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MAR

faire fans grande néceffité. Calles qui font eccationnc!os

par les

marches

que l'ennemi a dérobées, font les piQs

def1gréables pour le général, attendu que ce n'dl qu'a

fon peu d'attention qu'on pcut les attribuer; c'ell pour–

quoi M. le chevalicr de Folard prétend qu'il en cll plus

rnortifié que de la perte d'uno bataille,

p~rce

que

rir11 ne

prite plus

,;

la gloft da malins

&

des rail{a¡rs.

, Daos les

mnrchn

vives

&

forcées, il fal!l faire trou-

, ver avec ordre

&

diligence, dans. les liGur oq paf–

fcnt les troupes, des vivres

&

tnutes les ehoics

n~celi•ires pour kur foulagement. Avec ces précautions,

le général qui prévoir le dolf<in de foo ennell'}i,

~{j:

en érat de le prévenir avec

afl~z

de forces daus les

,

Jieux qu'1l veut occuper; cette

dili.~ence

1'étonne,

~

,

les obllacles

a

fou entreprife augmeDtaDt

a

mefure

qu~

,

les troupes arrh·ent,

il!'abandoqn~

&

fe

r~tir~,.

mé–

me 'Traitl

e¡~e

ti·át./[tu.

Nous renvoyons ceux qui voudront entrer dans ton<

les dérails des

marches,

a 1'

Art de la guer'"

par M. le

rnaréchal de Puyfegur,

ll¡:

a

nos

El!mms de 7'né1i'lue.

MARCHI!:,

(Archit. )

en larin

grad11s,

degré fur le–

q~el

on . pofe le pié pnl!r monter ou

defc~ndre,

ce qui

f:ut

parr1e d'un efcaher.

·

L es ancicns donnoient

a

leurs

mnrchu,

ll¡:

CO!l}me 011

difoit dms le pernier fiecle, a leurs

Je~rés,

tO

pouaes

de

ha~teur

de leur.Pié,

~u'on

appelle

pil romain nntit¡ut,

ce qlll revlent

env~ton

a

poucos de notro pié

d~

roi.

lis donuoient

d~

giron

_a

chaque

marche

les trois quarts

de leur hauteur, c'eCl-a-dire un de nos píés ele roi

ce qui

faifoit des

marches

trop hautes,

&.

pas affez largc;.

Aujourd'hui on donne

il

chaque

marche

6

ou 7 pon,

ces de hauteur,

&

13 ou

14

de giran. Dans les grands

efcaliers, cette proportion rend nos

marches

beaucoup

plus

commod~s

que cellcs des anciens. Leurs fieges des

thé~tres

étoieot en fac;on ele

marches,

&.

chaque marche

f<rvant de liege avoit deux fois la hauteur des

d•~réJ

qui

fet voieot

a

moQter

&

a

defoendre.

1/oJ•e<.

les

Notu

de

M. Perrault fur Vitruve,

/h¡. lll.

&

V.

O u fait des

marches

de pierre, de bois

de

marb.re

·

non-feule111ent on dirlingue les

marches

qu degrés pa;

Jeur kauteur

&

leur giron ou

largeur, mais encare o3,r

d'antres djtféreqces,

qu~

Paviler

~~plique

dans fon

Cours

d'Architellure,

·

·

On

ap~clle,

dit·il,

manh• carrlt,

OQ droite, celle

dont le

g~ron

ell comenu entre deux lignes paralleles ·

n:arcbe 4'a,glr,

celle qui e(l la plus longue d'un

quar~

ller

rourn~nr;

mar,hq de

d•m•-m•.~l·'

les r!eux plus pro"

ches de

1~

marche d

1

an¡;le ;

>¡:a•rht.4 ¡!Ír-onules,

celles des

quartiers tournaqs des efcaliers

rond~

OQ ovales,

marrhe;

áll~trdl,s,

celles qui fonr démaigries en chanfrain par

deffous,

&

portent leur

dé!~rdement

pour former une

coquille q'efcalier;

marches

p¡ou/1-,.s,

celle qui

Qnt une

rnoulure .avec filets au bord

qll

giro11;

marches

cotub.es,

celles qu1 font ceintré>S en dedans ou en arriere ·

ma

r–

~

hes

rqmpant~s ,

celles dont lo giron fort large 'ell en

pente,

\1¡

o

u

peuvent monrer -les chevaux; on appelle

marches r!e gafon

~ c~lles

qui forme(\t des perroos de ga–

fon daus les Jardms,

&

dont chacu{le eCl ordinairement

rerenu~

par une piece de bois qui en fait la hauteur.

(D.

J,)

.

M-\~CHES,

les,

(

R uba11ier1.)

ce font des morceaux

de bois minces, étroirs

&;

longs, de

4

a

5'

pi~s ,

al\ oom–

lore de

~.1

ou

~6 : cepen~a_nt

un ma1rre dudit métier

no!umé .lleflappe, a

imagin~

d'en mettre jufqu'a 36,

qm au t)'!oyen de leur extreme délicateffc n'occupent pas

plus de place, qQe

24,

ce

qui lui

l!

parfait~f11ent

réQfl! .

Ces

marfhes

font percée>

4

enfi lées par un bout dans

une brocl]e ou qoulon de fer, qui s'attache lui-méme

fous le pont du mé1ier.

Vaya.

P0sT . Par l'autre bout

elles portent les tirjns des lames

&

ces tirans rervent a

f1ire

b~iffer

!es lames .

V oyn.

LA;IES . Lorfqu'il

y

a

24,

l.6 ou plus de

11!arcbes

a ljll métier,

il

faut qu'il

y

ait

au~ant

de lames

&

de hautes·litres qu'il

y

a de

marches,

pu•fque

c~aque

marche

tire fa lame, qui

a

fon ¡our tire

fa haure·hffe.

Vqye:r.

H AUTE- LJ SSJ!;. On voit parfaite–

mem tout ceoi dans nos PI. de Soirie

&

de PaCfemen–

tcrie. ll fau t , qomme la fip,Qre le fait voir que les

mar–

e

hes

foieQ! d'inégale longu'ew , les ph1s

l~ngues

au cen–

tre , comme

dev~n¡

tirer les lames

les plus éloignée>

certe

l~qgqeur

donnant la facilité

d'~ttacher

le tirani

pe;pendiCQI~irement

a

la

l~tl)e

que la

marche

doi¡ faire

ag¡r; on fen¡ par ce qui

vi~ot

d'erre dit pourquoi les

marchu

des extrémités doivent t!tre plus courtes; les

marcho

ne doivent point étre non plus Cufpendues

~

leurs tiraos fur le méme ni veau, puifque l'on vo1t dans

les

fig11.reJ

que celles du centre peqdent plus bas qlle les

autrcs,

&

s'~levenr

perit-a·perit

a

mefure qu'elles ap–

procient

d~ l'~xtrtmité,

en voici la raiCotl: lorfque l'oll-

MAR

V·~k~

mucho

l~ t~~ar-ch•s

des

e~tré mités,

il a les ja•n bes

fort éqrtées, ce qui dnit indubirablemenr leur faire per–

dr¡: de leur longueur, a\1 lieu Qll'eu

march~nt

celle du

e~nHe

iJ

l~s.

a dans tolltl< leur longueur

&

dans route

leur force;

Ji

el!: done nécelfaire de donner ce

pl~n

3lli

war..hes,

OUtFe que l'oovrier y trouve cucare une facili–

te!

pour les marcher. Comme elles f, nr forr forrées ks

unps conrre les aulres, f<n-tout quand elles

y

fonr tou–

~cs , aeu~

inclínaifQil h¡J ell

favor~ble

pour ¡rouver cel -

les dont (1

ª

befoiQ,

"

MARC~ES,

(I}'as art mltier)

ell

u.ne

parrje

qc

cette

maahine .

Vqy~z:.

l'qrtu{t

BA~

AU MÉTIER .

M<\RCH~,

(

Soirit,,) partig

d1'

bois·

tfo<

mlti{~

!l'fpo.fft

de fr¡ie.

La

march,

ell un lirteau de

2

pouces

7-

a

3

pouces

lle

l~rg~u_r,

fqr r pou1=q

cj'~paifreqr,

il

ell de

s

piés

_!_

a

6

pi~s

de long,

&

percé•

a

U)l

bout; ce trqu

.

t

eCl n_6ce(J'alre poqr

y

p~Cfer

une 3roche eje fer

~u

trav,rs

pour les

tixer

&

les rendrc foliqes, !orfqQe l'ouvriqr

vcut trava(ller.

Les

~archo>

fervent a fai•e

lever les

li~es,

tant

®

f~tfn,

gros-de-tours , que celles

<j~

p0il ,

M I\ RCH¡;:-uss¡;:, (

"Íapijfier , )

les ouvriers

app~l~!U

Ql!elqucfois ginfi certe efpcce de tapífferie, qu'on nom–

me plus ordinairemeqt

baJJ~·lif!e.

lis lui doqnent

e~

no

m,

qui n'<ll

d'uf~g~

que dans (es

manufaélure~,

a

qyf~

<)e

deux marches que l'ouvriet a

fou~

res piés' poqr

nllllf·

for ou ba(ffer les

li(fe~.

Voye.?:.

BASSJ¡-LJ~SE,

MAR e HES, (

"Íifl'erand)

p~rtie

infériel)re <l.u

!U.~tiqr

des

Titferar:~<!s,

Tiffutfcrs, Ruoaniers,

&t.

ce

Con¡

<ie

limpies tri¡tgles de bois , auachés par un bout

ª

la tra.–

vcrlo

iuf!§rieur~

du métier, que J'ouvricr a foqs lbs piés,

&

fufpeqqqes

¡¡ar

l'%u.tre bout aux

fic~lles

<\e¡ lii¡es..

,

Les

>r¡¡¡rc/¡es

fonr

~ipfi

nommlfes paree qqe l\.1ov¡iqr

ll'}er les piés

d~ffus

pour travailler , l.-es

marchrs

fo,nt

hau(fer 'lu baiifer les tils de

~~

ch.a!qe,

a

travers Jefquels

les fils <le la !rarr¡e dojvem

paff~r .

1\infi

lorfqu~

l'oq..

vrier met les piés fur

upe

>~;Jarc:hr, tou~

le¡

ti

ls

(le

la

cha1ne qui

y

répondent

r.ar

le moyeu

d~s

ll(fes fe levmr·,

&

lorfqu'il óte fp,n pié ils retombent dags leL¡r liruariup

par le p<lids des plombs que les litres ont

ii

cha,que e:t-

trémité .

·

·

MARCHE,

ttrmt Je 'l'ourntur,

c'ell la piece de boiJ

fur laquelle le tourneur pofe ('on pié, pour

donn~r ~ l~

piece qu'il travaille un monvemenr circulaire .

Cett~

mar–

che

n'e(l

dan~

les 10.urs communs qu'une u·ingle de boí¡

foqlevée

~r

l'extrémiré la plus

éloi~née

de l'ouvrier,

par une carde attachée

d~

l'autre bout

a

une

perch~

qqi

pend du haut du planchee.

Voycz

TouR .

MARI;\\E DU, LOUf·, (

Vf.~~ri~.)

c'e(l

e~

qn'on ap·

pel k en vrais rerflleS,

plfle

ou

voie,

fqffX

march(,

la bi–

che

y

ell fujette

~~~ns

le cours de dOQ'¡.e a qninzo pas .

MARCHE,

t.rme de Blafon .

Le P. Menetrier di.t

<¡~A

1

il efl

~mployé

dans los

~nciens

mamlfcrits pon¡,

1~ ~~r-r

ne dq pié des vaches .

M-\RCHE,

(

Glog.)

ce mot, dans la ba(fe latinité,

cll ex primé par

"!arca, marchia ,

&

fignifie

limttes,

frqn.–

ti.r~s;

c\11 p.ourquoi M . de Marq

~

imirulé fes (avan.

tes

recherche~

fur

les fro.nticres

qe

1'1i:fpagne

&

!l~

,li\

France,

>r¡l!rca hifpanica.

Le feigneur q\ii QOtll)T¡andoit

aux frontieres étoit nommé

marchcus;

de ce mo¡ >'eft

formé c;elui de

marchiJ,

qu~

nous

"difon~

an¡urd'hui

marqt¡is,

&

que les Allernanqs

~xprit'(leO\

PV

"l'!rgr¡¡v.4 .

Voyez;

MAR9RAVE. ·

·

Daos les aureurs <le la l¡a(fe

l~tinité;

mar.cktJ'fi

~

m.nr–

rhiani'

font

les

!J~pi¡~ns

de

1~ frontier~.

Qn a

·~í

Ji

nommé

>rl•rekio11es,

de¡;

fold~ts

amplcryés

r~r

\a

froq¡i~re,

&

avqc le tems ce mota

é¡é

ªfte~é ~ux ij@\>1~,

q~i apr~s

avoir

e~

u

o.

f~OU

vern.ement fur l4 frQfltlere qui

leur qonnoit ce ritre, l'on¡ rendu

lj~réditalre,

&

out

tr~nfq¡is

il.

l~urs

enfaoi_ 111iles c;e

gouverq~m~nl

avec

le

tirre . f:nfin

1~ qqali~o~tion

de

mfl.r'!·";,

~

éré prife dan>

ces qerniers tenis er¡ france

p~r

eje l.irnplefo

g~ntilshom•

mes,

&

m~me

par

de~ rorurier~

ennoblis, qui n'ont rien

de COfllmu.n avec le fervice, ni

av~c l~s

fro,o¡ieres

d,e

!'~tat,

V oye>;.

MARQU!S·

(0 .

J.}

MI\RCHt:,

la,

(

Glog.) iVIaHhiq gql/ir¡1

1

province de

France,

av~c

le ¡i¡re

d~

comté , Ell.e ell bprnée au fe·

ptepltÍOtl par )e

B,~rry,

a

J

lqrient p~r 1'

1\uv~rgnc. ,

ji

l'o> –

ddent p.a¡ le Ppitoq

~

1'

Ango.umo.is,

&

au m1d1 par l.e

L iq10ufiq, dont

~lle ~ autrefoi~

fai

t partie,

ét~nt

m4me

~

nco.re

a

préfen¡ du diocefe de

,!.,imog~s .'

So.u

[1011! eje

.lV{qrrhe

lui

vi~nt

de ce qu elle ell

liru.éc;

fur les ¡:;qnfiqi 0.11

marches

du PoiLQU

/!¡

du Berry . El,

te a !,Úé

r~qnje

a

¡a couronne par

frau~oi~

l.

l'an

•n~.

La

Mt~r<h;

a envirQn

22

lieues do

loogueur, fur

B

pu

<le

lar~eu¡ ,

Elle dono¡-, dll vin

dllru

q~!Qu~~

!:ti•

drOLt~