MAR
murier ele Virginie, te chionautus, ou l'arbre de nef¡:e,
&c.
alors en couchant ta branche, il faut la ferrer im–
rnédiatement au-detfus du i:oudc avcc un fit
d~
fer
att
moyen d'une tenaitle, enfujre percer quelques trous
~ve¡:
un poin<;on, dan; I'écorcc
a
t'cndroir
a
u ooude. A u
m ayeo de cette tigature il fe
forme
au·ddfou~
de 1'<'–
trangtemint un bourrelet qui prqcure
n~cdlairemeot
des
racinc¡. A u tieu
d~
fe ferv
ir duti!
de
fer,
on peut oou –
P~F
&
enlevcr ui1e u)ne
d'
~cor.cod'env!ron un pouc:e
~e
laroeur au-delfous do coud
c: ti efl
v r~l
que cette tnct–
fio~
'pem
opér~r·
autant d'effet; mais comme en affoi–
bti¡tant ttaétion de la feve elle rewde le fu caes, le
~1
de 'fer m'a iotljou•s paru 1
1
exRédieot le plus
fimpl~,
le
plus convenable
&
le plus
eflicac~. Q~elques
gel'!• au
liuu dei'out cilla' ecmfeillent de tordre la branche
a
l'en–
cjroit
~u
cotj<le. C'etl
'1'1
111a.uvais par1i, capabl e de faire
11erir
1~
branche;
d'~tl\euos
rmprattC.lble
IQr[qu'ell~
eq
forte
1
ou d
1
un
~is
dur..
Le nÍeilleur moyen do multip.lier un arbro de bran •
ches "cmichées, ctdt de le coucher tout entier, de ne
luilaiQer que tes branches les plus vigour-eu[es,
&
de
f.li¡o
a
chaóune le traitement oi-dctfus expliqué,
felon
)~n~ture
de l'arbre. Geci efl
m~me
fondé fur. ce que
1~
pli\part des
arbre~
délicats
dép~rilfem lor(qQ~
!lon
fait plulieurs branches
couché~s ~
leur pié .
4•,
Rnñn il
y
a
des arbres qui
óm
tres-rarement dos
J!ranches
i
leur pié, comme le laurierotul ipior.
Qu que
l'Q'n ne peut coucher en entie¡-, paree gt1
1
ils fonr
d~us
des cailfes oo des po¡s . Uans
ce
cas or, app.lique un en–
tonnair. de fcr blanC
a
la branche que l'on
lleUt
faire
~nraciner,
· o
o
la
marcoet•
vers le milieu de l'entonnoir,
que t'on r.emplir de bonne terr.e. On JUge bien qu'une
telte pofir.ion exige de fréqllens arrofemcns . C
1
ef1 ce
qu'an peu1 appeller
marcolt<r
les brapche; f'\ns les cou–
cher.
Lor(l¡ue les -branches
cauch~es
ont fait des raoines fuf–
tifames, on les fevre de la mer.e pour les mettre en pe–
piniere. On ne peut ñxer ioi le tems de oouper ces b,ran–
ches
&
de les enlever; ordtnairemept on le peut faire au
bout d'un an; quelquefois
il
fuffit de th mois; d'autres
fois it faut anendro deut
~
trois années: cela dépend
fle la nature de l'arbre, de la qualité du tcrrain,
&
fue·
tout des foins que l'on
a
dd y doooer.
M ~is
on peut indiqucr le tems qui elt le plus eonve,
nable pQur. faire les hranches couchées. On doit y fa ire
travailler des l'automoe , auffitót
a¡:~res
la chute des
feuilles, s'il s'agit d'arbres robllfies,
&
fi lo terrain n'efl
pas ar¡¡illeux, has
&
humide; oar en ce cas,
il
faudra
atteodre le prinrems ,
11
faut encare en excepter les
~r
bres toujours v.erds, paur lefquels la fin d1Ao11r ou le
commencement de Septombre font te tems le ph1s pro–
pre
a
coucher les plus robufies ' paree
qu'~lors
ils no
1ont
pi u> en feve.
A
l'égard de tous les arbros un peu
délicats , foit qu'ils qnirtent leurs feuilles o.u q11'ils foient
toujours verd>,
il
fam Jailfer p1lfer
le
froid
&
le hile,
po11r ne s'en occupor que daos le moi> d' Avril ,
·
o
o nbferve que dans les
~rbres
qui ont le bois dur.
ce font les jeunes rejettons qu¡ font le plm aif6ment ra–
cine;
&
qu'au contraire, daos les arbres qui font dlun
•pois tendr.c
&
moli~Ue,
o'efl le
vieu~
bni> qui r.eprenq
le m ieux.
; On dit
coucher
/u
arbru, martotter du
otÍI/ft¡,
pro.–
'/J(~ner
J.s
[ep1.
A Ge dernier égard,
v.Dyn
P
~
o
v
1 N.
Arríe/•
J,
lf1.
D .AvDENTON.
MARDAC,
[.
m. (
Mae.
,.u.
a11c.
)
nom donné
par les
~nciens
a
la litharge' c;ar
les auteurs arabes
la
nomment quelqoefois
mardat.
&
quelquefoi>
''""'•fa>~~i;
mais c
1
efl une feule
&
m2mo cho fe. Aviaenne o'a
fait que traduire, ious te nom de
mardac,
le chapitre
de Diofcaride fue la
ljtha~ge;
&
ce que dit Sérapion
d.u merdefangi,
~fl
la defcription de \a litharge par Ga-
11~11.
(D.
'J¡}
,
MARDAKA- (
61•gr. anr.)
Pralomée namme deux
villes .de ce,npm. r
0 •
Une ville du Ponr-Cappad oaien,
Longtt.
';t.
30.
lae .
43· 40.
2'1.
Une ville de la petite
Arméoie.
Lon¡,ie.
69.
6 .
lat. 39·
40.
€D.
'J.)
MARDELLE, oul\¡1A RGE LLE, f. m.
(MA¡ow)
dans l'art de bhir, c
1
efl une pierre pcrcée, qui potee a
hauteur d'aepui, fait te bnrd d'un puiiS ,
MARDES
LES, (
Géogr. awc.)
Mardi,
ancien peu–
ple de Mtdie, vo;fin eles Pcrfe>.
lis
rava~eoient
les
campag!lt!$ ,
&
furenr fubjngué s par Alqandre. 11
y
~voir
auffi
~ll
people
marár
conti~n
a
I'Hircanie
&
aur Ta–
pyriens. Enfin Pt(pe,
li11.
f/o/
1
chap. xvj.
p~rle
des
Jllfar,
""", peqp\es de la Margiane, qui ;'étendoient ¡lepuis les
montagnes d' Autriche'
JUfq~la\ll
ilaéhfeus
o
(D.
J.)
JylARD!,
f.
m.
(Chronok)
troilicme jour de la fe–
Jilaroe, co,nf;ts;ré
~u¡refoj~ p~r
tes ¡>ayen.s.
ª
¡~
ntanet"
d~
'!!11!•
X~
.
.
.
,.
•
~
.
MAlt
MHs, d'ou tui efl ''cnu fon no:n. On
l'appelle
daos
l'office de l'Eglife ,
f eria ttt'tia.
.'Ware,
C.
f. (
Géo¡¡r.
anc.}
mor latín d'ou nous
a
vous
fait celui de
mcr,
gui Jignifie la me!me chofe; mais le1
aureurs
fe
fervoient du mor
mare
daos le feos que nous
e;primons par celui
d~
cfite
,
pour fignilier
la
m<r
'f'ui
bat los cóteJ d'un pr.p.
En
voici
de~
exemples .
Mar.
/ E,gypeirmr ,
ell la cwe d'Egypte
¡
mare
O<olium,
la cóte aux onv!rons de Smyrnc
1
IJMr<
Ajiatimm;
la
c6re de
1'
1\fie pmprcmenr dite dans
1'
Anarolie
¡
mare
Au[Uiúum,
la oóte occridentalc du royaume de
Na
pie>,
&
h
mer de Sicite¡
mar< Cantabrifum,
la cOte de Bi.–
Ccaye;
mar.•
Cilicium,
la cr6te de Cilicio, aujourd'hui
la d\te de Caramaoie ;
mar<
GermanicHm,
les cOtes de
Zélande, de Hollando, de Frife,
&
ce qui fuir j ufqu'i
tlElbe, ou commenae
maro Cimbricrm•,
c'efl-a· dire, la
m~r
qui lave la profqu'11e ou font le Holfletn, te
J
u~land,
&
le Sleswig
1
ma•·e lberNm,
la córe d'Efpagne,
depuis le J(Oif< de Lyoo, juft¡u'au détroit
¡
ntar<
11/iri•
'""', la c6te de Dalmatie;
m"re
Ly¡JHJiicNm,
la cótc
de la Lygurie; ou la riviere de Genes;
mau
Lycium,
1~
c6re de la Lycie , au midi de
1'
Anatolie . Elle fait
préfentemept partie de la mer de Caramauie;
mare
St~e•·ifu>n,
les cc'Jres m6ridionales do la mer Baltique, vers
1~ Bomérani~;
mar.
Tyrr/>mttm,
la c6te occidentale de
l'ltalie;
mare Vmedicum ,
le golfe de Dantzig.
j...es
~nciem
on! aulf\ nommé l'Océan,
mau •:cte–
r-iuJ,
m~r
extérieure, par oppofition
:l
la Méditenanée,
qu'ils
~ppelloieot
maro
int,r.iuJ,
mer intérieure. lis notl\–
moient auffi
mar.<
inferrma,
la mer de Tofcane, par op–
pofition
a
111are
fu_¡.cr u
m,
nom qu'ils donnoient
i
la
m~r
t\driatiqiJe.
·
lis ont appellé
m
are flefpuittm,
I'Ooéan au couchant
de la Lybie;
mare
Hypcrbor.um,
la mer au feptcntrion
d~
PEurope
&
o~
l'·i\tic: ilsn'~n
avoicnt que des idécs
tres·GQ!lfufes,
Enñn
1
ils out
nomm~
mar• Myrtoum,
certe partie
de
1'
A rehipe!, qui s'éteodoit entreN ' Argolide dans le
Pé–
loppunne[e, 1'Attique, l'Eubée
&
les !les d' Anáros, de
Tioe, de
S~yro
&
de Sérif",
Ce
num de
Myrto~<m,
tui
vicnt de
1~
petite ile de Myrtos, qui
efl
a
la pointe mé–
ridionaie de
N é~repont ,
La fable dil d'un ccrtain Myr–
tile, écuyer d'EnQmaüs, «¡ue
Pélop1
jetta daos cette mcr,
([).J.)
M .ARE SM<!R.AGDtNv M,
{
f];¡t,
nae.)
nom que quel–
que~
au¡eurs
Ont
donné
a
Ull
jafpe de COUieur de fer,
&,
tuivant d'amres,
a
la primo d'·émeraude.
M
A
RE' A
q
E,
1~
m . (
M urin:.
)
c'efl le march6
qu'on fait aveo les
m~rclots
a
un cerrain prix tixe pour
~out
le voyage, quelque long qu'il foiL
M A R E'C
,o,
G
E,
[,
m.
en
Glog~arhi, ,
efl une efpe–
,e de
!~e
ou piutOt de rna{ais ,
V•y•~
LA
e
&
M
A.·
R A 1S.
11 y eo a de deux forres:
te
premior en un
campo[~
d'eau
&
de rerre
111él~"'
enfcmble,
&
qui pom l'ordi.•
naire n'dl pas allh
ferme pour qu'un honame puil(e·
pªfl~r
deiTus ,
Vay<::.
l\1AR !US.
.La
1•
forr e fon r des étangs ou amas d'eau b,ourbeufc,
au-ddlus
d~
laquelle "on yoit
~3
&
la
de~
é-m1-neoces de
t~rrein
feo qui s'élevent fur la furface.
CbtmcbaJ.
, Lorfque les eaux qul
íb!H
i
la
furfac~·
de· la terre
, ne pcuveor rrauver d'éaouternent elles
ta,men
~.de~
.., marais
&.
des
marócagor
.
Le• plus fameux ma
<a.tsd~
l'Europ~
font ceu< de Mo(covic, 3 la fource
daTa·
nai's; ceo{ de Finlandc, ou foot
l9s grands maraia
Savolax
&
Enafak
¡
il
y en a auffi en Hollande , ea
, Wellphalie,
&
dans plufieurs aunes pa)'> bas. En Afie,
, oo a les
mar~is
de t'Euphrate
1
ceux de
1~
Tarrarie •
,
le Palus Méoridcs; cepeodant en
!léo6r<~1,
il y en .a
IT!oins en Afie
&
en, Afriqne, qu'en
Eu~ope
; ma"
,
I'Amérique o'etl, pour an1ú dire, qulun marais con–
,
tinu daos tOMtes fes plaines : cette grande
~uantité
de
, marais efl une preuve do la ' nouveauté •lu pays,
&
da
, petit
no.mb,r~ d~ h~bi1ans,
cncrue plus que du peu
, d'ind
llllrie.
·
., 11 y a de
tres.gr~nds
marleagu
en AnRLeterre, dani
la prP,vlnce
de Lincoln, prc> de la mer, qui a
p~rdu
9.eaucoup de terrein d'uo o6té,
&.
en a ga)loé de
l'autre . Qn
trou~e
dans l.'ancien terrein une grande
, quanti'té d'arbres qui y. font C[\torrés a.u,deffo us <iu
, nouveau terrein am"né par les eaux. On en trouve de
m~me
en grande
quanti~é
on Ecolfe,
i
l'emtmuchure
:: de la riviere N efs. Aupres de Bruges, en Flandres,
, en fouillant
a
40 o
u ropié~
de ptofondeur, on trou,
, ve une tres-grande
qu.Hn'té d'11rbro5 attffi pres le1 uns
, des autres que dans
une for~t;
le; troncs '• les.
r~~caur
, &
les feuilles font fi bien confervés. qu on diflrogue
,. ai(éme¡n tes
diff~r~tes
cfpeces d'arbr•s. ll Y a.
fQCt
K
"an.s.