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M · U R

Etant ainÍI pl3ets,

&

les fleurets eñgagts dehors ou

dans les armes , celui qui ell prépofé pour tirer dé tache

une et1ocade de tierce en dégageant, fi les

épé~s

íont en–

gagées dans les armes : de -l '. il fe remet en garde fans

qtliuer le tleuret de l'eunemi,

&

lui pone

une

ellocade

de quarte en dégageant. fl.mli fuccef!i vement il porte de•

e(Jocades de tierce

&

de quarte f•ns fupercherie, c'ett -a–

dire fa ns feinte ni aucuns mouvemens qui puilfent ébran–

ler celui qoi pare . Quand

il

ne veut plus poner d'eflo –

cade, ío n adveríaire fe met ;\ fa place

&

lu í ti re au

mr1r

a

fon tour.

.

.

M u R lJE REC u"i.T,

termr dr Fond.rir ,

ell fait d'afli - .

fes de gres

&

de bríques, poíées ovec du mortier de

rerre a foor . Sa prem iere af!ire pofe fu r le mafli f de la

folfe,

&

il m onte Jofqu'au haut de

l'oovra~e .

11

doit

~tre

díflant de 18 pouces

~nviron

des partillS les plus

faillanre• da maule; or¡ le remplit de briquaillons ;

qn

ob!crve de laílfer un efpace pour rourqer autour da pa–

remem extérieur de la folf:e, a6n de pouvoir opérer ,

Voyrz les fig .

du PI. des

Fr111drrÚJ

m

bro11:t• .

MuR, GRATT ER LE MUR,

(Mar/chal. )

fe dít de

l'académifle quj s'approc)]e trop le long qu

mur

du ma–

nege.

MURADAL,

(G!og . ) ·

ou

Ilutrto,iJ1rmidal;

nom

d'un J'aS

d~

la montagne de M mena, par

otl

l'on en–

tre de la nouvellg Callílle dam

1'

Aqdalnulic . Ce Jiea

s'tppelloit anciennement

Sa{tus Ca(luloncnfis

il

e!l

fa–

meux par la grande viéloire que le>

E!pa~nols

y rerr¡–

porterent fur ks Maures en

IW2.

(D.

J.)

MURAGE,

f.

m .

(JurifprMdence.)

d~ns

b

balfe

latinité

vzuragium;

c'étoit un droit qui fe levoit pour

l'entretíen des murs d'une ville

&

autres ouvDages pu–

bl ícs .

(A)

MURA lLLE,

f.

f. (

Ma¡om~rrie . )

il fo dit de toate

tlévation e

u

pierre ,

o

u en móilon, ou en brique, ou

eq

pl-itre, quí for me

la

cage ou

1~

c16ture d'une maifon,

d'un jardín, d' un e(paae , quel qu'il

Coít.

11

y a des

m!f–

'"i/let

de clóture, des murs m irayem, des mues de re•

f, nd, des murs en l'air, des mues en aliée, caupé en

décharg~,

de douve, fan s mayeo, de parpín, plante, en

furpl o mb, déver(é,

&c.

MURhiLLE,

f.

f.

(Min!ral"g·)

c'cll ainli que les

ouvriers des m ines de France nomment la píerre ou le

banc de rerre, de Cable ou de rache qui Cert d'appuí

a

un filon métal lique ou

a

une couche

de

charbon de

terre .

Ceue

panie s'appelle anffi

le fol .

V oyn:.

fJLow.

MVRAtLLE DE CESAR,

(Giog. anc.)

"~1urus

C.e–

farit;

muraillr

dont parle Céfar daos Ces con11nentaíres,

liv. {.

cb,

viij.

Q uelques-uns crotent encore en trou ver

des vellíges entre le lac de Geni:ve da c6re de

N

yon

&

le

monr Jo ra ; d'a01res ve4lent que ce mur ait été

•u-deJa du Rh6ne, entre le lac de Gene

ve

&

le pas de

Clu?.e, daos l'endroir ou le .mont Jara

rrover(e

le Rh6-

ne,

&

continue daos la Sa-voíe. C eue derniere opínion

paroit mieux convenir au' rexte de C efar .

(D.

J. )

M

URAJLLE DE LA CHJ NE , (

llrehieu1.

""ti""''.)

farrification de l'empire C hinois,

monum~nt

fupérieur

par Con immenlité aux pyramides d'Egypte, quoiquc ce

rempart n'ait pas empeche les T artares Mantcheoux de

íubj oguer la Chine . Ceue grande

muraillr,

qu i (éparoit

&

dét'eudoit la C híne des Tartares, batíe

137

ans avant

!'ere chretíenne , fubfi Oe encore daos un comour de

5'00

lieues , s'éleve fu r des monragnes, defcend dans des pré–

GÍpices ,

&

a prefque par-tout

10

de nos piés de largeur,

f\]r pius de trente de haureur .

(D.

J.)

i\IIURMLLE DES PJCTES,

(flift. anc.)

c'etoit un

ou"rage d.:s Romains

tres-celebre , comtnencé

par

l'etn–

per<ur Adrien ; fur les limites (eprentriouales d'Angle–

térre . pour em pt"cher l<s incurlions

d~s

Piéles

&

des

~colfois.

V oy•z

M u RAJLLE :

Ge n'étoít d'abord qu'une

mttraillr

gafonnée , foniliée

de palilfades; mais l'empereur Severe étant venu en 1\n–

gleterre, la lit batir de pierres folídes. Elle •'érendoit

huít milies en longueur, depuio la mer d'lslande jnfqu'a

la mer d'fl.llemagne , ou d<puis Carlisle jufqu'a N ew–

c:aflle, avec des guérítes

&

des corps-de-garde

:i

la di–

{lance d'un m ilie l'un de l'autre .

Les Piétes la ruinercnt plolieurs fois,

&

les Romaíns

la réparerenr; en fi n lEtius ,

un

général rom aín, la tir

conrlruire en brique,

&

les Piétes l'ayanr détruite l'an–

née fuivant e , on ne la regarda plus que comme une li–

mite qui féparoit les deux natións ,

Cette

mt~raill•

étoir épailfe de huit píés , haute de

d OU2C '

a

compter du Col;

~lle

s'al ongeoit Cur le c6té

feptentrional des rivicres de Tyne

&

d'lrrhing, palfant

par delfus les collínes qui Ce trouvoient fur Con chemin .

On

peot encore en

voir

aujourd'hui les vcllíges en díf–

férens endroirs de Cumberland

&.

de Northumberland .

MUK

Mu ll l'i!LÍ:I!:.•

(·Mar!cb•ll.)

c'efl les murs du

~mne­

gc,

&

ce

qu'on appelle le dehors dans certaines occa–

fions.

Voyrz

0EHORS. Palféger la

t~te

a la

muraille

voye:¡;

p ,&,SSÉ<J ER

¡

Poner la main

a

la

mNraill•,

aile;

droir

a

la

muraillr,

arreter droit

a

la

muraillr'

lont

dif–

f~rentes

aéllons que le cavalier fait faire

i

fon cheval

pour l'alfouplir .

V oyrz

AssouPL!R.

_ MuRA!t:.J-E,

(G!og . anc. ¿

e[) latin

mu!'us,

en grec

lux.or

;

ma1s le rnot grec dé hl\ne une

maijo11 f orriji!r

que nous appel lerions auj oord'hui

ebáteau.

'

Les anciens ont

b~tí

des

murailles

extraordinair<s ,

pour mettre le•rs frootieres a l'abri des invaíions fubi–

tes. Telle étoit la

murail{r

que les empereurs de Con–

!l~ntinople

-firent élever pour garantir cwe ville

&

(e'i

eovirons des incurlions des Barbares. Telk etoit

la

rnu–

raillr

qvi fe rmoit l'emrée da Púlopnnneíe o u de la Mo–

rée dtl cóté de l'!Ohme . Telles étoíent celles qui em•

bralroíen¡

!OUt

le Píree

&

le joignoient

a

Athe nes ; on

les nommoit

f'•:tp4

.,,¡X... ;

elles étoient longucs de 40

Jhdes, quí font

~jnq

m jlle pas ,

h~utes

de

4a

coudées,

~

fi larges, que deu:.: choriots y po.uvoíenr palfer de

fronr. On n'avoí¡ employé

a

leur cont1ruétion que de

grolfes pierres de taille j oinres enfemble avec du fer

&

du plomb fonda . Ce fut Cimon qui eo jena les fonde–

mcns, a

u tap'porr

d~

Plurarque,

&

Pérkli:s les fit ache–

v~r.

11

faut encore mettre au rang des fortifi cations da.

ce genrc les deux fameufes

murail/e<

qui Céparoienr

1' Ao–

g fcterre [o umífe aux Romains du relle de l'lle, <lotit les

habitaos refufoient de Cé foumettre. Te! le ell enfin de

n:Js jours la grande

mi<raillr

de la Chíne. (

D,

J.)

ivllJRAIS •• MORAIS.

(, m.

(Comm<rte : )

me·.

Cpre de continence dont oo

fe

Cert

a

Goa

&

dañi les

autres colonies portugaife< aux indes a rientales, pour me–

fnrer

1~

ri'l.

&

les autres légumes fecs . Elle contienr

lj'

p~ras,

&

le para

22

livres peids c:I'Efp.agoe.

Dillionif,

de

Comh1~rc'.

MURAL, adj. fe rapparre quelquefois

a

m•r,

quo

l: s Lat ins appclloient

muruJ ,

VD)'<

:t.

MuR.

Coo ron ne

mt<ralr

parmi les anciens R,omaiRs, étoit

une erpoce de couronne garnic; de dents par le haul-, fem–

blables aux

~réneaux

des murailles.

f/oyez

CouJtONNE.

La couroone

mural•

étoit la récompenfe de ceux qui

avoient mooré

l~s

pre!Jliers

a

l'atfaut fur les murailles

d'une "Ville ennemje.

Are

mural

ell

une e(pece de mur ou are en forme

de

mur, qu'on place uaéfement dans le

pl~n

du méd–

dien, c'cll a-dire fur la ligne méridíenne' pour y fixer–

un grand qua-rt de cercle, un fextant, ou qt¡elqu'autra

inOrumcnt, afin d'y obferver la hatueur méridicnne del

aflres.

V oy<:t

LJGNE MÉRWJENNit

&

HAUT~UR

MÉ–

IlU>lEN NE .

Ty cho Brahé efl le premier qui fe

Coít

fervi

d'arc

mu•

ral

dans fes obfervations ; apres lui MM. Flamlleed

de

de la Hire s'en font fervi aufli .

V oy•z.

C É¡_ESTE.

M U

_Rfi.NO

1 (

Glo¡{. )

?le d' ltalie,

a

un mil le au nord·

de Vem(e, avec une ville qo'nn appelle nne autre

Venifo ,

quí fait ks délices des

V

enitiens. Ccue lle a rrois millee

de tour ,

&

eft divifée en deus parties

p~r

un grand ca–

nal . Elle fut autrefois la retraite des A.lcinates

&

dee

Opitergiens, qui s'y réfugíerent poor fe m eme

il

cou–

vert de

b

fureur des Huns.

(D..

J . )

MURASAKI,

(H'.fi. nae. Boerut.)

c'ell une plant<>

da japona tige ronde, dont les

f~oilles

foDI longues dll

deux pouces, rondes, plac6es une.

a

une. alternes, é?aif–

f<s, poimues

&

(ans découpures;

il

Cort

de leur ailfello

un épi de fleurs lang

d~

quatre doigts;

&

ces fleurs font

él oignées !'une de l'aurre, fans pédicule, de la gro!feuv

d'une graine de coriandre, oouleur de pourpre foible,

a

quatre ou cioq pétales; elles ue s'ouvreut jamai•.

MURAT,

(G!ogr.)

petit' villeou plih6_t

bour~ de

France en Auvergne, qui eliJe liégc d'un batll1age, d une

maitriíe des eaux

&

fort!ts,

&

d'une prevoté royale.

Ses habítans font prefque

wus

chaudronniers .

MTtrat

e

lb

fi tu é fur

1'

fl.lagnon, d'0u víeot qu'on le nomme en la–

tín m oderoe

Muratt<m ad Alanionem f/uvium . Long.

20 .

f O.

lae.

4f ·

~o.

(D .

J.)

MU RC IE,

(Mythol. )

nom fous lequel la parelfe

a

été perfonnífiée par quelques é>civaíns. On faitoít

Ces

fiatues couvenes de moulfe; pour fymbole de fa

no~>cha­

lance ; cependan¡ ce n'etoit

pas

toujours par une mdo–

lence

fi é

die que l'on Cacritioit

a

cette divinité; les

gen¡

fenfuel s qui la couniCoiens davantage, faí foient confifler

leur ioaétion dans une certaine tranquil líté qu'ils dífoienr

~tre

le fruít de leur expérie¡tce

&

de lcurs réfiexions. lis

s'élevoíent au-detlus des paffions rrop rumoltueufes,

&

s'appliqooienr moios

a

corríger leurs víoes qu_':\ réglet

leurs plailirs .Libres des atfilires

&

des devoírs , lis s'aban–

douooient

a

leur goQr,

&

ne vouloieot dc!pendre que

áe

le11r

!