'768
e o rv1
:reht
lorfque la -dlreél:ion de
l'un~
n'efr pas
direél:e~
Jn-en~
-oppofée a celle de l'autre; comme
l~qu'on
co ns:oit qu'un point fe meut le long d'une hgne ho–
rifontale l:¡Ui fe meut elle-meme verticalement.
V oy.
a
l'artide ·COMPOS1Tl0
DU MOUVEMENT,
les
tois
du.
mouve.ment. compojé.
T out mouvement dans une .¡igne conrbe efi
com–
p o:fé ;
ca·r un c-orps tend de lui-meme a fe mouvair en
ligne droite,
&
il fe meut en effet de cette maniere
t ant q ue -ríen ne l'eR détourne: par conféquent poui'
'iu'il íe meuve en ligne courbe, il faut néceffairement
qu'il foit pouff'é au moins par deux forces a chaque
point de cette courbe.
Yoy•{
FoRCE CENTRALE
&
M o uvEMENT.
T out le monde fait ce théoreme de Méchanic¡ue;
c;¡ue dans un mouvement
compoj"é
uniforme ·, la puif–
lance unique produite par les puiffances
concouran~
tes ' efi a chacune de tes puiffances féparément, coro–
me la
dia~onale
d'un parallélog·ramme, dont chaque
c oté expnme
1-a
direél:ion
&
l'énergie de chaque puil'
fance, efi
i\
chacun de ces cótés. Voy.MouvEMENT
&
DIAGONALE.
(0)
CoM POSÉ,
(penduü ) en M écltanique,
Úo-niñe ce,
lui qui coníiíte en pluíieurs poids ,
conferv~nt
conf–
tamment la meme poíition entre eux
&
la mefue dif–
tancc
-au
centre de mouvement, autour duque! ils
font leurs vibrations·. Ainfi une verge
A B
(figure
2.2.
M éch.)
chargée de pluíieurs poids
B, H, F, D,
qui
font áttachés a cette verge , eft un pendule
compofl,
&
tous les pendules font réellement de cette nature:
c ar dans un pendule meme qui paro1t limpie' c'eft>a–
d ire
compojl
d'une verge
&
d'u.n feul poids, toutes
les particules de la verge font chacune autant de
p oids plaeés
i\
diffe rentes difiances du centre de fuf–
p enlion;
&
le poids mem,e qui eft attaché au bout
n 'étant pas inliniment petit, eíl un
compofl
de plu–
í'ieurs petits poids , dont les diílances au centre de
fufpenlion font réellement différentes. Le probleme
des centres d'ofcillation conlifte
a
trouver les vi–
brations d'un
pendulecompoje. Voy•{
Os
e
ILLATION.
(O)
COMPOSÉ
&
CoMPOSITION,
(Pizarmacie.)
on
nomme
médica1nent co1npoft
ou
compojiúon ,
tout re–
m ede a Ja préparation duque! on a employé pJuliettrS
drogues.
L es médicamens
compofls
font ou officinaux ou
m agiítraux .
•
Le plus grand nombre des préparations officinales
fonr des
compojitions.
L es éleél:uaires, les confec–
tions , les pilules, les empliltres,
&c.
font toí'ljours
des mt!dicamens
compofés;
& les Apothicaires pré–
p are nt des médicamens
compofés
dans toutes les for–
mes fous lefquelles ils confervent leurs prépara–
tions li mpies: ainíi ils ont des firops
compojes ,
des
e aux diftillées
cornpofées
,
des poudres
compofles
,
&c. comme des lirops limpies, des eaux limpies,
des poudres limpies ,
&c. V oyez_
SIROP, PounRE,
E AU D!STILLÉE,
VtN,
EXTRAIT,
&
SIMPLE PHAR–
MACIE,
&c.
Le mot
compofé
s'employe furtout en Pharmacie,
par o ppoíition au mor
jimple,
pour déíigner une pré–
paratJOn pharmacemique, qui porte le nom d'une
des drogues qui entrent dans fa
compojition;
lorfqu'il
e xifie da ns l'art une autre préparation' dont la me–
e~ ~r~gu_e
fai t l'unique in_grédient médicamenteux.
une
fir~
1
~,{~
qu'on appelle
Jirop de gr:-ilnauve compofl
~
rr
1
1 ,. ans lequel, cutre la gmmauve , entrent
aum p u ueurs
·
f.
-
11
¡¡
&
&
,
1
d"ír racmes ,
eUl
es, emences,
c.
Ju o n. e
1 jimguc par cettc dénominacion
du jil'op
~ guz~auve
lmplle'
dans la préparation duque! on
n cmp
O,Y'!
9ue a guimauve.
On n a¡ outc pas l'ép" h
d
,
,
.
,
1t
e re
e
compofl
au nom des
preparan o ns,
compo["'s,
lorfqu'i l n'en exifie point de
~mple
dans 1art ; e efi pour cela q •
0
d"
.
u n ne
u
a pomt
COM
jiro! de-lcarabt co'!'pofé ,
quoique le lirop qu'on con•·
nozt en,Pharmacze fous le nom de
jirop de karabé
foit
compoft.
Au refte, il faut obferver qu'on ne compre point
au nombre des dz:ogues, dont la pluralité confiitue
!a quahté d'!
comp~fl
; _
q_u'on ne compre _point , dis–
¡e ,
e
elle qm Cen d exctpzent, celle qui fa a l'aíl"aifon–
nement ,
e
elle
a
laquelle eft d1ze l'aromatifation ou
la co l?ration dans les préparations aromarifées ou
colore.es; on
n'~
égard qu'a la drogue qui confiitue
o_u quz efi cenfee confiituer la vertu du remede:
amli_on
~ent
a_voir des
t~rops
limpies, c¡uoiqu'on ait
~efot~ ~ecelfa,rement
d eau
&
de ftttre pour mettre
un med1cainent fous cette forme,
&c.
Les juleps, les potions, les
mixture~,
les
apoze~
mes, les bouillons médicamenteux,
&c.
fonr des
compojiti~ns
magiflráles.
~oye{
l:t
~éthode
générale
de proceder aux
compojiuons officznales,
aux
areicfes_
MrXTION (
Plzatmacie ),
&
DrSP ENSATI ON; & les
regles
que le rñedecin doit obferver en prefcrivant
les
compojitions magijlrales,
au
mot
FORMULE
(Phar·
macie).
L'ufage général d'employer áans le tralternent
des maladies des remedes prefqtie to1tjours
compo–
fés,
e!l: fans contredit un des principaux obfiacles
aux progres de cette partie de la Medecine qui s'oc–
cupe de la vertu des médicamens.
Il
ne feroit pour–
tant pas fage de vouloir les abandonner abfolumenf
pour n'employer que les temedes limpies , puifque
l'obfervation eft favorable
a
beaucoup de ces re–
medes
cornpojés
,
& que nous ne favons pas aíl"ez
comment leurs différens ingrédiens fe mod.ifienr en·
tre eux , pour ofer prono ncer qu'une certaine
dro~
gue limpie ponvoit produire le meme effct médici–
nal, qu'nne certaine
compojition.
Ainli quoiqu'il foit
évident que c'efi
a
l'ignorancc' au préjugé, ¡) la char–
latanerie, que nous devons la thériaque, le
diafcor~
dium, les potions purgaúves, les apozemes
compo–
fls,
&c. tant que l'obfervation raifonnée ne nous
aura pas fourni des remedes limpies plus eflicaces ,
ou au moins égalemeJ:lt efficaces
1
il
faudra s'en te–
nir aux remedes
cornpiJfés
cjue l'obfervation empyri•
que aura décla!'é bons.
(b)
COMPOSÉ ;
quantités compofées, . e!' J!fgebre,
fe
dit de l'all"emblage de pluíieurs quanutes hees enfem•
ble par les lignes
+
&
~:
ainii
a +b-e
&
bb - ae,
fo nt des quantités
compofles.
On les appelle
aut~e~ent
quantités co'!'flexes
ou
multinomes,
pour les diil:inguer des quantttes ftmples
ou monomes , lefquels ne conlifient que dans un
terme.
Voye\
MoNOME
&
MULT!NOME.
(O)
COMPOSEES DE SIMPLES,
glandes compojér.s de
jimples ,
en
Anatomie;
font celles
dan~
Jefquelles plu–
fteurs condnits concourent
a
la forne de leur folh–
cule
comme des rameaux veineux, dans un grand
co nci'uit excréteur commun
a
plulieurs
folli~ules.
On
peut rapporter a ce genre les glandeS IO tefhnaleS ' le
trou borgne.
Voy<{
SECRÉTION.
(L)
.
*
COMPOSER, v. aél:. qui
déligne l'aEhonqt~'on
appelle
compoji~ion.
Voy.
C~MPOSIT!ON .
Il _ne
S
ap~
pliqu e guere qn
~ux
produél:io_ns des Arts qm fuppo
fent de l'inventton
&
du o-én1e ; tels que les beaux
Arts,
la Peinture, la Sculptttre, la Méchanique,
~c.
CoM POSER, (
Comm.)
affembler pluíieurs
pafut~es
pou r faire
UJ1
corps, plulieurs fommes pour en
rre
un to tal.
· 1
On dit, dans le fiyle
marchan~,
comP,oJer
a
ca~-
gaifon d'un v aiileau,
compofer
le tonds d
~ffibo~:~que,
compoflr
une fnél:ure; pour déíigner 1a ero a–
ge ou l'affortiment des diverfes marchandtfes dont
on charge un vailfeau, donr on f..i t le. fonds
d'~e
boutiqu e ·
&
de meme
les marchandzfes que 1
on
'
•
'
'
·
e
les mar-
comprend dans un etat ou memorre, qu
chands
appellenrfoélure,
r
.r.
..,.ompoJer