Table of Contents Table of Contents
Previous Page  135 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 135 / 940 Next Page
Page Background

CHA

Ju roi, bouríiers & gagers, & ne prenoient rien fur

les lettres & expéditions qui fe faifoient en ladire

charzce!Lcrie.

Néanmoins pour fubvenir

a

l'enrretene–

ment des quatre fecrétaires fervans pres ladite

charz–

celluie'

& leur conferver les memes profits qu'ils

avoient colltume de prendre avant l'etabliífement

de certe

chancelluie,

il fut ordonné q;te le collége

des noraires & fecrétaires du roi prendroit en la

chancellerie

de Pro vence la meme porrion de bour–

fes qu'ils ont colmrme de prendre dans les autres

chancelleries;

a

la charge que fur cet émolument,

& avant d'en faire la répartition entre les bourliers

&

gagers,

il

feroit pris un certain émolument au

profit des

fecrét:~ires

qui auroient fervi ehaque mois

pres ladite

chancellcrie ,

fuivant le tarif contenu dans

ce réglement.

Le

1.6

Novembre 1540, il y ent un édit pour les

priviléges du garde-fcel

&

des aurres

offici~r~

?e la

chancelluie.

Le

1.

Janvier 1576, un autre edit por–

rant création d'offices d'audienciers &de controleurs

alternatifs en la

chancellcrie d'Ai:-c&

dans celles des

autres

parleme~s;

&

le 17Septembre 1603, une dé–

claration concemant les référendaires de cene

clzan–

cellerie.

On y créa en 1605 un office de chaufFe-cire

comme dans les atttres chancelleries. Les audien–

ciers

&

controleurs obtinrent le 18 Mai 16 16 une

déclaration qui les exempta de tutele, curatele,cau–

tion;

&

le 6 Avril 1624, un arret du confeil privé

qui leur donna la préféance fur les référendaires.

11 avoit éré arreré au parlement·d'Aix le

1.0

Jan–

vier 16 50, que le confeillcr garde des fceattx de la

chancellerie

qui eíl: pres de ce parlement ne pourroit

par fa voix former

ni

rompre aucun partage d'opi–

nions : mais il a depuis été délibéré, les chambres

aífemblées , que tous les poífeífeurs de cette charge

auroient voix délibérative, qui pourroit faire par–

tage

&

le rompre, ne leur étanr pas permis néan–

moins de faire aucun rapport , ni de participer aux

ru·oirs

&

émolumens. V.ChorierfurGuypape,p.7.2.

On a créé en 1691. des greffiers garde

s-mi

nures

dans la

chancdlerie d'Aix,

de ml!me que

da.ns

les

aurres chancelleries des parlemens.

Le nombre des fecrétaires du roi fervans pri:s la

chancelleri• d'Aix

a été réglé par dilf¿rens édits.

r oye{SECRÉTAIRES DU Rol.

Par un édit du mois de Mai 163 5, le roi avoir

créé une chancellerie particulierc pres la cour des

compres, aydes

&

finances d'Aix ; mais cerre chan–

cellerie a depuis éré fupprimée ,

&

réunie

a

celle

du parlemenr.

CHANCELLERIE

D'ALEN~ON

,

voyt{

CHANCE–

LIER

o'ALEN~ON.

C HANCELLER!E D'ALSACE, fut d'abord étab!ie

pres le confeil fouverain de cette province par édit

du mois de Novembre 1658. Elle fut compofée d'tm

office de garde des fceatLX, pour etre attaché

¡)_

CC–

Jui de prélident du confeil fou verain; un audien–

cier, un contrOleur , un référendaíre, un chauffe–

cire,

&

un huiffier. Ce confeil fouverain ayanr éré

révoqué en 166 1 ,

&

changé en un confeil fupé–

rieur, la

chancellerie

créée en 16 58 ,

&

les officiers,

furent auffi révoqués. En 1679 le confeil provin–

cial qui fe renoit

a

Brifak fut rétabli dans le droir

de juger fouverainemenr;

&

au mois d'Avril 1694

on érablit une

chancellerie

pres de ce confeil. Au

mois de D écembre 1701 le confeil fouverain

&

la

chancellerie

ont éré transférés

a

Colmar.

-

CHANCELLERIE o'ANGLETERRE,

voy<{ ci-dev.

CHANCELI ER D'ANGLETERRE.

CHANCELLERIE D'ANJOU,

voye{

CHANCELIER

D'ANJOU.

CHANCELLERIE D'APANAGE, efl: celle qui eíl:

étabhe pottr la maifon

&

apanage des fi ls puinés

de France

&

de leurs defcendans males qui ont des

CHA

apanages.

Voye{ ci-devnru

CHANCELIERS DES fiLS

&

PETITS-FILS DE fR ANCE.

CHANCELLER1E o'AQUITAINE,

voy<{

CHAN•

CELI ER D'AQU1TAINE.

CHANCELL"ERIE o'ARLES,

voy<{

CHANCELIER

DE BOURGOGNE.

CHANCELLERIE DE L'ARCHIDUC

ou

D'AUTRI•

CHE,

voye{

CHANCELIER DE L'ARCHIDUC.

CHANCELLERIE DES ARTS,

voyt{

CHANCELIER

DES ARTS.

CHANCELLERIE o'AUVERGNE,

voye{

CHANCE~

LIER D'AUVERGNE.

CHANCELLERIES DE BARBARIE,

voy"{

CHAN•

CELIERs DES CoNSULs DE FRANCE.

CHANCELLERIE DE LA BASO CHE-,

voye{

CHAN•

CELIER DE LA BASOCHE.

CHANCELLERIE DE BERRI,

voy

e{ CHANCELIER.

DU QUC DE BERRl.

CHANCELLERIE DE BOHEME,

voyt{

CHANCE•

LIER DE BOHEME.

CHANCELLERIE DE

BESAN~ON:

Louis

XIV.

ré•

rablit en r674 le parlement de Franche-Comté

a

D ole; il fut enfuire transféré

a

Befan~on

par édit

du mois de Mai 1676 ,

&

y fut fixé par édir du

mois d'Aour 1692. On y ,eréa en meme tems une

chancellerie;

&

par une déclaration du 14 Janvier

1693 , on attribua aux officiers de cette

chance/le–

rie

les memes droirs dont joiüífent' tanr ceux de la

grande chancellerie de France, que des autres chan–

celleries du royaume.

CHANCELLERIE DE BORDEAUX, eíl: de demc

forres; l'une qui fur établie er- 1462 pres le parle–

ment de Bordeaux, qui eíl: au.ffi appellée

chan-cdlerie

de Guienne;

l'autre qui efl: pres la cour des aides

de la meme ville.

Voyt{

CHANCELLERIES PRES

LES PARLEMENS

&

PRES LES CoURS DES AIDES.

CHANCELCER1ES DE BOURGOGNE, font dequa–

tre fortb: il y avoit aurrefois la

chancellerie

des

ducs de Bourgogne ; il y a encore la

chancellerie

pn~s

le parlement de D ijon, les

chancelleries

préli–

diales,

&

les

chancelleries

aux contrars.

La

chancellerie

des ducs de Bourg<>gne ne fubíiíl:e

plus depuis 1477; c'efl: en la grande chancellerie de

France que l'on obrient les lettres au grand fceau .

La

chancellerie

pres le parlement de Dij<m, que

l'on appelle auffi

clzancellerie de B o:trgogne,

a éré

érablie

a

!'inflar

de celles des autres parlemens ,

pour l'expédition des lettres de juilice & de grace

qui fe délivrent au petit fceau. Louis

XL

créa des

1477 ( nouveau fl:yle ) un nouveau parlement pour

cette province , lequel ne fur néanmoins érabli qu'en

1480

a

caufe des troubles qtú furvinrenr : il ne fu e

rendu fédentaire qu'en 1494. Il y avoit cependant

une

chancellerie

érablie pres de ce parlement. En ef–

fet l'édit du 11 D écembre 1493 fait menrion du

fceau qui avoit éré ordonné pour fceller en la

chan–

cellerie

de Dijon. Le roi créa en 1553 un office de

confeiller au parlement garde des fceaux de la

chan–

cellerie

de Dijon. Par une déclaration du

J.j

Juillet

1557, il fut ordonné que ce confciller garde des

fceaux auroir entrée en la chambre des vacations.

L<!s aurres officicrs de cette

clzancelleri<

font vingt–

un fecrétaires du roi, dont quarre audienciers

&

quatre controleurs ; il y a

~uffi

deux .fcelleurs , trois

référendaires un chauife-Ctre, un greffier, un

rece~

veur quatre'gardes-minures, feize huiffiers.

ll

~

a des

c!tancelleries

prélidiales dans tous les

prélidiaux du duché de Bourgogne, de meme que

dans les autres préíidiaux du royaume, m&me dans

ceux oll il y a une chancellerie aux conrrars : ces

deux forres de chancelleries y fonr de nom & par

Ieur objet ; !'une s'appelle la

chancetlerie préjidiale

,

& eíl: érablie pour délivrer toutes les lettres de J¡'e–

tite 'hancellerie né,eífaires pour les 10aufes preli-: