COM
de leur volume qui ell: fouvent plus confidérable'
a
caufe de la pléthore vraie ou fau!Te.
Mais comme dans ces différentes fignifications
que !'on donne aux
complications
des maladies , on
n'y donne pas une idée dill:inae de ce qu'on appelle
maladie,
&
de ce qui en ell: le fymptome, de ce qui
caraaérife une maladie limpie
&
une maladie com–
pliquée ; il paroit plus utile
&
plus clair d'appeller
avec Pitcarne (
élern.phyf. mat!tém.) maladiejtmple,
ce que les auteurs d'infiitution de Medecine appel–
lent
JYmptome ;
&
de donner le nom de
maladie com–
p liquée,
a
cé
qu'ils appellent fimplement
maladie,
c'eíl-a-dire
a
la jonaion, au concours de plufieurs
fymptomes: par-la on évite une grande confulion
dans la Pathologie:
TI
réfulte de ce qui vient d'&tre dit, que la
compli–
cation
dans les maladies n'eíl autre chote que la réu–
n ion des conditions requifes pour former une mala–
die compliquée, dans Jeque! des fens mentionnés
qu'on puiíTe pre11dre ce terme.
Au refie il·paroit que par
maladie cornpliquée,
les
auteurs entendent la meme chofe que par
maladie
cornpofée.
Ga!ien,
lib.
de typ. cap.
iij.
Voy•{
MALA–
DIE.
Cet article
ejl
de M.
o'AUMONT.
COMPLICATION,
(JarifPrud.)
fe dit en mariere
criminelle , lorfque l'accufé fe trouve prévenu de
plufieurs
e
rimes : on dit auffi de la procédure ou d'u–
ne affaire en général, qu'
di<
efl
fort compliqaée,
lorf–
qu'il y a un grand nombre d'objets
&
de demandes
refpeaives qui fe croifenr mutuellement.
(A)
COMPUCE, f. m.
(JurifPrud.)
eíl celui auquel
on impute d'avoir eu part
a
quelque fraude ou
a
quelque délit, foit pour avoir donné confeil,
o~
avoir aidé
a
commettre l'aaion dont il s'agit.
Quand on ordonne quelqu'information conrre les
complices
d'un accufé, on joint ordinairement au
termede
complices,
ceux
defouuurs,participes,
&
ud–
llérens,
pour défigner toutes les difieremes manie–
r es dont les complices peuvent avoir eu partau dé–
lit.
Celui qui eíl
complice
d'un délit ou de quelque
fraude repréhenfible, eíl fouvent auffi coupable que
l'auteur meme du dél it,
&
doit erre puni également;
ce qui dépend néanmoins des circonílances, par lef–
quelles on connoit lf plus ou moins de part que le
complice
a eu
a
l'aaion : par exemple, celui qui a fu
le deíTein qu'un autre avoit de commettre un crime,
&
qui ne l'a pas empeché pouvant le faire, eíl cou–
pable au moins d'une négligence qui approche beau–
coup dudé lit; mais celui qui a confeillé le délit, ou
qui a aidé
a
le commettre, ell encore plus coupa–
b le.
Un homme qui s'eíl trouvé par hafard'en la
c<1m–
pagnie dequelqu'un qui a commis un crime, n'en eíl
p as pour cela réputé
complice,
pourvft qu'il n'y ait
e u en effet aucune parr.
La déclaration ou dépofirion des
complices
ne fait
point une foi pleine
&
entiere
comre
le principal
accufé, ni pour un complice contre un autre; elle
fert feulement d'indice pour parvenir
a
tirer la preu–
ve du crime par le moyen de la quellion ou torture;
&
fi
l'accufé n'avoue rien, il doit etre abfous.
It
fam mcme obferver que la dépoútion d'un feul
~omplic. ,
quand il n'y
a
pas quelqu'autre adminicule
{,e
J>reuvc; n'efl pas fuffifante pour faire appliquer
es
•
1 omP_l«es
a
la queílion; il
faut
du moins en ce
c as a deno!iu·
d d
.
.
O
r
1
on e eux ou
trOIS
compllces.
11
c~cepte
néanmoins de cette regle certains cri–
~es
'· te
que ceux de lefe-majeílé
facrilége con-
JUratron, fr.JttfTe m
·
h '
' {i
'
n-
'
¡
d: olitio d'
onnote, . ere te , & auaffinat, o u
a
cp ,;. •
11
Clun
<omplice
fair pleine foi centre un
aurre.
~Y'(.
a
rus,
Lib.
V.
fim. quajl xxj n 8
&
fiq .
Fachm,
li_b. lX.
cap. lxxxvit¡.
(A).
·
·
·
COt tPUCiü'E,
f.
f.
(Jurijjmtd.)
eíl
la
part que
C O M
quelqu'un a eu
a
la fraude ou au cñme commis par
un autre.
V oye{ ci-devam
COMPLICE.
(A)
. COMPL_IES, f. f. pi.
(Ir'.ft.
ecclif.)
c'eHdans l'é–
ghfe Romame
1~
derniere pa_rrie
~e l'~ffice
du jour.
Elle efl compofee du
Deur m ad¡uronum
de rrois
pfe~umes
fot!s
un~
feule antienne,d'une hY,nne,d'un
ca¡,ntle
&
d
~n.
r7pons bref, puis du cant1que de i–
meon
N
une
dJmllllS,
&
de quelques prieres ou ver–
fets,
d~t Confoe~r
avec l'abfolution, d'unc
orcmus,
&
enfin d _une anttenne
a
la Vierge, avec Ion vcrfct
&
fon oratfon.
On ne connolt pasau jufle le tems de l'inll:itution
de cette partie de l'office, dans
la~llelle
l'Eglife a en
vtte d'honorer la mémoire de la lepulture de Jcfus–
Chrifi, ainft que le porte la glofe,
~ap.
x.
de
alebr.
miffar. tumu!o compltta rtponit.
Ce qu'il y a de certain, c'efl qu'clle étoit incon–
nue dans la primitive Eglife, commc
IQ
prouvc cen–
tre Bellarmin le cardinal Bona,
de pf.1lmod. ch.
:ej.
car
les anciens terminoient leur office
a
none;
&
il pa–
roit meme par S. Bafile,
majar.
,
gular. qu(J!jl.
37·
qu'ils y chantoient le pfeaume
90
que nous récitons
9ujourd'hui
a
complies.
On ne trouve dans T ertullien
&
dans les autrcs anciens nulle trace des
complies :
il eíl vrai que l'auteur des conílirurions apo!loliques
parle de l'hymne du foir,
&
que Caffien décrit
la
pra–
ti~ue
des moi nes d'Egypte pour l'oflice du foir; mais
c'etoit ce que nous appellons proprement
véprts.
Voye{
VitPRES.
V oye{ les anri9. ecclif. de
Bingham,
tome
V.
lib. XIII.
ch.jx.
§
8.
(G)
COMPLIMEN
T,f:m.
(Mora/e.)
difcours par le·
quel on rémoigne de vive voix ou paré rit
~
qucl–
qu'un l'eflime qu'on
a
pour tui, ou la part que l'on
prend
a
quelque chofe d'intéreffant qui tui arrivc.
C'ell ordinairement, ou une fadeur, ouune inutili–
té, ouun menfonge ; ce qtú n 'empechc pas que ce
ne foit quelquefois un devoir.
(O)
COMPLIMENTAIRE, f. m.
rerme de Comnurce:
on appelle quelquefois le
complimemaire d'une [ocié–
té,
celui des alfociés fous le nom duque! fe fait tout
le commerce de la {ociété.
V oye{
So
Cl
ÉTÉ.
Diélion.
du Comm.
&
de Trév.
• COMPLIQUÉ, adj.
(Gramm .)
il fe dit en géné·
ral de tour ce qui contient un grand nombre de
ra~ports , qu'il efl difficile d'embraíTer
&
de conccvo!r
diílinaement.
[J
y a cette ditférence entre une affai–
re délicare
&
une affaire
compli'lule,
que les rap–
ports de la premiere peuvent tltre en petit n?mbre,
a
u
lieu que ceux de la fecondc fonr néceffatremenr
en
rand nombre.
OMPOIX, f. m.
(Fr'.ft.
mod.)
fynonyme
A
ca–
dajlre :
e'
el!: en Languedoc
&
en Provence l'c!tat des
fonds de
e
haque communauré, avec leur eflimarion,
leur qualité
&
les noms de ceux qui les tienncnr.
COMPONCTIO
,
terme de T Mologie ,
doulcur
qu'on a daos !'ame d'avoir
otf~nfc!
Dieu.
Y l!)'e{
CoN·
TRITION.
·r
La confeffion n'efl borrne que quand on a un
VI
repentir, une grande
componflion
de coour.
Voyt{
CONFESS IO
.
.
Componflíon,
dans la vie fpirituelle, a une íigmfi·
cation ¡>lus .!rendue · elle fe prend
non-feulcme~r
'
tr
r •
D.
mats
pour la douleur
'en a d'avoir onen•e
teu,.
(.
auffi pour un fcnriment pieux dedouleur, de mfle •
fe de dégout qui a différens morifs. Les mifcrcsdd la
vi~
le
ddn~e;
ou l'on efl de fe perdre dans le mon
e •
'
"
·
fc
1
s gens de
l'aveuglement des mondams ,
o~r
po
ur eh.
b ten des lujets de
componfl1on. Tre v.
&
Ch.vn· (
~
COMPO ,
E
adj.
wme de B!.tjitn.
On dttune
~r-
'
ll
·
n r
m¿.
ou compo•ce
dure componü,
de ce e qm
Cll <Of
• • _ 11
,
h.
d'un rang
de
parties angulaircs, ou qut
c:-u ce
tque-
tée de deax couleurs.
,
Compon<
te
dtr auffi
générale~ent
d une
b?r~u~c~
d'un pal, ou d'un
fa "compole d d ulC
dt!T~rcn