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MAR

B

une broche qui traveríe un manche de bnis

O

tour–

nant

a

pivot,

&

par l'aurre

D,

une douille quarr-ée ou

s'ajut1e la

t~te

aulli quarrée d'un trépan, dom l'autre b

m

F

acéré Cert en égrugeant le marbre

a

faire des trous.

La

fig.

40 eil une

m~che

il

tete quarréc par un bout

.11,

évuidée

&

acérée par l'autrc

B,

faire auffi pour per–

cer des rrous , mais dans dtt mar ore trcs-reodre.

L n

fig .

4 t

eft

le full d

1

uo trépan compoft d'une tiRe

.11,

porrant par en h'lll

Ull

rrou au·travers duque! parle

une petite corde

B B,

door les deux bonrs vmu

Ce

jriio–

dre

3UX

dt UX cxtrémitéS dlune traverfe

e

C,

percée d'un

trou daos Con mitiett au-tra vers duque! pa(fe la tige

.11;

cctte tr:tverfe fert

a

manreuvrer le ·rrépan de ceuc ma·

n iere, la corde

B B

étant roulée autour de la

tige

.11,

&

la traverfe

e e

par cooíéqucn! montée jttíqu'au m:–

Jieu, on appuie delfus avcc íecou(fe pour la 13cher en,

fui te;

&

la lai(fam ainfi remanter, la C'>rde

B B

qui é–

tott rouléc d'un

c~ré,

fe déroulc pour s'eurouler de

l'autre aurour de la tige

A,

ce qui

fait

faire plufieurs

tours au ttépaa ;

011

douoe eníuite a la traveríe

e e

une

uouvclle Cecou(fe, qui ré"irere la mancruvre tOUJOllr< de

me me fa<¡on jufqu'3

ce

que le trou foi t percé;

&

pour

fnci!iter le volant de cerre machine , on •arrete

a

de–

meure

a

la tige

.11

une ma(fe

de

plomb

D

de la forme

qu'on

ju~e

:l.

propos; ceu e

rn~me

rige porte par Co n ex–

trémiré

E

une molll1e ou douille méplare, daos loquelle

emre la tete d'un rrépan

F

acér~

par le bour perc;anr

O .

Lafig.

4~

efl un inflrument, appellé

fraift,

dont l'ex–

trémité fupérieure

.11

s'ajutle daos la moufle

E

du fufl

du trépan,

fi.Y:·

41 ,

&

qui, par Con extrémité inférieure

B,

formant difft'rens angles aigus

&

acérés, Cert

a

élar–

g ir l'entrée des !rOUS; Oll

a

en percer d'autreS dans des

marbres tres-Jurs.

La

fig .

43 eíl une autre fraife différente de la précé–

denrc, en ce qu'elle efl quarrée par le bout

A,

&

qu'

elle s'ajufle dans une bolte

B,

pour la mouvoir par le

moyen de l'archet

fig .

44,

ou de celui

/k

4f·

Lafig.

44

efl. un archet ou arc;on d:tférent du précé–

dent, en ce qu'tl cfl compoíé d'une lame d'épée

11

ou

tige d'étoffe ( on a¡•pelle

lto./f<

une compofidon de bon

fer

&

de bon acier

m~lés

enfemble, qui, lorfqu'elle ell

trempée, f•it les meilleurs re(forts, c'efl de cela que

l'on fait ordinairement les lames d'épée élafliques, em–

manchée par un bout daos un manche de bois

B,

po r–

tant

par les deux extrémités les deux boms d'une carde

a

boyau ou corde d'arc;on

e,

qui

re

fait avec des la–

pieres de cuirs arrondies ou rournées fur elles-mi' mes.

La fig. 46 efl un infirument appellé

paleete ;

c'efi eu

eftet une palette de bois

.11

donr le rnilieu porte une piece

de fer

B,

percée de plufieurs trous qui ne vont que

jufqu'au quart de Con épai(feur:

e

efi avec les quatre dcr–

niers inllounu•ns que

l'on

perce des

trous

en cene ma·

.niere; on commence d'abord par former avec la corde

e

de l'arc;p n

fi$·

4f, Ull OU det]X !rOUS aUtOUr de la

bolte

B

,de la traiíe

fi!{ ·

43, que l'on place par le bout

e

dlllS ,Un des trous de la piece de fer

B

de la paletre

fig.

46, que l'o n appu ie alors fur

l'eftomac,

&

daos

cetre lituadon le bour

.11

de la fraiíe

fig.

43 élar&ir ou

perce les trous en manreuvrant l'ar<¡on,

fig.

4f, a· pen–

pres comme

l~archet

d'un violan.

L 'archor

fig .

44

fert

~uffi

oomme celui

fig .

4f, mais

pour des frai fes beaucoup plus perites .

' . La

fig.

47 efl

iin

~rand

compas

a

charniere en

.11,

fatt pour

pre~dre

des diltances égales par les poinres

B B .

. La

fig.

48 efl un petit compas

:1

charniere en

.11,

fait

;~.uffi

pour prendre des dillanc<s égales par les pointes

BB .

La

fil!.

49· efl un grand compas, appel té

co»~pai

á'l–

_paijfeur

_,;

charniere,

en .//, fait poor prendre des épaiC–

feurs, .dtametres

&

autre< ohof'es fetfiblables, égales par

les pomtes recourbées

B B.

. Lafig. fO ellun compas d'épaj(f<ur plus petir

~

ch1r–

ptere en .//, employé aux memes ufages que le précé–

dent .

La

fig .

fl efl un inr!rumenr, appellé

niveau,

com–

poíé d'un chaffi s de bois alfernblé

d~équerre

en

A

por

7

tant une 'rrave!fe

B,

a_u milieu de laquelle e(! un plomb

e,

fufpendu a un pet11

cordeau

D ;

c'efl avec cet in–

Orumenr qqe eon poCe de 'niveau toures les pierres, car:

reaux, pavés,

&

autres companimens horiContáux.

11

ell' une quantité d'aurres otirils qui ne

Coqt

qulun

ralinemenr de· ceux que nops avons ,.as, plus perirs ou

plus gros' plus courrs ou plus longs

a

proportion de la

délicare(fe dts ouvrages ou on les empl oje

&

du génie

pes ouvriers

a

les inventer.

·eet

article

eft

de

M. L

v –

eo

TT

E..

MARBRlERE,

C.

f.

(Hijl.

nal.)

carriere de mar–

~~e.

Voyez

l'ar~icl~

MARBRE.

MAR

MARC, EvANGJLE DE S .

011

SELO~

S.

( 7 hlol. )

hifloire de la vie, de

ta

préjícatinn,

&

des miracles de

Jéfus-Chrifl , compofée par

S.

M are,

diCc!pl~

&

inter–

prete de

S.

Pierre, & l'un des quarrc

év'n~élilte;.

C'efl

un des livres c• nooiques du nouveau Teflamenr, égale–

ment recq¡lllu pour tcl paP

les Catholiques

&

par les

P.roreflans.

On croir communément que

S.

P.ierre éranr alié

ii

Rome vers l'an de Jélus·Chritl

44, S.

Marc

1-'y accon¡–

pa¡¡na, & écrivir íoo évangile

a

la priere des fideles qui

lm demanderent qulil leur

donn~

t par écrit ce qu'il avoit

appris de la bouche de

S.

P icrre . On ajoú re que

Ge

éhef des apOrres approuva

lfenrreprife de S.

Mare,

&

donna

ti>n

évangile 3 lire dans les ógliíes comme un

ouvrage authemiqne. Termllien,

liv.

lf/.

contra Mar–

úon.

arrnbue cet évangile

a

S.

Pierrc;

&

l'aureur de la

fynopCe atrribuée

a

S.

Athanaíe veut que cer apl\trc l'ait

diaé

a

S .

Ma•·c .

Eutyche , patriarche d'Aiexandrie,

avance que S. Pierre l'écrivir;

&

quelques·uns cirés daos

S.

Chryíofiome (

homil.

j.

in M atth. )

croient que

S.

M

are

l'écrivit en Egypre : d'aurres prérendenr qu'il ne

l'écrivit qu'apri:s la mort de

S.

Pierre . T oures ces di–

verfités d'opinions pro uvent a(fez qu'il n'y a rien de

bien cermin Cur le tems ni fur le lieu ou S.

Marc

com–

poía Con é

van~ile.

On eil auffi foLt partagé fnr la langce daos

laq uelle

il

a

été écrit, les uns fo urenant qu'il a été compoíé en

grec,

&

les amres en latin. L es anciens

&

la plílpart

des moderoes tiennenr pour le g r<c, qui paífe encare

a–

préíent pour !'o riginal de S .

lr1arc;

mais quelque e<em–

plaires grecs manuCcrits de cet évangile po,tenr qu'il fut

écrir en larin;

le íyriaque & l'arabe le port. m de

m~me.

11

éroir co nvenable qu'éram

ii

Rome

&

écrivant

pour les R omains, il écrivl t en leur

langue. Baron ius

&

Selden íe fom déclarés pour ce íenriment qui au re–

fle efl peu fui vi. On montre

a

Venife qnelques cahiers

que l'on prérend érre l'o ri¡¡inal de la main de S.

il1arc.

Si ce íait étoir certain,

&

que l'on pút Jire

le manq–

Ccrit,

la queflion Ceroir bientór décidée ; mais on doute

que ce fo,it le vérirable o riginal de S.

M

are;

&

il efl

reJlement

gité

de vétuflé, qu'a peine peut·on dtíceroer

une feul e lettre. Entre les auteurs qui

en

ont parlé, do

m

[lernard de M o ntfaucon qui l'a vu, dit dans Con

-uuvage

d' lta/i,, chap. iv. page

ff· qu'il efl écrit en larin;

&

il av ue qu'il n'a jamais vtl de

fi

ancien manuCcrit.

ll

ell écrit Cur du papier d'Egypte beaucoup plus

min~e

&

plus délicat que celui qu'on vnit en différens endroits.

Le méme auteur, dans Con

anti'{uitl

<xpliq~<!<,liv.

Xl/l.

croir qu'on ne haíarde guere en dilant que ce manu(crit

efl ponr le plus tard du quatrieme fieclc. ll fm m is en

tf64 dans un cave:ru donr la vo tlte

m ~me

etl dans les

marée~

pius ba(fe

que

la mer voiline, de· la viem que

l'eau dégourre perpé¡uci lement fur ceux que la curiolité

y amene. On pouvoit encore le lire qoand il y fur de–

pofé . C ependanr un •ureur qui l'avoit

vil

avam le P .

de Montfauco n, croyui( y avoir rétnarqué des caraae–

res g recs.

Quelques anciens hérétiques, atl rapport de S. lrénée

(lib.

l 1

l . cap.

ii.),

ne recevoicm que

le

Ceul évangile

de S.

M

are.

D'autres parmi les Carholiques rejettoient,

fi

l'on en croit S. Jéróme

&

S.

Grél(oire de

N

y(fe,

les douze derniers verlers de

tim

évangile depuis le

ver}.

furgrns autrm

mam,

&c. juíqu'a la fin du l:vre, ap–

paremment paree que S .

M arc

en cet endroir leur pa–

roiffoit

trop o ppofé

a

S . M atthieu,

&

qu'il y rappor–

roit de¡

ci~conflances

qu'ils croyoient oppolées aux au–

tres évangélitlei . Les anciens peres, les aociennes ver–

fio ns orientales,

&

preC ue tous les anciens exemplaires,

tant lmpri111és que manufc1irs grecs

&

ladns , lilent ces

douze derniers veríets,

&

les reconnoilfenr pour an–

thenriqu~s, a~ffi-bien

que le refle de l'évangile de S .

Marc .

En fin en confronranr S .

Marc

avec S . Marrhieu, il

parolt que le premier . a

abré~é

l'ouvrage du Cecond ; il

emploie íouvenr les me! mes termes, rapporte les m e! mes

ci(conflances,

&

•Joute quelquefoi• des particularirés qui

donnent un g rand jour au teHe

ele

S . Motthieu.

11

rap–

porre cependant deux ou rrois mtracles qui ne fe trou–

venr point daos celui-ci,

&

ne fe conforme pas to ujours

3

l'ordre de fa narration, íurtout clepuis le

chap. iv . v er}.

u.

,lllÍqu'au

cbop. xiv. v er}.

13. de S . M arrhieu , s'at–

tacbant plus dans cet inrerval

le a c

elle de

S.

Luc. C al–

met,

di!lionn.

(1,

labibl. tom.

ll.pP

.

¡Sr6.

&

6r¡.

(G)

MARC, (

H i(l.

ucllf.)

ch

nnmne

s de

S.

M

are,

con–

gré)\atÍon de chanoines régul iers fondés 3 l'vlamouc par

l) lbert Spinola, prérre

qui

vivoit vers

la

fin du

dou~

}Í<me !iecle .

f/oy~z

CHANOtN.E ,

S

pico-