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MUN

deux

auire<~

famcux porrs de

1'

:\ttique, étoicnt le Pir\!e

&

Phalerc.

Vuyn

PHALERE

&

P11tÉE .

(D.

J.)

M lJN ICHES,

f. f.

pi. (

Antiq. gruq.)

"'''"X!• ;

f.!

te an–

nuelle qu'on célébroit

a

Ath enes,

&

daos

le port de

mémc nom, le fei?.ieme du mois Munychion, en l'hon–

neur de D iane munychia . Potter vous indiquera !'ori–

gine

&

les eeré monies de ceue fe! te dans tes arclro:ol.

~ recq .

/.

!l.

c.

xx. tum.

l . p.

4'4·

&

frtiv .

(D .

."f.)

. Jyl

UNYS:HlO~ ,

f.

m. (

A,~tiif.

grcc'f·)

"'""X.i'••,

le

d txteme m01s de

1

anuée Athéntenne; il contcnoit vingt

nenf jours ,

&

répondoit, fclon Potter

&

G iraldi

a

la

fi11

de narre mois de M ars ,

&

au

commcncem~nt

de

notre mois d' Avril . On l'appelloit

M~<nychi.,,

paree

que pendaut ce mois , on cé lébroit

ii

Ath/:nes en l'hon–

ncor de D iane, les

fe!

tes nommées

MunychieJ.

(D. ').)

M UPHri

ou

MUFTI, f, m. (

Hi(l. mod. )

c'ei! le

chef ou le patriorche de la religion mahometano .

11

ré–

ft de

ii

C onf!antinople.

Voyn

MAHOMÉTISME.

Le

muphti

efl le fouverain interprete

de

l'alcoran,

&

décide toutes les quel!ions fur la loi.

Voyn:.

ALCORAN .

11

a

rang de bacha,

&

fon auro rire el!

quelq~efnis

re–

doutable au grand-feigoeur lui-mc!me: c'e(l lui qui ceim

¡•¿pee au cóté du g rand foig_neur, cerémonie qni répoud

au couronnement de nus

ro1s

.

Le peuple appel!e le

muphti,

le

falfe ur tie loiJ, l'ora·

ele

jt1~eme>11,

le

prllat de

l'ortboduxl~,

&

croit que maho–

m et

s

expnme par fa bouchc. Autrefol< les fulrous le con–

fultoient fur routes les affaires eccléfiafliques ou civiles,

fur-tour lo rrqu'il

;'al(i~oit

de faire la guerre ou la poi¡,

il

fon 3bord ,,¡ fe levott par refpeét

&

avanc;oir qnelques

pas vers lui ; mais 'le prince

&

fes miniflres ogfflent of-

'

fez fouvent fans ra panicipntion,

&

lorfqu ' il n'ell pas

- agréable

a

la cour, on le dépofe

&

on l'exile . Le grond

• feígoeur en twmme un autte-: on ne

re~arde

p1s

m~

me

fa pcr.fonne comme tellomont foc rée, qa'on ne le metro

q uelquefois

a

mort. Ainfi en

1703 ,

Ach mrt

111.

fit é–

trangler le

muphti

Omor·Aibouki

&

fon fi ls,

&

Amu–

rar

fV .

fit broyer yjf

U(l

atttre

m>tphti

daos

llO

mortÍer

de marbre qu'on coofcrve encore au

ch~teau

des fept

tours , en difant que les reres que lenr

dlgnit~

exempte

du tronchanr de l'tipée, devoient

e

ere brifee< par le pilo n .

Lorfque le grand fulran no

m

me un

m11Phti,

il l'inflal1e

lui·mi! me dans

l'a

nouvelle digoité, en ¡.; re vérant d'une

peliffe de marre ·¿ibcline

&

luí donnant milie écus d'or ,

il fui afligne aufli une penfion pour fl>n entretien que le

rAuphti

groffi t pqr le.> fommes qu'if tire de la vente de

cerrains o ffices daos les mofq uccs royates.

A

u rolle, il

etl chef de tous les gens de loj, ce>

m

me

k:ldtleskcr>,

>nollaks, im1ns, dervis,

&c.

11

ren:l d<s dccrets

&

des

ordonnances qu'on nomme

f•tfa,

&

foot euremernent

refpeélées.

Voyn

FETI' A.

To)ls les paniculiers

oot

droit de confqlter le

muph~i,

&

de lui demander Con fenrimenr daos toures les occur–

rences fur-tout daos les matieres criminelles . · Pour cet

eftC:r,

on lui remet un écrit daos lcq uel le cas ell expofé

fous des norns empruncc>s; par exemple'

a

l'on peut con–

va•ncre N. por bons temoins qu'il

a

oonrrevenu aux

com–

mandemens du fultan, on qu'il n'a pas obéi avec fou–

m illion

a

fes ordres, doit-il

~rre

puní o n non. Apr6s

avoir examiné la qucflion·, le

mupbti

ecrit au bas du

papier

olul,

c'efl-a-dirc.,

il

do it itre prmi ,

ou bien

ulnia:r;

qui fi3nitie

ilne le (era paJ.

Qne

íi

on lai(Je

a

fa difpo –

·ñtion le choix du fupplice, il écrit au bas de la conful–

tation , qu'il

res:oive la

baflonnaáe

ou telle autre peine

qu'il prononce.

L e

mHphtí

interprete quelquefois

lui-m~me

l'alcoran

au peuple,

&

preche en pr6fencc du grand feigneur

a

la fé te du bairam, il n'efl point

diflin~ué

des autres turcs

dans fon

e xréri~ur,

ft ce n'elt par la groffeur de fon tur–

ban. Guer,

mrzu~J

du

7

urcs, tom.

/.

&

/l.

R icaur,

d•

I'Emp . ott•m.

·

M

U

QUE U S ES , (

A,a¡or

... )

on appelle de la forre

trois glandes qui déchor·gent leur liqueur dans l' uretre.

C owper, qui les decouvrit

le

premier , les no

mm~

oinfi,

a

caufo de la vifcofité de l'humeur qu'ellcs

féparent.

Voyez "oJ

PI.

á'Anatomie

&

lcur t-xplic. vayez auffi

M u co s n É.

.

Les deux premieres de ces glandes qui fnrenr décou–

verrcs, Cont de la gro(Jeur eilViron d'une fe

ve,

de figuro

onle

&

applatie,

&

d'uno couleur

jaun~tre

comme les

proflates: elles fon t placees de chaque cóte du bulbe do

l'urcrre, un peu au-deffus .

Leurs conduits excrétoires viennent de lem

furface

interne , pres la m4mbrane interne

de

l' urctrc, d3ns la–

quel!e ils s'ouvrent un peu plus !>as par deux oritices

diOinéts, preci(emeot ou-deffous de l'endroir oú l'ure–

tre

Ce

courbe fous les os pubis,

daos

la région dn pé–

rinée ,

&

ils

déch~rgeot

daos ce

can.al

une liqucur vif-

fillen[e

&

trapfp~reruc .

Tm¡e X .

lvl

U N

. -69t

· La r;oifieme glande

mHrru•fl

efl une petire glande con–

glo bée, jaun3He comme les deox pretn iercs, mais un

pcu moins , fi tuée dans le perinee , pres de l'anus, au–

de(Jus de l'angle que fo rme la courbure de l'uretrc

fou~

les

os

pubis; elle a deux conduits excrét.:Jires qui pene–

rrem ol> liquement dans l'uretrc trois lignes au-celfous des

deux premieres'

&

verfe une Jiqueur qui el! femb lable

a

celle des deux premicres glandes eQ couleor

&

ea con–

fifbnce.

Vo¡•-z

U RETRE,

'

MUQUEUX, CORPS,

( Chimi<. )

Les Chimífles

claffen r i'ous ce nom générique plufteurs (ujers ou (ub–

flances chimiques du

rc~nc v ég~tal

l!i.

du regne animal ;

(avoir du regne végétal le corps doux, le corps farineux,

le corps émulftf, le mucilage ,

la

gomme ,

&

la fubfl1n ce

géll tineufe des plantes cruciferes de Toumefort;

&

du

regne animal, la mucofiré o u gélée.

Voyn

D oux,

Chi–

mi,,

FARINE, FARI NElJX,

Chimic ;

SEMESCES ÉMUL·

stvEs,

Go~t Mt:,

MuctLAGE,

&

5_uasT ANCES ANI·

~!A LJ¡S.

La compofition chimique de ces différentes Cubflan,

ces, n'cll pas encore bic:n connue, paree qu\m n'a pas

procédé

a

leur examen par l'analy fe

menHru~lle:

elles

om cependant a!fe7. de propriétés communes manifeOes,

pom qn'on f<,it en droit de les coofid érer ' comme une

divifion narurelk de fu bflances chirniques. Ces prO?riérés

communes fonr leur folubilirtl par l'eau, leu r legere

giN–

tillofitl,

la qualité que les Medecins qui ont des loug–

tcms

obferv~

le corps

mu'{11eux

,om appellée

mol/,, lga–

lc, tcndr.;

&

Galien en panicnlicr

do11cc;

exprellion q11i,

expliql>ée fclon la doétrine d'Hippocrare, ne dcfig ne au–

tre chofe qu'un état tempéré, que la conll irurion inté·

rieuro d'une fubllanee dan> laq ttelle aucun príncipe irriraor

médicamenreux o u nuifi ble ne domine . Trois qualiré<

communes plus intérieures o u plus effemielles encorc,

c'e(l,

1°.

la diCpofition qu'ont rous ces corps

a

fournir

la nourriture propre

&

immédiate ejes

animau~,

voy•z

NouRRISSAI<T;

2 9 •

d'~rre

le fujet fpécial de la fermen–

tation,

voyez

FliRMENTATION;

3Y.

d'ccre principale·

ment, peut-c!tre entieremcnr formés d'un amas de mo!e–

ot:les organiques ,

voyez

MoLECll.LES ORGANIQ.lJES.

L'analyfe par la diflillotion

a

la violehce du feu,

tout

imparfait qu'efl ce moyen chimique, découvrc

anffi

plu·

fieurs caraélere1 d'identité da os ces diffé rens corps: rous

donnent une quantité co nfidérable d'eau ,

&

plus o u

moins de matiere phofohorique : roures les efpeces' de

corps

"'"1"mx

végétal

( a

l'ex ception do corps gélati–

ncux des crnciferes) fourniffent abfo lument les

m~mes

príncipes,

&

prefque mi: me quant

a

ll quantité abfolue

&

a

la quanrité proportionnelle de chacnn. (avoir o utre

les deux príncipes

tr~s-commuos

donr notls avons déja

parlé, une huile empyreumatique

&

un efprit acide affcz

fort, empreints l'un

&

l'autre d'nne odeur particuliere

que tour le monde connoir daos le Úlcre brO ié ,

&

un

l'harbon tres-leger, trcs-fpongieux, qui étant brnl e

a'

l'oir libre ne donne qu'nne perite

q~antité

d'alkali ñxe .

D'ailleurs l'analogie de Joutes les efpeces de cor?S

mt~·

'f""'x

efl démomrée de ' la mankre la plus frapplnte,

par l'échelle ou gradation narurelle , feloo

laquelle ces

fubflanees font orclonnees emr'elles. La fubOance géh–

tineufe des crucifcrcs cfl tellement intermediaire entre les

autrcs efpeces de .:orps

muqumx

végétaux

&

.fes fucs

gelatineux animaux, qu'il n'eO pas facile de défin ir

ti

elle approche plus pa r fes qualltés chimiques des premiers

que des derniers.

V oyet:.

anal

y

fe v6gétale au

mat

VltGÉ–

TAL ET SlJDSTAJ:lC::ES ANn!ALES.

(b.)

MUR , adj .

vo¡·ez

MATURrTt.

MuR,

<'1

Architcfl uce, voyez

MURAILLI!.

MUR , {

Hydraul.

&

Jartlim•ge.)

11

y

en

a

de diffé .

remes forres;

mflr

de terra!fe, de meloniere;

mur

de cló–

tu re, D aos les fonraines on appelle le

mur

qui foutiwt

la pouJfée des terres, le

mur de trrre

&:

celui contre

leq uel bat

l'ean

d' un baflin, le

mur de do,¡¡ ve

ou

m

u~

jluttant.

/

Zo.yn

Do

uVE .

(K)

M u R

011

M

URALLLE'

tirrr

a

la, parer

a

la,

(

E[<ri–

me .)

terme de falle

&

exercice

quo

les écol iers prati–

quent pour apprendre

a

tirer

&:

ii

p.arer q uarre

&

Liercc .

L es e(crimeurs qui voulent tirer

.a

u

mur,

obfervent ce

qui fui t :

' "'· de fe placer en ¡:arde vis·!-vis l'un de

l'amre ;

2'l.

qu'il n' y etl ait qu'un qui porre les elloca–

<ks ( il n'y en a qu'un qui doit

pare~) .

Celui qui efl

convenu de p"uffer , commcoce par I'J.ter fon chapeau ,

&

s·~: lonj~e

fur celui qui doir parer comme s'·if

hli

por –

toit une bo.tte, afio de coono!tre s'il efl en mefilre: en

m~me

tems

Con

adverfaire Ole auffi

fon chapeau pour

luí rcodre

le

falut,

&

place fon lleuret de la ligne pour

lui facilite• lo moyen de prendre fa mefure. Aprcs ceHe

cérémoni~

ils fe .remettent en

~arde ,

S

su

2.

l':tan~