C
I-I A
Mais par I'édit du mois de Juin 1
~94,
le roi en
confirmant les priviléges des fecrétaires du ro i, fup–
prima les offices nouvellemeht crc!és , moyennant
une finance que les ancíens payer'?íent,
&
qui
fer–
v íroit au rembourfement des officters de la
chancel–
leric prifidiale du chdtete;
;
&
il
fnt
ord;>nné que
~bu
t es les expéditions prefidiales
~u
chatele_t !erotent
fcellée• du fceau de la
chanccllene
du palats.
Au mois de Février 1674, le roi ay am partagé le
tribunal du chiltelet en deux fiéges , l'ancien
&
le
nouveau
ch~ telet,
il créa au mois
d'Aoíh
fui vant
une
chancellerie prifidiale
dans chacun de ces deux
chatelets ,
&
enu·'autres officiers , deux confeillers
gardes-fcel , !'un pour l'ancien, l'autre pour le non–
v ean chatelet , quatre commis aux audiences , &
huit huifliers ;
&
pour difting
uer le fceau de ehacu–
ne de ces deux
clumcelleries ,
il
fi.ttordo nné que dans
celui dont o n ufoit
a
l'ancien chatelet feroient gra–
v és ces mots
,fiel royal du p rijidial de l'ancien
cluiee–
let
,
&
que dans l'autre on mettroit
du nouveau clzd–
t elet.
Par un arret du confeíl du
2
Janvíer 1675, les fe–
crétaíres du roi du grand co llége furent co nfi rmés ,
moyennant finance , dans la propriété
&
jo uílfance
des droíts
&
émolumens du fceau des
chan celleries
p rifidiales du chdtelet.
En 1684 les deux chatelets furent réunís;
&
par
é dit du moís d'Avril 168 5 , les deux
chancelleriesp d –
jidiales
furent fuppr ímées.
D epuis ce tems , toutes les lettres dont on a be–
foín pour le préfidíal du chatelet fo nt expédíées en
la
chancellerie
du palaís ' de meme que celles dont 011
a befoín pour la prévó té
&
atttres chambres dépen–
dantes du fiége du chatelet.
V oyez ci- deyant
PETITES
CHANeELL ERIES ,
&
ci - ap res
CHANeELLERI ES
PRÉS lDIALES
&
CHANe ELLERIES DU P ALAtS.
CHANe EL L ER lli DE COLMAR
Ort
D'ALSACE.
P'oy ez ci-dev .
CHANeELLElU E D'ALSAeE, CHAN–
CELLER IES PRES LES eONSEILS SOUVERAINS.
CHANe ELLERIE eOMMUNE , c'efi aínfi que ['on
appello ít ancíennement les émo lurnens du fceau qui
fe partageoíent entre to us les no taíres , fecrétaíres
du roi,
&
atttres officíers de la
t;rande charu:ellcrie
de
Fran ce. D ans une cédule fans date , qui fe trouve
a
la chambre des comptes de París , laqu elle fait
mentíon de Philippe d'Antogni, quí porta le grand
fceau du roí
S.
Lou ís , íl eft dit que des lettres quí
devoíent 6o fols pour fcel , le fcelleur prenoít dix
fols pour foí
&
la portíon de la
commune chancelle–
rie ,
aínfi comme les autres clercs du roí.
V oyez
T ef–
fereau ,
lzijl.
de La clzan cel.
&
ci-devant
CHANe EL–
LERIE , (
bourfl de
).
CHAN e ELLERIE DES CONSULS DE FRANeE.Voy.
CHAN eELI ER DES C ONSULS.
CHANe ELLERIES PRES LES eONSEILS SOUVE–
RAJ NS ET PROVINe iAUX. Elles fo nt de deux fortes.
C elles quí font pres des co nfeils fouve•aíns o nt
été établíes
a
l'infiar des
chancetleries
des parlemens
&
autres cours fu périeures ; telles fo nt les
ch.ancel–
lcries
d'Alface o u de Colmar, ce!le de Rouffillon ou
de Perpígnan.
V oyoz
CHANeELLER IE D'ALSAe E.
,
~es
chancdle.ries prAs
des
conftils provinciaux
font
a~
míl:ar des
chancetleries p rifidiales ;
telle efi la
e
han–
ce lme provincial<
d'Artois.
Y oyez
e
HANe ELLER
1~
PROVINCIALE
y
C~NeELL~Rl E
AUX eONTRATS.
Voye{ ci - de–
a~
HANCELLER!
E DE BOURGOGNE.
[,
~AN¡ELLERt e:s
PR.ESLA COUR, DES At DES,
o n: '.es
e
•ancellerie.s
¡
>articulieres établíes au pres de
cer ames cours des aides
o ur ex édíér au
etit
fccau to utes les lettrcs d
l
~-
&
Pd
P .
font néceílaires.
e Jltmce
e grace qut y
· La premíere fut établíe en
,
1
d
aides
&
chambre d
.
1
574 , pres a cour es
es compres de Mompell.ier, pour
CHA
éviter; ell-ildit, les fraís
&
vexations que les fuiets
du roí feroient contraínts de fupporter s'íls
étoien~
obligés d'aLler de Montpellíer'
a
T oulonfe pour faire
fceller leurs expéditions , attendu la grande dillance
qu'il y a d'un de ces líeux
a
l'autre.
ll en fut enfuíte établíe une
.a
Mo ntferrand, qui
efi préfentement fous le títre de
chan =ellerie de Cl<r–
mont-Ferrand,
& une
a
Montauban.
I1
n'y a pas communément de
chana lleriespres des
cours des aides
qui font établíes dans les vi!les oi1il
y
a pa rlement ; la
chan cetlerie
du parlement expédie
toutes lettres néceífaires , tant pour le parlement
que pour la cour des aídes.
I1
y a cependant une
chancetlerie
particulíere pres la cour des aídes de
Roüen, & une pres de celle de Bordeaux.
Les cours
d~
aides d' Agen
&
de C ahors avoíent
anfli chacttne leur
clzancellerie,
mais le tout a été
fupprímé.
CHAN eELLERIE PRES LA eOUR DES MONNOIES
DE LYON, eft une des perites
chancdleries
éta blies
pres les cours fupérieures. Avant qu'íl y eftt une
cour des monnoies da ns cette vílle , íl n'y avoit
qu'une
chan cd l<rie p rifidiale
qui y étoit établíe en
confé9uence de, l'édit du moís de D écembre
1
5
57·
Le ro t ay am creé en 1704 une cour des monnoíes
dans cette v ílle ,
&
y ay ant uní en 170 5la féné–
chanífée
&
íiége préfidíal ' pour ne faíre
a
!'avenir
<JU
'un
m
eme COrpS ,
[a
chancel/erie préjidiale
a
auffi
eté érígée fo us le titre de
chan celterie p rh la cour des
monnoies ,
&
faít dep uis ce tems toutes les fo nél:ions
néceífaires , tant pour la cour des mo nnoíes que
pour le préfidial . Elle efi compofée d'un garde-fcel;
de quatre fecrétaires du ro i audiencíers , de quatre
conrróleurs, de quinze fecrétaires du roí , deux réfé–
rendaires , un receveur des émolumens du fceau, un
chauffe-cire, un thréforier-payeur, & un Q'J'effier.
CHANeELLER!ES PRES LES eOURS SUP1 Rt EU–
RES,c'efi-a-dire
p res lesp arlemens,conflilsf up irieurs ,
chamhn:s des
comp te.s
~
cqur
des aide.s ,
cours des
mon noies ,
font celles oü s'expédíent toutes les let–
tres de juilice
&
de grace ordinaires.
I1
y en a une
pn!s de chacun des douze parlemens , pres des cham–
bres des compres de Nantes , de Dole
&
de Blois ,
pres des co urs des aides de Roüen , Bordeaux , de
Montpell ier , C lermont-Ferrand
&
Mo ntauban ; une
pres de la cow· des mo nno íes de Lyon ,
&
une pr es
les confeíls fupéríeurs d'Alface
a
C olmar,
&
de Rouf.
ft.llon
a
Perpígnan.
Il y a dans chacune de ces
chancelleries
un garde
des fceaux quí tíent le fceau en l'abfence des mal–
tres des rec¡uetes , auxquels , lorfqu'il s'en trouve
quelqu'un fur le líeu' le fceau do it etre porté' fuí–
vant la dífpofition d'un édít de Charles VIII. du 11
D écembre '49 3·
Il
y a aufli dans ces
clz.ancelleries
des fecrétaíres–
audíencíers , des controleurs , des fecré taíres du roí
qu'on appelle
du p etit coltége
,
des référendaíres , des
greffi ers ,
&
autres o flicíers.
Les gardes des fceaux, audiencíers, contró leurs
&
fec ré taires du roí de ces perites
chancd leries ,
qui
font au nombre de plus de 500 , joui!fent de la no–
blelfe.
D ans la
cluznceilerie
du palais a París íl n'ya point
de garde des fceaux , ce fon t les maltres des reque–
tes quí y tiennent le fceau, chacun
a
fo n tour pen–
dant un mOÍS.
V oye{
C HANeELLERIE DU PALA!$
&
PET!TES CHANeELLERIES.
ll y a eu autrefoís des
chancetleries
p res les cham–
b res de l 'édít
el'
Agen
&
de C afires ,
&
pres les cours
des aides d 'Agen
&
de Cahors; maís ces cours ne
fi¡bftfiant p lus , on a fupprimé aufli les
chan cellcries
c¡uí avoíent été créées p our elles.
.Voy'{ la compita–
&ion. des ordonnanc_, par
Blanchard.
C liANCliLLERIE Dli D AI.IPHINÉ. C ette
c/utrzcd·