MAR
MARCH~R,
(Mari•t)
VO)'tZ
ÜRDJI.ItD~ M~RCII~.
March"
daos les e2ux d'uo autre vailfeau , c'eíl faire
h
m eme route
~ue
ce V&i(feau en le fuivant de prcs,
4
cu pa(faot daos les
me
mes eodroits qu'il paffe.
Marcher
"' '"'•""',
c'efl faire 61cr les vailfeaut fur
une me me li¡:oe les uns- derriere les autres: ce .¡ui ne
peut avoir lieu que
qu~od
on a le vent en pot¡pe ou le
vem largue.
MARCHE!l L'!TOFI''E D'UN CHAPEhU ,
ltr>nt
dt
Chaptllerit,
qui, fignifie manier avec les mains a fr?id
(ur la claie, ou a chaud fur le ballin, le pOli ou la lame
dom on a drelfé les quatre
capad~s
cl'un chapeau avec
l;ar¡;on ou le tamis.
Pour faire cette
O?~ration
il
froid,
il
fsut enfermer
ehaque capade daos la
f~u¡ritre
!'une
apr~s
l'autre;
&
pour la faire
a
chaud, on les y enferme tou1es les qua–
rre enfemble, les unes par-defius, les autres avec des
lunbemt entre chaque capade; il faut nutre cela, pour
la
fa~OO
a
chaud , j<tter
d~
!e!l}S en (ell)S de
!'e¡tU
fur
le baffin
&
fur la feutriere avec un goupillon. C'eCl
a
force de
m•rchtr
1'/lo./fr,
qu'ell~
fe feutre.
Voy,
CI!A·
I'~AU.
M .,RCIIEJI.,
'"
trrmt dt Potier dt ftrrt;
c'a<t fou–
Jer la tcrre avec les
pi~s
quand elle a trempé peudant
que!que; ¡ours dans de l'cau .
MARCHf;R, parmi les ouvriers qui
ourdiJJe>~t
au
ml–
~ür;
c'eCl
prclf~r
les marches du pié,
afitl
de faire mou–
yoir convenablement les lirres .
Voy<t
/'4rticlt
L¡ ssE.
MARCHESVAN,
(C,./,,d, du
Hlbrmx.)
moi~
des Hébreur;
c'~¡oit
le huitierne moi¡ de
leur
ann~e ;
il
r~pondoit
en pirtie
~
notre tl)ois
d'O~obre,
6¡
en
partie
a
n ntre mois de Novernbre ,
V•y•z
Mors pr;;s
Hf:a¡tEUJ;.
(D. ] .
)
MARCHET,
f,
m. ••
M t\ RCI-jETA,
(
Hi(l.
J'
A,~fet.)
droit en argent que le tcnant payoit
~utrefojs
au
feigneur pour le mari•ge d'une de
f~s
tilles ,
Cet uf•ge fe pr3riquait avec peu de différence daos
toute l'Angleterre, I'Ecotfe,
&
le pays
d~
Galles , Sui–
vant la coun¡me de la terre de D inoYer daos le pro–
vince de Caermartheo, chaque ¡enant qui marie fa filie,
paye dix
f~helins
a
u feigneur. Cme redevaoce s'appelle
daos l'ancieo breton ,
gwabtr
t>?qrfh~e{
1
c;'~(j"~·dire
pd-
fe".t de
la fillt .
·
Un tems a été qu'cn l';co!Te, dans les parries fopten–
trionoles d' Angleterrc,
&
<l•n1
d'~utres
pays <le !'Euro–
pe, le feigneur dq !ief avpir droit
i
!'hlbitation de la
premiere nuit
an~ l~s ~poufées
de fes renans . Mais ce
droit
(i
comraire
a
la juflice
&
aux bonnes mreurs,
ayam été abrogé par Malcom
111.
aux inlhnces de la
reine fon
~pm¡fe,
on luí fubll i¡ua qne
r~d~va~ce
en ar–
gent, qui fut nom1¡¡ée
!~
"'archfr de
{a "fartle.
,
Ce fruit odieur de !a débal)Che tyrannique a été de–
poi< long·tems aboli par tqqto
l'Europe; mais
il peut
rappeller au
leét~ur
ce que Laaance dit de
l"b'fame
Ma~imicn,
t<t
ipf• in
o>n!ltbus
nupeiir pr.rguflator tfJet ,
Plufleurs favans a 0 glois prétendem que l'origine du
borough-english,
c'ell-3 -dire du privl!ége
d~
caders daos
les terres , qui a lieu d•n¡ le
Ke11tshir~,
vieqt de
!'~n
cien droit dq
fei~neur
clont nous venons
d~
parler; les
tenans préfunpn¡ que ¡eur fils aioé
~roit ~~lui
du fci–
gneur, ils
donn~rent
leurs terres au fils
c~~:det
qu'ils fup–
pofoiem étre !eur propre enfaot. Cet u6ge par la fuite
des ¡ems ,
~tl
devenu c;outume dsns quelques
lieu¡ .
(D.
J.)
. .
.
MARCHETTES,
f.
f.
(
Soierie)
petires marches
qui fon¡
l~ntement
bailfer les lilfes de
li~ge.
MARI;liETTE, (
ChafJe. )
c'efl un morceau de bois
qui tiem une machín" en· état,
&
fur
!~que!
un oifeau
mettant
1~ pi~
fe prend ¡lans lll,
mac~iqe,
en faifant tom-
ber cette
marthitte.
·
MAR.C!i!E;NNES AU PosT ,
(Giog. )
bourg des
Pays bas, daos l'évéché de Liége, aux deux c6tés de
la Samt)re,
a
huir lieues S. O. de
Namqr~
une O. de
Cblrleroi, 11 pe faur pas confoqdre ce bourg, comme
ont
fai~ le~
auteurs du Diél ionnaire
d~
ll\ F.raoce, avec
Martht~nnrs
abbaye de
fl~nqres,
fur
la S carpe, entre
I;>ouai
&
Qrchi~s.
Long,
2-l.
¡,,¡_
f O.
2.3.
MAR.CHOM.EOJ;;S. {-E& ,
ou
lVlJ\~QOMEDES,
en !aún
Marchumedi
1
ou
Macdomedi,
(
Glog.
a1u. )
c'ell
le nom d'un des
p_eupl~s
\1'1Í
fqreqt
yaíncl\~
'par l'empe–
reur TrajlQ,
&
qu1
~ro1ent
quelque pan dªns 1' Affyrie:
leur oom fe lit
div~rfement
<lans Eutrope ,
l.
Vlll.
c.
Oj.
( D .
J.)
,
.
..
,
MARCIAGE,
f.
¡n.
(Jurifprttd.)
efl un droit fei·
r;neuri~l
q_ui a lieu
~~q~ ~~~
c?.mumes localc;,s _de Bour·
bon_no1s; 1! conliOe eq
e~
gu ·11
efl dú au frugqeor un
dr01t de mutation pour les \léri!ages roruriers, raot par
la mort naturelle du pré cédeo1 feigncur
qu.e par celle
á
a teoancier ou 'propriétaire.
·
'
MAR
D>ns la chitellenie de Verneuil, le
m4f'ciat;e
coníiClt
3 prendre de trois années la dépouille de
l'une quand
ce foot des fruits naturels, comme quand ce font de¡
faules ou prés ;
&
tn ce
e><,
le
tenancier eCl quitte da
ceas
de
cette annce . Mais
fi
ce font des fruits indu–
flriaux, comme
terr~s.
labourables ou vignes, le feigneur
ne prend qt¡e la momé de la dépouille pour fon droit
de
mar&iage ,
&
le tenancier ne paye que la
moiti~
du
cens de cene anoée .
Daos cene
m~
me
ch~telleuie,
les h6itaaes qui font
tenus a cens paya!>le
3
jour
nomm~,
&
por~ant
fept fo ls
louruois d'amande a défau¡ de payemenr' oe font point
fujers
a~
droi¡ de
mnr&ia.~,.
En la ch!te!lenie de Billy, le
marcia.{•
ne confine
qu'a doupler le
¡:en$
¡lp
pour l'année ou
la
.mutatiou
~rrive .
En mutatio!l
par
vente
il
n'y
a
point
.de
¡narfiilfJ',
paree qu
'iJ
efl d
íl
lods
&
yem~s
.
JI
l}'eO point dJl ·no!l plus de
,arci.rge
paur les
h~ri·
tages qui font
~har&és d~ tail]~
&
de cens
tput
~nfem
ble, 3-moins qu'il n y
2it
litre, ¡;onvention au contraire .
L'Eglife ne prer¡4
jam~is
de
¡narciag~
par
!~
mort du
feigu~ijr
t)énéticjer,
pare~
que )')::gljfe
pe
IJ)eur¡ poim;
elle prend feulement
marfiqgt
poljr la mort du !enan–
cier
d~l')$
ICI el}cjruits o
u
on
a
c0\1tum~:
de le
!~ver .
La
~utume
port¡; qu'il n'efl
d~ a¡¡c~n
marciage
au
duc
d~
Bourbonnois,
(i
!=e n'efl daos les
terres fUJettes
a
ce droit, qui feroÍeQt par luÍ acquife$,
()U
qui ]ni ad–
VÍendrQiejlt de nquveau
de
fes vatraux
&
fuiets ; il pa–
rolt
a
la
yérit~,
que
~eux·¡:i ~opteOoient
le droit; mais
la
coQt~tme
dit que monfeigneur le duc en jouira; ainíi
que eje rajfon.
Voye:r.
Auraux des Pomllliers, fur
la
fOU•
:..,, u
p.,tr¡,qrmois!
a
l'en~roit
des _;oqtuq¡es lpqles '
~
Ir
gl•f!'.
de M. de Laoriere,
~'l
mot
marciage.
(A )
!YlARCIANOPOLIS,(Gio~.•nc.)
ville de
1~
Moéfie daos les terres; fon no
m
!m avoit été donné
en l'honneur de
Mar~ian~ ,
fcrur de
l'erppcr~ur
Trajan .
Auffi tOI!tes les médai!les anciennes qui parlen! de cette
vil!e,
h
r¡omment
M~p•t"""''~!' :
il
ne
faut
don~
pas écrire
Marilanqpolis .
Hol flenius prétend que c'e!t aujourd'hui
Preslaw, vil!e de la paae
~ulg~rie ,
a
u~
confins <)e
'•
Romanie ,
1\tlAR,ClqNJ, (
Glog, )
petite ville de
F~ance ~q
l3oqrgogoe,
~u
dioaefe d' l\¡aun. c•etl la
p~tpe
de
M.
du R yer , íieur de Malé1..air, dont j'ai parlé au
mot
j\1A·
GONl< O!S .
Elle efl la
vingt-¡jeu~i~me
qu j députe aux
~tats de Bourgogne,
~
ell Ji!uée pres
d~
la
~qire, dln~
qn
P.ays
fertile en blés. M . B1illet nomme cette vi!lc:
11'/arfigni-/o-Nonains;
Garraut écrit
M4rcigny,
&
l'ap~
pelle en
lar
in
Marci.rr.niacum.
Long.
2.2..
20.
lat.
46. I!l.
MA
RC H~
A, (
GJ<,g ,
altf.}
vil
le
¡j'ltali~
entre
Sir~!•
nufe
~
l>of! do1ie, fel on Strabon,
/iv .
V.
Cluvier croit
que c'eCl le lieu qu'on appe!le ajoqrd'tmi
ViElri,
fu¡
!a
cOre de Sa!e'rne .
(D. ]. )
MARCfONITES;'f.
rn:
pi.
(Thlol.).
pom
~'qne
<les p!qs anciennes
&
d_es plus
pernici~u[~
fel:les qui
aien~
~té
daos J'¡:;g1¡fe. Elle
~toit
répandoe au tems de fai nt
Epiphane daos
l' lt~lie,
"daos l'Egypte, !;¡
f~le(line
,
1~
SyJi~,
1'A rabie, la Perfe,
&
daos pl11(¡eurs autres
p~ys ,
JV!arcion , 'auteur
qe'
éetle 'feét;,
~toit
de
la province
du Pont; c'ell pa urquoi
~ufebe
1appe!le le
'"'f
á11
Po,t .
1! ftoit t¡ls d'un tres,faint E véque,
&
des
fa jeunef{'e,
il 6t
pr~f~(lion
de la vie
mon:¡Oiqu~;
r¡¡ai> ayam dé–
b~uché
une vierge, il fut
excomm
uní~
par· fon proprc
pore, qui ne voulllt jam:tis le ré!ail,l.ir d,ans
la commu–
nio,n de I'Eglife , quoiqu'i\ fe fut fo,umis
a
la pénitence .
c~cfl
pourquoi ayam
ab~nd.onn~
fo_n pays . il s'en alla
i
~ome,
ou il Cerna fes erreurs
~u
commeqcement d11
pomific;u de Pie
l.
vers
lll
cinquie¡ne année d'•Aotonin
le
Pie~~,
lll quarante·trniÍie1ne de · Jefus-Chrifl ,
'1!'
ad–
mmoi¡ deux prmcipes ; un ban
&
un mauvais; i1 nioit
la vérité de la
nailfan.~'
de l'incarnation
&
de
11
paf–
(\oo de ·
Jefu~~CIÍrill,
&
prétendit que tout cela
·n'~toit
qq'apparent .'
11
'croyoit deui ChriCls, l'un qui 1\VQÍt
ét~
~ovoy~
par un dieu in,connu ¡¡our le f•l ut de. ¡out le
mon_\!_e;
!'~1\!re
que le
cr~ara'u.r
devoit
en~oyer
un jour
pour rétablir les Juifs. !1 nioi¡ la réfurreé\1o.n des corps,
.&
il
ne donnojt le bapfeme qu
1
auX; vierges , ou
a
ce~
qui gardaiem la comlnence; mais il fouienoil qu'on pou–
~oi¡
étre baptifé jq[qu'·a. trois. f
ois, &fou.\fl"oir
m~rn_e
que les femmes le
co~téraffenD
com.me¡ntmClres ord1·
D.í!,Íf~~
qe ce (acrem,<¡ot; m11is i{ n'en altéro¿t pas la for–
me, ainfi gue l'o,n,t remarqué faint
Augu~q ~
Tertul–
lien · ¡¡uffi
l'E~Iife
ne le fugeoit·elle pas invalide.
Oo,mm~
il fuiv.olt
le~ fe~timertS·
de l'hérétique
r.~rdon,
il
reje¡toit la
loi
&
les prophetes . 11 prétendo¡t que
l'Evangilc avoit éré corrompo par de fau r ap6tres,
&
qu'on fe Cer'l'ait d'un exemplaire imerpvfé .
11
ne recoQ-
noiii'oil
·'