CHA
tnolns importantes que l'on fcelloit de cire jaune;
a
la différence des autres que l'on appelloir
gro.ffi
chancdlcrie de cire vert<. f/oye{
Miraumont ,
orig. de
ia chancellerie;
&
ci-devant grofle
CHANCELLERIE.
C HANCELLERIE DE METZ: le roi ayant par un
édit du mois de Janvier 1633 o rclonné l'établilfe–
rn~m
du parlement de Metz, par un autre édit du
meme mois il créa une
chancelterie
pres de ce parle–
ment, compofée d'un garde des fceaux qtti feroir
un des confeillers de ce parlement , deux audien–
ciers ' deux controleurs ' deux référendaires' un
chauffe-cire, & deux huifliers. Le parlemenr de
Metz ayant éré transféré
a
T oul en 163
6 ,
la
cluzn–
cellerie
fuivi t le parlemenr. Ce meme parlement de
r erour
a
Metz, ayanr été rendu femefrre au mois de
Mai 166 1 , la
chancelluiF
fut augmer.tée d'un ollice
de aarde-fcel, de deux audienciers, de deux con–
trOfeurs, deux
référendaires ,
un
receveur
de
l'é–
m olument du fceau, un chautfe-cire; & trois huif–
fiers aux memes fonélions
&
droirs dont joiiif–
foiedt les autres olliciers ;
&
la rotalité a été difiri–
buée en deux femefues comme les officiers du par–
lemenr.
A
u mois de Mai 1691, le nombre des officiers fut
encore augmenté de quatre fecrétaires du roí & de
quatre huiiiiers. Pour le furplus des fonélions
&
droirs des officiers de cette
chancellerie
,
voy<{
A
u–
DIENCIERS' CONTROLEURS' SECRÉTAIRES DU
Ro1,
CHANCELLERIE PRES LES PARLEMENS.
CHANCELLERI E DE MONTPELLIER, efi celle qui
efr établie pres
la cour des aides de cette ville.
Voy<{
CHANCELLERIE PRES LES COURS DES
Ar–
DES.
ll y a eu encare une autre
chancellerie
établie
a
Montpellier en
1
576 pn!:s la
e
hambre de l'édit; mais
cette chambre ni fa
chancellerie
ne fubfifient plus.
CHANCELLERIE DE NAVARRE,
voye{
CHANCE–
LI ER DE NAVARRE.
CHANCELLERIE DU PALAIS, qu'on appelle aufii
la petite chancellerie,
pour la diilingucr de la grande
chancellerie de France, efr la
chancellerie
particulie–
r e établie pres le parlement de Paris , pour expédier
aux parties toutes les lettres de jufiice
&
de grace
qui fonr fcellées du petit fceau, tant pour les affai–
res pendantes au parlement, que pour routes les au–
tres cours fouveraines,
&
autres jurifdifrions roya–
les
&
feigneuriales qui font dans l'étendue de fon
relforr , foit
a
París ou dans les provinces.
C erte perite
chancellerie
ell: la premiere
&
la plus
ancienne des chancelleries parriculieres érablies pres
les parlemens
&
autres cours fouveraines. On l'a
appell~e
chancellerie du palais,
paree <¡1-t'elle fe rient
a
París dans le palais pres le parlemenr, dans le lieu
ou l'on rient <¡1-Ie S. Louis avoit fon logemenr,
&
fingulieremenr fa ehambre; car fa grande falle étoir
ou efi préfenremenr la tournelle criminelle.
l1 efi a!fez difficile de déterrniner en quclle année
précifémenr,
&
de que!le maniere s'efr formée la
chancellerie du palais.
On
con~oit
aifémenr
<jl-IC
jufqu'en IJ O:!. , que Phi–
lippe le Be! rendir le parlement fédentaire
a
Paris,
&
lui donna le palais pour tenir fes féances, il n'y
avoir point de chancellerie particuliere pres le par–
lement.
On trouve bien que des 1303 il
y_
avoir en Au–
v ergne des chanceliers ou gardes des fceaux qni gar–
doienr le fcel du rnbunal;
&
qu'il y avoit auiii des
1
po trois chancelleries particu.lieres; favoir, cel–
le de Champagne, celle de Navarre,
&
celle des
Juifs; mais cela ne prouve poinr qu'il y eftt une–
chanccllerie pri:s le parlemenr.
Dutillet fait mentían d'une ordonnance de Phi–
lippe le Long du mois de D écembre 13 t6, contcnanr
l'état de fo n parlcment, dans lequel font nommés
CHA
I
17
rrois ma:rres des requeres qui étoient commis pour
répondre les r,equetes de la langt.¡e
fran~oife ,
&
fix:
antres pour repondre les requeres de la languedoc.
C'éroir fur ces requeres que l'on délivroir des let–
rres de jull:ice; entone <¡1-te l'on pem regarder cette
ordonnance comme !'origine de la
chancellerie dupa–
lais
&
de celle de Languedoc, qui efr préfenrement
pres le parlemenr de T ouloufe.
Philippe le Long par une autre ordonnance du
mois de Novembre
1
318, ordonna qu'il y auroir
toftjours aupres de lui deux malrres des requetes ,
un clerc
&
un
!ale,
lef<¡l-tels <¡1-tand le p.arlement ne
t.iendroit poinr , délivreroienr les requetes de jull:i–
ce , c'ell:-a-dire les lettres ;
&
que quand le parle–
menr tiendroir, ils les renvoyeroienr au parlement.
Ils devoient auiii exarniner toutes les lettres qui de–
voient erre fcellées du grand fceau'
&
oes lettres
éroienr aupa ravanr fcell ées du fcel fecrer que por–
toit le chambeUan ; mais cette ordonnance ne parle
poinr du petit fceau.
Sous Philippe de Valois , le chancelier étanr ab.:
fent pour des affaires d'érar,
&
ayant avec lui le
grand fceau, le roi commir ·deux confeillers pour
vifiter les lettres
<jl-IC
l'on apporteroit
a
l'audience;
&
les faire fceller du perir fcel du chiirelet,
&
con–
tre-fceller du fianer du parlemenr.
Pendant l'abfence du roi Jean, les lettres furent
fcellées du fceau du chílrelet de Paris . Les chance·
liers uferenr du petir fcean en l'ahfence du grand ,
depuis l'an tJI 8 jufqu'en r3 8o : ce petirfceau éroit
celui du chiltelet, excepté néanmoins <¡1-te pendant
le tems de la régence on fe fervir du fceau part.icu–
lier dn régent.
Cependanr en 13 57 le chancelier érant de retour
d'Angleterre, & y ayant laiJTé les fceaux par ordre
du roi, on voulut ufer d'autres fceaux que de celui
du charelet ; mais il ne paro1t pas <¡1-te cela eut albrs
d'exécutíon.
Il
y
avoit pres du parlemenr, des l'an
q
t8, urt
certam nombre de notaires-fecrétaires du roi
qui
éroienr comrnis pour les requetes: ils aiiifroient au
fiége des requetes,
&
écrivoient les lettres fuivanr:
l'ordre des maitres des requetes :
ils
ne devoient
point íigner les letrres qu'ils avo!enr eu ordre de ré–
diger, avant qu'elles eu!fent éré lues au fiége, ou
du moins devanr celui des maltres qui les avoir com_.
mandé; & fuivanr des ordonnances de 13 20 , on
voit que .ces _!!Otaires du roi faifoienr au parlement
la meme fonélion qu'a la grande chancellerie. Il éroit
encare d'ufage en 1344, qu'apres avoir expédié les
lettres, ils les fignoierit de leur fignet particulier
co nnu au chancelier ,
&
les lui envoyoienr pour
etre fcellées.
Att mois de Novembre IJ ?O, Charles V.
a
la
pri~re du collége de fes clercs-fecrétaires
&
noraires ,
leur accorda une chambre dans le palais , au coin
de la grande falle dtt Coté OU grand pont, Oll les
maltres des requetes de !'hotel avoienr coutume de
renir
&
tenoienr quelquefois les requetes
&
pla–
cets: il fut dit qu 'ils feroient appareiiler cette cham–
bre de fenerres , vitres , bancs ,
&
autr<:s chafes né–
ceífaires; qu'ils
pourroien~
aller
&
:vemr dans cene
e
hambre quand
il
leur plrurott, écnre
&
frure leurs
lettres
&
écritw;es,
&
s'y a!fembler & parler de
leurs affaires. I1 paro1t que ce fur-Ia le premier en–
droit oit fe rint la
chancetlerie du palais
:
mais dc–
puis
l'inc~ndie a~ri,vé
au pal,ais
~n
16
1
~
,
la
chancel-_
lerie
a éte rransferee dans 1ancten appan emenr de
S. Louis , ou elle cfr préfentement.
Le premier article des ílaruts arretés entre les fe–
crétaires du roi le 24 Mai
1
389 , porte qu'ils feront
bourfe commune de tous les droits de collation des
lettres qu'ils figneroient o u collationneroienr, foit
<¡1-t'elles fuífem ofuoyées par le
r~i
en perfonne ou