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MAR

droits

&

du blé daos d'autres; fon <!:ommerce

confin~

principalement en belliaux

&

en tapifferies que l'on fait

a

Aubuffon, Fellerin,

&

autres lieux.

Elle eH arrofée par la Víeune, le Cher, la Crenfu

&

la Cartempe.

On la divife en haute

&

baffc,

&

on lui donne Gué–

rer pour capirale .

(D.

'J.)

MARCHE, (

Géog. )

petite ville, ou bourg de Fran–

ee,

au duché de Bar, fur les confins de la Champagne,

entre les !ources de la Meufe

&

de la Saone,

a

13

lieues

de Toul.

L ong.

2.;¡.

26.

lat.

48.

2 .

(D .

'J. )

MARCHE, (

Geog.)

petire vil le des Pays-bas, au du–

ché de L uxembourg, aux coofins du Liégeois, entre

D inant

&

la Ruche, dans le petit ?ays de Fami:ne.

M.

de L isie ne devoit pas dire comme le peuple,

Marche

OU

Famine. L ong.

23.

tf.

lat.

j"O.

t 3.

(D.'].)

·MA RC!JE T¡¡.Év tSAN E,

la,

(

Gé.graph.)

province

d'ltalie, dans l'état de la république de Vemfe, borné<

E . par le Frioul,

S.

par le golfe, le D ogat,

&

le Pa–

douan, O, par le Vicentin,

N.

par le Feltrin

&

le

B

lunefe. On

~ppelle

cette province

Marche trlvifan<,

par–

ce que dans la d1vifion de ce pays-la, fous les Lom–

bards , r¿tat de Venife étoit gouverné par un marquis

dont

la

réfidence ordinaire étoit :\ Trévi(e (

'l're vi¿ •o) .

La

i'Vlarche

avoir alors une plus grande éttndue qu·an–

jourd'hui.

S

a principale riviere en la Piave; tnJis elle el!

cntre~oupée

d'un grand nombre de rniffeaux : fes deux

feules vil les font Trév 'fe

&

Ceneda.

(D.

'J.)

J\.IIARCHE,

la,

(

Glog.)

c'en ainfi que les

Fr>n~ois

nomment une province maritime de l'Ecoffe (ep«n<rio ·

nale, que les 1\.nglois appdlenr

l VIers. f/oyez

!Vl

E R

s.

(D. '}. )

.

MARC";HE-PIE', f. m .

(Gramm)

efpece d'efcabeau

q~'on

place roos fes piés ' poor s'élevcr :\ une haureur

a

Jaquelle on n'atreiudroit pa de la main fans ce fe–

~ours.

MARCHE-PI ~,

(Marine.)

no m général qu'on don–

/le

a

des ciord"ages qui om des nceuds' qui [out (ous les

verB.ues,

&

fur lefquels les matelors po(ent l<s piés lorf–

qu't ls prennenr les ris des voiles, qu'ils les ferl enr

&

déferlenr,

&

quand ils veulenr mettre uu 6rcr le boute–

dehors.

Marche-f!il:

qn

~ppel le

ain!i fur le bord des riv ieres

nn efpace d"environ trois w :fes de large qu'on la1ffe li–

bre, 'ario que les bateaux pniffent remonrer facilemenr .

IVIARCHJ¡:-PI É, meuble ferv:;ur dans

/u

manufatlurn

.,

foie

a

changer le• fempl es

&

a

faire les gances.

MARC HEI':fA,

(Gio~. )

ancienne ville d'Efpagne

dans

1'

Andllou lie, avec tirre de

duc~é;

elle ell lituée

au miljeu d'une plaine, dans un terroir terrile, ;\

9

licues

S.

de Sé villc . Quelques auteurs la prcnnen r pour l'an·

ciennc Artégua; mais les ruines d"Artégoa en font bien

.éloignées ; d'auües écrivains conjeél:urent

ave~

vraiOem–

bbnce , que Luaias !Vlarcius, qui fuccéda

a

Cn. Scipiot¡

dans le i:ommandement de l'armée

ro

maine, en eil le

fondateur ,

&

que c'ell la

colonia marcia

des Romains,

paree qu'on y a décerré des infcriprions fu us ce nom .

L ong.

11 .

4f·

lat.

37·

2f.

( D.

'J.)

MARC HER LE, (

P~•fiolog.)

le

marcher

ou l'aélion

¡le

marcher,

el\ ce!le par laquelle Oll paffe d'un lieu a

un autre, au moyen do mouvement que l'on peor don –

ner aux parties du corps dellinées

a

cet

uf~ge.

Pour exP-!iquer commem cttre aél:ion <'exécutc, ft¡p–

pofons un homme 1\ti re rienne debout fur le poim

z;

faur-il qu'il

marche,

~n

pié

r~lle

immobile,

&

en for"

tement fou tenu par les mufcle> ; de Corte que le corps

etl

renu par le feul poinr

z;

l'autre pié s'éleve,

la

cuiffe

conñdérablement pliéc; de

fa~on

que le pié devient plus

.court,

&

le tibia auffi le deviene un peu. M ainrenant

lorfque le genou en perpendiculaire fur ce point ou nous

¡voulons tixer norre pié mobile, nous laiffons aller le

meme pié (ur la terre OU Íl s'atfermit·, tOU[ le pié étant

.étendu,

&

le fémur incliné en·deva nr : alors il faut

mar–

cha

de l'autre pié qui étoi< immobile . Lors done que

nous jettons ce pié devan: l'autre, qui lui-meme ert plié

par le tnnu vement en-avant du fétnllr,

&

la plante rei–

Jemellt élevée par le tendon d' Achille, _qu'on ne rouche

d'abord la terre qu'avec la poinre,

&

qu'on ne la too–

che plus enCu ite de la pninre meme, nous fl échiflons en

me me rems tout le corps en-devanr, tanr

p~r

le

rel~¡:hemenr des exrenfeqrs de l'épine du cou

&

de la tete,

que par les mufcles iliaqoes, pfoas, les droirs,

&

les ob–

liques du bas-ventre; mais alors la ligne de gravité érant

avancée hnrs

d~

la plante do pié , ti nons faudroit en–

care néceffairement tomber, ti nous ne laiffinns aller

a

terre le p'é qui éroit fixe

auparav~nr,

&

qui en préfen –

tement moblie, par le relachement des extenfeurs,

&

1~~~ion

des tléchiífeun;

fi

nous ne nol!s

y

a~cro"hions

MAR

ainli en quelque maniere ; fi nons ne !ni donnions un .

état naole.

·&

(j

enfi r¡ érant a(fujerris ' nous ne lui don–

nions le

c~nue

de

~r:1vhé

du corps ;

ntaii

tout cela s'ap–

prend pJr l'habirude'

&

a

force de chtlres.

Quand on

mnrch< ,

les pas tonr plus. longs

~n

mon–

tan{,

&

plns courts en defcendanr; votct la rarfon que

M . de

M

airan en apporte.

Un h<>mme qui foit un pas, a toti.jours une jambe qui

avance,

&

qu~

nous appellerons

antlri~ure, on~ ja~be­

pofl/ri~ure

qui dcmea re eu-arriere. La Jambe

polléneu–

re porte t<lUt le pnids du corps, tandis que l'autre

cfl

err

l'air . L'one en toujours pliée au jarer,

&

l'autre el1 tenJ

due

&

droite. L nrfqu'on

marrhe

(or un plan horifou–

tal . la pmbe pol1érieme en tendue

&

l

'a.mé

~ieure

pliée;

de meme lorfqu'on monte fur un plan mchné'

1

anré~

rieure feulemenr ell beaucoup plus pliée que pour le plan

horifonral . Quand on defccnd, c'el1 au comraire la jam–

be pollérieure qui en pliée: or comme elle porte tout

le poids du corps , elle a plus de facilité

a

le poner daos

le cas de la montée ot't elle en rendue, que daos le cas

de la defcentc ou elle en pliée'

&

d'aurant plus affoi–

blie, que le pli ou la fl exíon du jarret ell plu• grande.

Quand la jambe pollérieure a plus de focili ré

a

portee

le poids du corps, on n'ell pas fi preffé de le tranfpor–

rer

fitr

l'aurre jambe, e'en :\-dire de faire un fecond pas

&

d'avancer; par cunf¿quenr O!l a le loifir

&

la liberté

de faire ce premier pas plus grand, ou ce qui

el!

le

m~me, de poner pil1s loll! la jambe antérieure . C e (era le

contraíre quand la jambe ponérieore aura moins

de

fa –

cilité a porter le poids do corps;

&

par l'incommoditt!

que ca

u

lera namrellement certe firnarion, on fe hatera

d'en changer

&

d'avanccr . On fai r done en mor.tant'

des pas plus grands

&

en moindre nombre,

&

en defcen–

dant, on les fai< plus courts , plus précipir.:s,

&

en plus

grand nombre .

·

11

y

a

des perfounes qui

marchmt

les

genou~ end~dans

&

les piés en-dehors. Ce défaut de eonform>t:ón

vienr de ce que les cavirés fupérieores fituées cx téríeu–

remenr dans le tibia ou dehors, (e trou.vent un travers

de d01gt ranrllr plus bas, tanrbt moins, que les cavités

qui lont placées ínrér:eurement.

L a lu xation des vertebres empéche le mouvement pro–

grcffif: en effet, il en alors difficile, qoelquef<JiS me me

ímpoffible nu mabde de

marcher,

tant ?arC!e que l'épine

n'étanr plus droire , la ligne de direétion du poids du

corps

le

rrouve changée,

&

ne paffe plus par l'endroít

du pié quí appuic

a

terre; que paree que

ll

le malade

pour

marcher,

effaye de l'y faire paffer comme fonr les

bo(fos, IOUS les mouvemens qu'il fe donne

a

ce deífein ,

fonr anrant de (ecouffes qui ébranlent

&

preflenr la

moe~

le de l'épine; ce qoi cauCe J e violentes douleurs que lé

malade évire, en ceffañr certe flcheu(e épreuve. Ce qui

fa 1t encore ici la diffi culté de

marrher,

c'efl que la com–

¡;re ffi on de la mue lle inrerrompr le cours des efprits ani–

tnlUX dans les mufcles de la progreffion. Ces mufdes

ne fonr quelquefois qu'affoiblls; mais fouvenr ils perdeut

enrieremenr leur remm dans les vingt·quatre heur<s,

&

méme plur6r, (elon le degré de cutnprefiion que íouf–

fre la moele

&

les nerfs.

Pour ce qui

re~arde

le mouvement progreffif des be·

tes, je tne

contemerai

de remarquer

id

que les

animaux

terref1res onr pour

mnrcber

des piés , donr la llrué!ure

eil rri:s-compofée; les ongles y ferveur pour affhmir les

piés,

&

cmpecher qo'ils ne gliffem . L es élans qoi les

ont fort durs' courenr aifémenr

rur

la glace fans

~liffer;

la tortue quí morehe ovec peine, emploie tous fes on–

gles les uos aprcs les alures pour pon voir avancer; elle

roume

fes piés de telle Corte, quand elle les po(e fu r ter–

re , qu'elle appuie

premier~mcnt

fitr le premier onglc qui

en en-dehors , enfuire fur le fecond,

&

puis fur le rroi–

lieme,

&

roüjours dans le

m~rne

ordre jufqu'au cinquie–

me; ce qu'elle fait ain6, paree qu'une patre, qqand elle

efl avancée en-devant, ne peut appuyer forremeoc que

fur

l'on~le

qoi en en-arriere; de

m~

me que quand elle

efl pouflée en-orriere' el

k

n'appuie bieu que rur l'ongle

qui en le plus en-dcvam .

L es animaux qui

marchent

for deux piés

&

qui ne

fom point oifeaux, 011[ le talon courr,

&

'proche des

doigts du pié; en forre qu'ils poíem a-la-fois

(ur

les

doigts

&

fur le taloo, ce que ceux Qoi vont fur quarre

piés ne fom pas, Jeur talon érant fort éloigoé du rcfle

du pié.

(D.

J.)

M ARCHER EN .COLONNE RENVERSÉE, (

Art mili¡.)

c'efl

marcher

la droite de l'armée fai(ant la gauche, ou

la gauche la droire.

f/oyez

M ARCHES .

MARCHER, (

Art milit.) marcher

par manches, de–

mi-manches, quarr de manches , ou quart de rang de

manche~.

Voyn

D tVtStONS

&

E VOLUT! ONS .

MAR-