'y fera
¡amat~
ríen que de médiocre.
I1
en eil du
compijiteur
comme
du poete: !i fon afire en n ailfant ne !'a formé re!:
S 'il
n'a
ret;u
du ciell'injluenceflcrette ;
Pour lui P hmbus
ejl
fourd,
&
P égrzfo
ejl
rétif.
C e que j'entens par
génie,
n'efr point ce gottt bi–
farre & c_apricieux_, qui reme par-tout le _bar?que
& le diffictle, & qm ne fatt embelltr ou vaner
1
~ar
monie qu'a force de brutt ou de dt!l"onnaikes ; e efr
c e feu intéri.e_ur c¡ui infpire fans ce!l"e des
chant~
nou–
v eaux
!k
tou¡ours agreables ; des expreffions v_¡ves ,
n aturelles, & qui vont au
cre~r ;
une
_h~rmo':ue
ptt:
re touchante majefrueufe. C efi ce dtvm gtude qm
a
~onduit Cor~lli,
Vine!? HaíTe, Gluclc-? & Rinaldo
di C apua dans le fanéhlatre de
!'har~lOnte;
Leo Per–
golefe
&
T erradellas dans ce!m de
1
expreffion & du
beau chant.
(S )
C'efr lui qui infpira Lulli dans l'enfance de la
muúque & qui brille encore en France dans l es
opéras
d~
M. Rameau ,
a
qui nos oreilles ont t ant
d'obligation. (O)
COMPOS ITEUR,
dans la pratique del'l mprimerie ,
s'entend del'ouvrier c¡ni travaille uniquement a l'ar–
rano-ement des caraél:eres , c'efi- a-dire
a
la calfe ;
dan~
laquelle il leve, les unes apres ,les autres, 7e
n ombre prodigieux de lettres dtfperf7.:;s
?an~
les dtf·
férens caífetins dont l'a!l"emblage duJgc fmvant la
copie
&
(uivan(_le
form~t
de_íiré,_do,nne les formes
o u planches defrmees a erre tmpnmees.
COMPOS!TION,
en.R hétorique ,
s'entend de l'or–
dre
&
de la liaifon que doit mettre l'orateur dans les
p arties d'un difcours.
,
C'efr a la
comp~tion
qu'appartient l'art d'a!l"em–
b ler & d'arranger.les mots dont le fryle efi formé,
& qui
fe~vent
a le ,rendre cou!anr, I;ger, harmo–
nieux vtf
&c.
D elle auffi depend
1
ordre que les
matie:es d;ivent garder entre elles, fuivam leur na–
cure & leur dignité, conformément a ce f-réceptc
d'Horace commun a l'Eloquence
&
a la Poe!ie.
Singula qutP.que locum te¡uamfortita decenter.
La grande regle
~mpofée p~r ~ic~ron
aux
o~a
teurs quant au chou<
&
a
la dtfinbut!On des parttes
du difcours & des moyens propres
a
perfnader' c'efi
d'y obferver une forte de gr adation en commenc;:ant
par les chofes moins importantes,
&
en s'élevant fue-
T ome III,
,e
o
M
'c.effivement jufqu'a celles qui doivent faire le plus
-c:l'impreffion :
fomper augeatw;
&-
cre[cat oratio. V oy•{
.PÉRIODE
&
DISCOURS.
(G)
•
r .
CoMPOS LTION',
<(Z
Arithmltiqu~:
fuppofons que
I'on ait deux rappoi-ts tels, que 1'am:écédent dn pre–
mier-foit
a
fon
eon(é~uent
, comme l'antécédent du
-fecbnd etl;
a
fon confec¡uent; a!ors o n (aura par
com–
pojition de raifon ,
que la fomme de l'antécédent & du
.co'nféquent du premierrapporr:-, efr.a l'antécédent ou
.au conféquent du .•meme rapport, comme la fomme
de l'a ntécédent: & .du conféc¡uent- du (econd rappor.t
.a l'antécédent on awconféc¡uent du meme -rapport:l
·,Par exemple., !i
A-:' B
¡:
0 :
~' ~>n
aura par
compo–
!fition de raijim
cctte am re
propo.vtt~:>n
A ,+
B
:
~~
ou
:B~-C+D:
C ouD.
(O)
,_
•·
t
CoMPOSITlON DU MOUVEJ,\1'ENT efr la rédua–
tionde plufieurs mouvemens a tm fe
·ul.Lacompojtli'ón
.du monvement a lieu lorfqu'un corps
ef1
poulfé ou
.tiré pat• pluúeurs puilfances
a
la fors.
Voy<{
M0i!~
VEMENT. Ces différcntes puilfances peuvent
ag~r
·toutes fuivant la meme direél:ion ou fui'vant
des~ di~
reél:ions différe_ntes, ce qui produit les !oís fuivan–
tes.
Si un point qui fe
me~1t
¡:n ligne droitc_
eíl:
pon-Iré
par une ou plufieur.s pmlfances
d~_ns
la dtreél:ton de
fon mouvement, il fe. mo uvra tou¡ours dans
1~
m&–
me ligne droite: fa v?telfe feule changera,
c'eft~a;..
Clire augmentera ou din;inuera_to u¡our.s en raifon
des forces impulíives. St les dtreilions font opp·o–
fées , par exemple, íi !'une tend en has, & l'autre
en h-aur la ligne de tendance du mouvement (era
eependa'nt toí\¡our-S la meme. Ma'is ú' les mot¡vemens
compofans ,
ou ce.qui efi
'la
meme cho(e, les
pu~Kan
ces qui les produifent , n'ont pas une m&me direcl.
tion, le mouvement compofé n'aura aucune de.lelth;
direélions particulie.res,mais
~n
at_tra une
autr~
foute
différente , qui Cera dans une _ligne. ou
dr~>tte_
0 11
courbe, felo n la nature & la dneilion parttculiere
des différens mouvemens
compofons.
8i les deux mou vemens
con;p'!(a:ns
font toujours
uniformes, quelque angle qu:ils fa!l"ent
~ntr'eux_,
la
ligne du monv ement
comp,ofo
Cera une ligne drotte.,
pourvtt que les mouvemens
compofans
fa!l"ent tou–
jours le m&me angle : il e n
ef1
tle mem;
ft
!es mou–
vemens ne font point uniformes, pourvu qu tls fotent
femblables, c'efr-a-dire c¡u'ils foient
a:cél~rés
ou re·
t ardés en
me
me proportio n ' & pourvu qu tls falfent
toujours le meme angle entr'eux .
.
Ainfi !i le point
a
(Planche de M éclzamque
~jig.
ó.}
efi poulfé par deux forces de direébons dtfferentes_ ,
f?voir en haut vers
b,
& en
ava~t
vers
d,
tl _efi clan·
que qua nd il
au~a
été en ayant ¡u,fqu'cn .' , tl de.vra
nécelfairement etre monte ¡ufc¡u au pomt
e
de l_a
ligne
e e;
de forte que ft les
mOt~vemens
,
ftt~v ant
a
d
&
a
b ,
étoient uniformes, tl fe
mouvro~t
toujours dans la diagonale
a e c.
Car comme les
lt–
gnes
a
i
,
i
e ,
font toCtjours en proporttOn conflante ,
& que par l'hypothefe le
~ouveme~t, fu~va~t
a
d,
& le mouvement
perpen~Jcul~ue
a ce!
u~-
ct, fo?t
t ous deux uniformes ,
t!
s enfUJt q\le les Jtgnes
a ' ,
i
•
>
feront parcourues
~ans
le meme tems
~
&
qu'~
ainfi tandis que le pomt
a
parcourra
a
<par un
de
fe~
mouvemens, il parcourra en vertu de l'autre
mouvement la ligne
e i.
D 'oit il.s'enfuit qu'il fe
m:>tt·
vera fucceffivemen t fur tous les pomrs
e
de Ja dta–
gonale , & que par conféquent il parcourra cette li·
gne.
e
.
1
li
. .
'
1
D ans
lajig.
ó. on a 1att es tgnes
a',
'e,
ega es
entr'elles c'efi-il-dire qu'on a fuppofé que non-feu–
lement le; mouvemens étoienr·uniformes, mais en–
core qu'ils étoiem éganx.
~epend_a m
la
démon~ra
tion précédente auroit tou¡ours lteu, qua_nd
me~e
les mouvemens, fuivant
ad
&
a b,
oe ferotent ¡>omt
égaux pourvCt que ces mouvemens fuffent umfor;:
'
EEeee