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66

MAR

p~rties

peu volatiles fixent les príncipes trop cultés du

111arc.

MAR

e

d' Apalarbr, faint

(

Glog.

)

baie, riviere

&

fort de

1'

Amérique dans la Floride Efpagnole,

lat .

30.

2f.

MARCASSIN,

C.

m.

(Vmrrir)

c'ell le nom que

l'on donnc anx petits du fanglier.

MARCAS31N, (

D ietr

&

Mat. mld.) Voya;

SAN·

GLIER. (

Dietr

&

Mat. med.)

MARCASSITE,

C.

f. (

Hijl.

nat. Minlral.)

une

...arca/Jite

en une fubflance minérale brillante' d'un jau–

ne d'or compofée de fer, de fGufre, d'une terre non

m é!allique'

a

laquelle fe joint accidentellement quelque·

fois du cuivre . C ette [ubnance donne des étincelles frap·

pée avec de l'acier, d'ou l'on voit que

marcaJfiu

&

;yrite

font des noms fynonymes, comme Henckel l'a

fáit voir dans fa

pyritolc.~i',

chap.

ij.

·

Quelquefo1s pounant on donne le nom de

marca/Jita

aux

pyrites anguleufes, qui a!feétent une figure réguliere

&

déterminée, aux pyri1es crynallifées; ces pyrites ou

1tl'arcaffites

font de différentes formes; il

y

en a de cu–

biques , d'exahédres

cu~iques,

d'exahedres prifmatiques ,

d'euhedres rhombo"idales, d'etahedres cellulaires . ll

y

en a d'oétahedres' ou

a

huit cótés; de décahedres ou

a

dii cótés. de dodécahedres ou de douze cótés. de

décatenshedres ou de quatorze c6tés ; il y en a dont les

cótés ou les plaus font irréguliers ; d'autres font par

groupes de cryflaux; d'autres en fin font en lames pofées

les unes fur les autres.

Voye~

l'article

PYRITE.

Quelquefois on s'e(l íervi du mot de

marcafliee

pour

dé!igner le bifmnth,

&

on l'a appellé

rnarca_ffiea

arg~ntra,

ji

ve

officmarum.

Quelques auteors ont auffi donné

a

u

zinc le nom de

marcaflit< d'or

(

marcalfita aurta)

fon–

dé vraiffemblablement fur la propriécé que le zinc

¡¡

de

jaunir le cuivre. Par

marca/Jita ferri,

on a voulu défi–

gner la pyrice martiale,

&

Par~cel

íe a donné le no

m

d~

marca/Jite

a

tomes les pyrites. D'autres alchimin<s fe

filllt f<rvi indifféremment du mot de

marcaffitc

pour dé–

íigner tous les demi·métaux

&

les mines des autres

mé–

taux imparfaits. On prétend que

ce

mot efl dérivé du

mot hébreu

marah ,

qoi fignitie

pglir, nettoyu;

on

pr~tend qu'il fign ifie auffi

fi<>vdctro,

Etre jaune.

MARC ELLIANA,

(Gic.~.

anc.)

lien d'halie daos

la

Lucanie, au voi(¡;¡age d'Atina. M. de Lisie le nom·

me

M .rce/lianum,

op croit que

c'~(l la

Pola d'aujourd'–

llui.

E

D .

').)

M

ARCE LLJENS,

f.

m.

(Thlol.)

hérétiques du

f!Uatrieme fiecle, auachés

a

la doétrine de M aree! d' An–

cyre, qu'on accofoit de faire revivre

le~

erreurs <leSa–

bellius.

Voye::

SABELLti!NS.

Ouelques-uns cependant croient que Maree! étoit or–

lhodoxe,

&

que ce forent les Ariens fes ennemis, qoi

Jui imputerent des erreurs .

S. Epiphane obíerve qu'on étoit partagé for le fait

de la doét rine de Marcel; mais que pour

!"e;

f<étaceurs,

il en tres·conflant qu'ils ne reconnoiffoient pas les trois

h ypoflaíes,

&

qu'ain!i le marcelliapifme n'écoit point

qn~

hér~

fie

irnagin~ire .

1

MARC.EL!

,..IN, S.

(Giol . )

perite ville de France

~n

Daophiné,

~u

dioceíe de VieQne, capitale d'un bail–

liage; elle en litnée dar¡s un

terr~in

agréable

&

fertile

en bons vins, pres de l'líere,

ii

íept lkoes de Greno–

ble

&

de Valeoce, 10 1 S. E . de Paris.

Long.

21.

f3·

lat.

4f· 30. 31.

(O.

J . )

M .\RCH i\GE,

r.

m.

(Jurifp.) YAarchagium,

daos

les cootumes d' Auvergpe

&

de la M arche , fign ifie le

droit que les habitans d'on village ont de faire marcher

&

pa?tre leors

¡roupeau~

fur le territ ire d'un autre vil·

lage; ce terme vient de

marche,

qui !ignifie

limiu

ou

&onfin

de deox territoires .

Voya:.

)e

glo.JJ

.

de Docangc;

liU

mOl

fl1archa/(

;tt>n

1

MARCHAND, f.

m.

(Comm. )

perf<mne qui né–

gocie, qui

tr~fique

ou qui fait commerce;

c'efl-~·dire,

qui achere, !roque, ou fai¡ fabriquer des marchaodifes

1

. foit pour

l~s vendr~

en boutique

onv~rte

ou en

mag~(jn,

foit auffi pour les débiter dans les foires

&

marchés, oq

pour les el)voyer po\lr íon .o;;ompte

\lan~

!es pays

~~r~P"

gers .

JI

y

a

~es

m(JrdJa1tdJ

qui ne vendl:nt qu'en gros, d'au–

rres qoi

0

e

v~Qdent

qu' eo derail,

&

d'autres quj fon¡

done eAíemple, le gros

4

le détail .

~es

uns ne fopt

p>m,

merce que d

1

une

íort~ d~

marchand1fe, les autre> de plu·

fieurs fones; il y en a IJUÍ ne s'attacl¡ent qo'

~u

com–

merce de mer, d'au¡res !lu.i ne font ,qYe celui de

1err~

1

&

d'autres qui font c:oDJQtptement

1

un

&

l'au¡re.

La profeffion de

,arthq>u!

e!l honorable,

§e

poqr etre

exercée avec fuce's

1

c;lle exige d,es. lum!eres

&

des ta·

Jens des connoifiances euéles d ar1tmét1que, des com–

pres 'de banquc, du cours

&

de l'évaluaúon des diver·

MAR

fes monnoies, de la nature

&

du prix des diffbemes

march~ndifes ,

des lois

&

des coucumes particulieres au

commerce . L'étude me me de quelque,

lan~ues

étran–

g~res,

telles que

l'efpa~nole ,

l'italienne

&

l'allemande,

peut elfe tres·mile aox négocians qui embraffent un va–

lle commerce,

&

fur-cout·

a

ceux qui font des voyages

de long cours, ou qui ont des correfpondauces établics

au loin.

On appelle

marchand1 grn/Jia!

ou

magafinierJ,

cenx

qui vendent en gros daos

les

maga!ins,

&

dltailleur1,

ceux qui achttent des manufaétu riers

&

groffiers pour

revendre en détail dans les bouriques. A Lyon, on nom–

me ceux-ci

boutiquien.

A Atl)Oerdam, on ne metau–

cune di!férence entre ces dcur efpeces de

marchand1,

(i

ce n'efl pour le commerce do vio, dont ceox qui ne

foot pas

re~us

marchand1

ne peuvent vendre moins d'une

piece

a

la fois' pour ne pas fairl! de tort

a

ceu~

qui ven–

den! cene liqueur en détail .

Les

marchand1

forains funt non-feulement ceux qui

fréquentent

l~s

foires

&

les march és , mais encóre tous

les

marcbands

écrangers qui viennent apporter dans les

villes des marchandifes pour les vendre

a

ceux qui tien–

nent boutique

&

maga fin.

O

u

appell:;

a

París les li x corps des

marchawd1,

les

anciennes communautés des

march4ndr

qui vendent les

plus confidérat\l:s marchandifes. Ces corps font,

1°.

les

drapíers, cha.ulfetiers;

2

Q.

les épiciers , apoticaires, dro–

guitles, contifeurs, ciriers.

3°.

Les merciers, jouailliers,

quinqualliers ;

4°.

les pelletiers • foureurs, haubaniers ;

f

0

les bonnetiers, aumulciers, mi1ouoiers;

6°.

le~

or–

févres jouailliers.

Henri 111 .

en

If7'7

&

~n

lj"81,

y

ajouta un corps ou

comm unauté des

m4rchand1

de vin; mais en différentes

occ~!ions

les fix

pr~rniers

corps n'ont pas voulu s'a(Jo–

cier ceue nouvelle communaoté,

&

malgré divers régle–

mens, le corp• dts

mar~handr

de vin oe parolt pas plus

inrimement uni aux

íix

autres ancicns corps qu'il oe

l'é–

toit aotrefois .

Les

ma•·chandJ

de vin font ceux qui trafiquent du

vio, ou qui en acl¡etent pour le revendre.

11

y

a des

mar~hq,dJ

de vin en

~ros

&

des

marchandJ

de vin en

détail . Les prerniers íont ceux qui le vendent en pieces,

daos ¡les caves, celliers, magafins ou halles. L es aucres

qu'on nomme auffi cabaretiers ou taverniers, le débitent

a

pot

&

a

pinte' dans les caves' tavernes

&

cobarets.

Les

marchantis

libraires font cet!X qui fonr imprimer,

vendent

&

achetent too tes Cortes de livres, íolc en blanc,

Coit reliés ou brochés,

Voy.

LIBRAtRE

&

LJ BRAIRJE.

Les

marchand1

de bois font ceu:¡- qui !out abattre

&

fa~onner

les bois dans les

for~ts

pour les vendre er¡ chan–

cier ou fur les ports.

A

Pari& il

y

a deux forres de

mt~r•

chrmdJ

de bois

a

brúler, les ons qu'on nomme

marchands

forainr ,

&

les autres

marchandi bourgeoir.

Ces deux for–

res de

mar<hands

Iom

cenx qui font "enir

1~

gros bois

par les rivieres,

&

c'e(l

a

eux feuls qu'il en permis d'Ctl

faire le commerce, étan¡ défendq

au~

regrattiers d'en re-

1

vendre.

Voyn

Bo1s .

Ceux qui vendent des grains, comme blé, 3\"oine ,

orge,

&c.

Ceux qui vendent des miles, de la chaux,

des chevaux,

prenn~nt

géuéralement la qua lité de

mar–

;hand .

Plu!ieurs

~utres

négocians , encere qu'ils ne foient

propr.ement qu'artifans, comme les chapeliers, tapiffiers,

chande)ters,

~anneurs,

&f.

pr~onent

aujfi Je nom \le

mllr–

chandJ.

L es lingeres, grainieres, celles qui vendent do poií–

fon d'eau-douce ou de mer frais, fec ou falé, les frui–

tieres,

& e

[ont aofli répuq!es

marcbandn.

Les

n¡archand1

en gros

&

en Pétail foot réputés ma–

jeurs pour le fait de leur commerce,

&

oe peuvent étre

refl itués fous prétexte de minorité.

La jurifdicíljon o rdinaire des

marchand1

efl celle des

juge•

&

cpr¡íuls'

&

leur premier magiflrat de police

a

París pour le fait de leur commerce,

e(!

le prevót des

marchancjs.

Voye~

CoNSULS

&

Pu:vór DES MAR–

CHANDS ,

M

A

~ ~

H A

ND, fe dit auffi des pourgeois

&

parti–

culiers qui achetent. On dit d'une boutique qu'elle ell

.fort

ac~~landée,

qu'il

y

vient beaq¡:oup de

mar;hand1.

MARCHAND, fe dit encore des ¡narchandifes

d~

bon–

ne qualilé, qui n'ont ni fard, pi défaut,

&

dem l.e dé–

!>it en facile , Ce pié en bon, ji en

loy~l

llt

m4rchand,

Les vílles

marcha11dn

font celles ou il íe fait up

gr~od

commerce, foit par rapport au¡ ports de

lllet

&

au~

grandes rivieres, ¡¡oi

y

facilitent l'apport

&

le tranfport

des

marehandif~s

1

foit

a

caufe des manufaétures qui y

font établies.

On dit qn'une riv iere efl

marfhande,

lorfqu'elle

eCI

woprc pour la

navig~tioD, qu'~lle

a

alfez. d'cau pour

po:–

¡er