IIcJ
~eTe1fort s
..étena fur tout ce qui efl:au-de-la du T age!
>e
elle de Valladolid ayant pour territoire tout ce qm
-cfl:
en-de~
,.a
la réferv.e de la N-av·arre ou
il
y
a
un
confeil fouverain.
La
chancellerie
de Vallado
lid efl: compofée d'un
.prélident q ui d'?it etre hom'!'e.de robe' de feize au–
diteurs de tr01s alcades cnmmels ,
&
de deux au–
n es
po~
la confervation des priviléges des gentils–
hommes, d'un juge confervateur des priviléges de
· .Bifcaie , d'un fifcal , un protefreur, dew< avocats ,
un
procureur des pauvres , un alguazil mayor, un
receveur des gages , quarante écrivains,
&
quarre
portiers. Elle efl: divifée en quarre falles, qu'on ap–
pelle.falle des auditeurs.
Celle de Gren ade n'efr compofée q:ue d'un préfi–
<lent
feize aurureurs' deux alcades cnminels 'deux
autre~
pour la confervation des priviléges des gen–
tilshommes , un fifcal , tm avocat , un procureur
p our les pauvres,
fix
receveurs de l'audience , un
receveur des amendes , fix écrivains , un alguazil ,
&
deux portiers.
Le pouvoir de ces deux
chancelleries
efr égal : el–
les co nnoi1fent en premiere infrance de tous les pro–
c es appellés
de cojle,
ce c¡u'on appelle en France
cas
~oyaux(
a
moins que le rOl n'en ordonne autrement),
de tous ceux
qui
font
a
cinq licues de la viUe ol! ré–
íide la
chancellerie
,
&
d~
tous ceux qtti concernent
les corrégidors , les alcades
~
& autres officiers de
jttfl:ice qui y ont leurs caufes commifes , de me–
m e que les gentilshommes , lorfqu'il s'agit de leurs
priviléges.
Elles connoi1fent par appel des fentences des ju–
ges orrunaires
&
délegués '
a
la réferve des reddi–
t ions de compre, des lettres exécutoires du confeil
fur les marieres 91ti y ont été jugées , foit interlocu–
t oirement ou definitivement , des informations
&
enquetes faites par o rdre du roí , des fentences des
alcades de la com en matiere criminelle,
&
des af–
faires commencées au civil, au confeil royal , fup–
pofé que la cour foit rélidente
a
20 licues de la de–
meme des parties.
Les juges y donnent leur fuffrage par écrit , fur
un regifue fur Jeque! lé prélident doit garder le fe–
cret.
Ceux
qui
voudront voir plus au lo ng la maniere
dont on procéde dans ces tribunaux , peuvent con–
fulter
l'itat p réfint de l'Efpagne , par M .
L.
de Vay–
r ac,
tome
lfl.p. 3 66.
&
fiúv.
Grande
CHANCELLERI E,
voye{ ci-devant
CHAN–
CELLER!E DE FRANCE.
CHANCELLERIE
DILS GRANOS
JOURS , étoit
une
chancellerie
particuliere que le roi établiifoit
pres des grands ¡ours ou afiifes <¡tti fe tenoient de
tems en tems dans les provinces eloignées.
ll
fut établi une
clzancellerie
de cette e fpece aux
grands jours de Poitiers, par déclaratio n du 23 Juil–
let 163 4;
&
tme aurre pres les grands jours de Cler–
mom en Auvergne, par déclaration du 12 Septem–
brc 1665.
, Ces
chancelleries
ne (ubfifl:o ient que pendant la
f:ance des grands jours.
Voy<{ l'hijl. de la chancelle–
ne
par
T e!fereau.
HANCló.LLERIE DE GRENOBLE,
voye{
CHAN–
CELIER
&
CliANCELLER IE DE D AUPHINÉ.
Grof!<
c~ANCEI.LERIE,
étoit le nom que l'on
donn? ' t anc,ennernem aux lettres de
chanceflerie
les
plus
a.'~~P~.~~ntes,
qui
étoient expédiées en cire ver-
li
te
'u ,
a
1
,erenc.e des aurres Jettres qui n'éro ient
ce ees qu en ctre
j
¡¡ ·
chancd leri!!
are
a~~ ,
c¡u'on appe ot.t
men_ue
, P
e que
1
emolument en éto!t mom–
dre
qt~e
celw.des lettres e.n cire verte. ll efl: <lit dans
une p1ece qw. eíl: au reg1íl:re
B
de la chambre des
c omptes , feuillet 124, crue ceux de
¡
h mb
d
d '"
1¡¡ _
a e a
re es
c:omptes avant
etre r
tdens
a
París , comme ils
CHA
dnt été depuls S. Louis, fignoient dans l'occalion
comme no taires les lettres qui devoient erre
fe
e
1-
lées du grand fceau du roi ,
&
qu'ils partageoient
a
la
groffi
&
mwue chancellerie,
jufqu'a ce que Guil–
laume de Crefpy, chancelier, fufpenrut aux cle rcs
des compres leur part de la
chancelúrie,
paree qu 'ils
ne fuivoient plus la cour.
Philippe VI. <lit de Valois, manda au chancelier
par fes lerues -chartes , données le
8
Février
1
3
18 ,
ertla
groffi chancd lerie
de
cire verte, qu'il fit doréna–
v a nt une bourfe pour chacun de fes cinq clercs
maltres de fa chambre des comptes , au lieu qu'au–
paravant il n'y en avoit que trois.
Yoyt{
Mirau–
mont,
origine de la chancellerie;
&
T e1fereau,
hijl.
de la cltancellerie.
CHANCELLERIE DES JUIFS , étoit le Jieu
Oll
On
fcelloit tom es les obligations pa1Tées en France au
profit des Juifs; ils ne pouvoient pourfuivre leurs
débiteurs en
conf~quence
de leurs promeífes , qu'–
elles ne fi.tífent fcellées; & pour cet effet l'on n'u–
foit ni du fce l royal ni de celui des feigneurs fous
lefquels lesJuifs contrafrans demeuroient :
ils
avoient
un fceau parriculier defl:iné
a
fceller leurs obliga–
tions , paree que fuivant leur Joi ils ne pouvoient fe
fervir des figmes d'hommes empreintes gravées ou
peintes.
Dans une ordonnance de Philippe Augufre du
premier Septembre ( année incertaine ) , il étoit dit
qu'il y auroit dans chaque ville deux h"mmes de–
probité qui garderoient le fceau des Juifs ,
&
fe–
roient ferment fur l'évangile de n'appofer le fceau
a
aucune prome1fe, qu'ils n'eufTent conno iífance par
eux-memes ou par d'autres que la fomme qu'elle
conteñoit étoit légitime.
Louis VUI. en 1320, ordonna qu'a !'avenir les
Juifs n'auroient plus de fceau po ur fceller leurs obli–
gations.
n
paro'lt néanmoins que l'on dill:ingua encore pen–
dant quelque tems la
chancellerie
particuliere des
Juifs de la gran"de chancellerie de France.
Philippe V. ordonna au mois de Février IJ20,
que ces émolumens de la
chancellerie des J uifs
tottr·
neroient au profit du roi , comme ceux de la chan–
ce
lleriede France.
Ma.isl'expulfion que ce prince fit des Juifs l'année
f~tivante
, dut faire anéantir en meme tems leur
chancellerie
particuliere.
Le
.fcimdum
de la
clzancellerie
>
que quelques-uns
croyent avoir été rérugé en 141
5 ,
ne parle pas
nonunément de cette
chancdlerie;
mais il en conferve
encore quelques vefriges,en ce que les lettres desJuifs
y fo nt <lifringuées eles lettres de France
&
de Cham–
pagne.
Voye{
Heinccius,
de.figillis, part.
l.
cap. iij.
Les ordonnan. de
La
troijieme race, tome I .
T effereau
>
hijl. de la chancellerie.
CHANCELLERIES DES JUSTI CES ROYALES ;
voye{ ci.dev.
CHANCELIERS DES }URISDI CTIONS
ROYALES, CHANCE LLERIES PRES LES CouRs ,
CHANCELLERIES PRÉSIDIALES
&
PROVINCIALES,
&
C HANCELLER I E DE ROUERGUE.
CHANCELLERIE DE LANGU EDOC , efl: celle qui
eíl: érablie pres le parlement de T ouloufe. ll
y
avoit
anciennernent plu1ieurs
chancelieries
particuJjeres
dans Je Languedoc.
Voy'{ ci-dev.
CHANCELIER DES
JUST ICES ROYALES, CHANCELIER DE LA MAISON
COMMUNE DE T OULOUS
E, CHANCEL1ER DU
SOUS-VJGUIER DE NARBO NE.ll y a en ore pré–
fentement en Languedoc, outre la
chancellerie
qui
eíl: pres le parlement, plufieurs autres
cha'!celleries
pres les cours fupérjettres,
&
des
clzancellerus
pr
li–
ruales.
Menue
CHANCELLERIE; c'efl: le nom que l'on
donnoit aocienneJUent aux lettres de
chancrtleri<
les