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MUL

·Les oignon1 ou eayeu x qui viennent au•tour des gros,

&

qu'o n décache pnur les replamer ailleu¡s, ¡nulttpljent

ks plantes bulbeufes plus

prompr~ment

que

li

on les

femoit .

L es plantes fi brcufes ou ligamenreufes, outre des grai–

nes

tres-abondant~s,

om encore

~

Jeurs piés des

talles

qui les mulliplicnt

a

l'intini -

Un moderne (

~gricola , A,grict~fturt

parfaitt, pag.

z1c. )

nous a donné la

m11ftiplication

univerfelle des végé–

tau

K

1

en j oigna01 1 'art

a

la OaiUre ;

ji prt!tend •que la

partie inférieure de l'arbre

a

de meme que la fupérieure

!OllleS les parrÍCI elfentiel)es

a

la végétatjon : felon l'or–

dre de la nature, la tige

a

en foj un fue d'ou peuvent

provenir des racines ;

&

on voit aux branches

&

aur

feuill es des pet lts file¡s qui approehent des racines,

&

q ui reprennent en rerre; la branche a done en foi des.r3-

cines enfermees

matérj~llemem,

doqc la

racin~

eij dJitlS

la tige ; de

m~

me une racine a de petits nceuds caleni,

des conpes ou gerfures qui marquent les cerc!es des an–

nécs d'uij

~euvc:nt

nailre de

p~tites

rises avec lems i)ran–

ches : fi les rige> n'erolent pa< dar¡s les racines, a11 moi!)s

matériel lement, elles ne ponrruiem pas en pqu!fer dehors.

11 conclut de-l á

1°.

qu'on peut greff<f plufieurs ra–

mcaux fur une grolfe racine féparée do corps de l'arpre,

&

replanter :\ lkur de terre

f~ns

féparer les gretfcs que

lorf4u'elles font bien

reppf~s.

¡

0

Qu'on peut egalement

fair, les

m~mes

gretfes fur 'lile racme découvene qui

ticnt

!i

1

1

arbre, en la coupant enfuite par C!Jnrceaux en–

rJtdnes ot) ticndrnnt les grefies .

3°.

Qu'une grande

~ran­

ehe cou?ée en plulieurs m.o rceaux qui aurom

ch~cun

an

ceil, étant mile el) ¡erre par partie,

&

circ!~

par les deu.t

bonts, rcprendra parfaitement. bn ('uppufe que le mor•

ceau qu• efi en !erre aura poulfé des racines, ainfi que

le ro nr les brancpes de

f~ule

ou de figuier; de f!)cme

on morceau de

r~eine

ciJé.f par

le~

deux •bours,

poulfer~

des raci11es qui t!tant devenqes forres, donneroqt

<le

bel·

les branches, pourvu qu'on lai(fe

un

pen 'fortir de terre

le bout (upérieur de cene racii1e .

J

C et autcur appelle cette

multiplicatíqn,

la

unt 'milli•–

tn•.

par rapport

á

crelle s¡ui Ji: fuit en ·reman!;

1\c

il

va

jufq u'a

fair~

planter ¡les

f~uilles

avec leurs qucues en les

co npant et¡ deu

x

par en haut,

&

garoiOanr de cire la

panie coupée : il prétend par-la reganlfr

l~s

bois

&

le~

planter

a

neuf, ainfi

qn'oo

autre aur¡:ur (le

P.

Miran–

"dols, iral ieo ,

fa i!'~UX

Jardin¡er), qui de cette ma!Ji1:re

~

f-air prendre

racl~e

a

4e~ r~u\11~!

tj!o ranger '

Quand oo égravillonne les oran¡(ers, au lieu de jer¡er

les

r~cines

qu'on retranche, il veut quton les go¡Jpe en

morce;¡ux de deux piés, · qu'on les cire par

l~s

deot

bmm, qu'on y ente

de~ l:¡r ~ncP,<s

en fenre,

&

qu'o'! le;

repl~nt~

féparément : tout .,. fecret de l'art

conn~e,

fe–

Ion

!l!i ,

t

couper

le~

branches

p~r

tes

j~>imqres· , ·~

y ap–

pliquer

~haudement

de la cire cqmpofée

1

qlJ'il appellc

Jte

~tohle

m6m;e .

MULT IPI.,I C ITJ!;,

f.

f. quanrité exceffive.

JI

ne

fe

pr~nd

gu<re qu'en

QJauv~ife

part; aiflli

·o~

<lit, !a

mu/–

lipftcit/

des lqis efi la

~urce

des

infr-aélions

&

de la

mufeiplicitl

des proces ·.

L¡a

m~tltipli&itl

de¡ objm

~ffoi•

blit la mérnoire

&

le jugement. La

mt¡{tl.plifi<l

des

'di~

~nires

les dég r1cie toures. La

mu/¡;pficitl.

des nqms

r~nd

Jléru·de ¡le I'Hitl oire nurufelle tres-dífficile. La

mttltlpli~

átl

de~ efp~ce;

:¡ugmen¡e a l'infini les defcript iGns·. D'ou

l'o n 'yoit' q-ti7íl

r¡e

(~

qir gnere que

~es

ci]ofes. Oo dirá

bien la

mrdtipfiritl

de~

ordres relrgieui, mais non la

multit>lit itl

des moines .

'

·

·

MULTIPL!ER,

m

Arithmltiq~<t, e'~(!

réduire en

pratiqúe la r<gle de C!JUitiplication .

f/qyn.

M

UL

TIPt:l-

C:A

TIO'S

&

M

¡JLTIPLi(;A NDE..

.

L~

réglé de trois coo'tílle a mul¡iplier te troitieme ter–

me par le fecond'

&

a

diyilh

le produit par

19

premier

terme ·.

UpJ'n

RE(:; LE nE .

TRots .

(O) .

' ·'

M1.JI.

;r f rUDE,

f.

f.

(

Gr.rm"

'- ~

ce terme déligne•

un gran(f nombre d'ob1e1s

r~

lf

embl6s

,

&

re· qi

t de

s chn –

f~s

&

des perÍr•nnes :une

muilitu-de

d'animaux,

u.ne

muflí·

l ude

dl~qr¡1 rnes,

OI!C

mtt!titr(d•

de rhofes rareo. IV!étiez–

vous du

ju~emeqt

·

qe

la

"''1;/titud•;

dan~

les mntieres

de raifonnernent

&

áe

Ph\lofop~ie

1

fa· yoix alm s rfi celle

de la méchancere , de

1~

fottife , de

1\~nhumanité,

de la

dératfon

&

du préjtu;é . Métie-z.- yous-en

en~pre

dans les

chafes

ur

fuppofent ou beaucoup de co_nnol(fances, ou

un

)lOOt

rxq~is .

La

mttltieudt

el! ignorante

l!i.

hebérée:

M e fi cz-vous-en fu r·rout dans le

p.reml~r

lllll.tnent, elle

JOgc

mal, lorfqu'un

~e¡t~in

nombre d_e perfonnes

1

d'apres

lefquclles elle réforme

fe~ ju~emens,

ne IUI on! pas en–

care donné le ton .

M

éfill'!-

vous-en

d~ns

fa. morale; elle

n'e(l pas capab le d'.o8toÓs fnrtes

&

génér'eufes: elle en

efi plu• éronnée

qula~prob~r'

ice; l'héroYfme

ell

prefque

1ine

folie

a les

yeux·:

M~tiez.-vous·en·

dans les chofc:S'

MUL

1

de fentiment;

fa

délicatelfe de fcnlitn'ens efi·elle doné

une ·qualité fi communc qu'il faille )'accorder

a

la

mu/•

\:itu1•·!

En

quoi· doac,

&

q~ant) ~11-ce

que la

multitud~

'\'. ra.l(on? En toUt; Jl}ais au boor d'un tres-long·tems,

par~e

qu'alor> c'e(l un écho qui répere le jugement d'un

peti~

nombre d'hotpmes fenfés qui forment d'avance ce–

luí de la pofierité. Si vous avez pour vous te témoi–

gna~e·

de votre confcience,

&

conere

irous celui de

la

m'!ftit11dt,

co nfole;t·vous-en,

&

foyez .siir que le tems

fatt ¡ufiice.

·

Ml,JI,.TIYALVES, LES,

(O

onch

yliol.)

coquilles

a

pluf¡curs pieces joinres enfcmble , J.es N a¡uralilles difiri·

buent tes coquilles er¡ trois cla.!fes; lavoir, en uoivalves,

c'efi -~-dire

qui n

1

ont qu

'une

éca_ille op une piece, en

)livalves, c'efi·i·djre ·qui o.nt t)eui

pie¡:~s;

&

en

mullí•

vtthru,

9'efi-il-d ire qui en .ont pl_utieur .

·

!,.es coquilles qui

on~

plu/i.eurs pieces jointes en(em–

ble, formen! les

jix

familles fui va¡¡res:

La premjere efi celle

d~s

our(jns, l?o utons ou l¡érif·

fons de m<r, qu'on appellé en latín

ubini,

&

qui font

ordinaireme¡u hérilfées -de pointes; lorfqu'on les trouve

dér¡'!ées de ces poinres, c'efi

qu'~lles

font tombée> en

les tlrant de l'eau .

J,.a deuxieme

f~mille

efi remplie par J'ofra!vion, qui

ert une efpece de lé·pas

il

puit cótes, que l'on írouvc

vivanr en Amérique

&

en

f111nc~ .

-

la

troiti'eme famjlle

d~s

gla¡¡ds de mer, n'e(! pas plus

diffi'cile a remarquer, les

~lj)eces

en étaot pcu variées;

les Larins les nomment

balani .

I,.es poulfepiés qui n'ont aucune varieté, font tres-fa–

ciles

a

conno1tre; ils fonr contenus daos la quatriemc

famille foús le nom de

pql/icina.n.

L;es Co!)qoes ana¡iferes,

concb.e attati[tr4!,

qu'il feroit

difficile de traduire autrement en

fran~oi< ,

fuurniiTent la

cinq~ieme

famil)e; ihn'y

a

ri,en

a

¡¡!¡ieryq que

l~ur

fi–

gure, qui fouff,e

P.~U

de diffcrencc .

~a

liitie¡ne

&

der¡1iere fpmille efi

c~lle

des

'5''.;",

norn grec ·qu'on

a

traduit par celui de

p~o/a:les.

E lle ert

auili aifée

a

recomiorrre que les

préc~dinres

; .fa tc>rme

e(!- qblqqgue,

&

ordinairement de coulcur

blatic~·· ,

(ou–

vent renferrnée daos des pierres de) maroe;

l~s une~

ont

lix

piés, les aurres deux .

·

Des

(h

gcnres de

roq~illages

qu i compofent les

mtrl–

ti'IJalvtt-;

-les gJands de rner, les pounepiés

&

1~>

con•

. ques ana¡jferes (e relfemolent

parf<~itoment,

eu égard aur

aoimaux,

&

nulleflltl1t ·pour les coquil les . Les

r roi~

au·

tres qui font les

O\lfÍif!S,

l~s

ofcabrions

&

les pholades

font tres-différens .

La tc!te

&

la bouche de l'oudin font au-delfous des

f::Íf!q

dems garnies de lears olfelets (¡u'on tro u

·~ ~ans

fe '!'ilieu' de foq

p(bir~

1

~

fa bouche

f~

teppipe en in–

teOm.

' L'ofcabrion ou lépas

a

huir

el'¡

res'

a

\lOe

t~te forman~

un trou 'ovale

a

'une de

fe~ e~¡rémiré~ : ~

a !'l\tltre eft

!'•!1~~

ou la fortie des

excrémen~ .

C et an¡rnal n'a poiot

pe

corn~s,

point d'yeux ni de

p~¡tes;

!l rampe fur te

rocher, comme le lépas.

' Le gland de nier , le poulfepié

&

le~

conques anari·

feres fonr alfez

fem~labks

¡

leur bouahe, leur

t~te

lont

au botlt de kur pluroage pu panache .

.. La pholade

a

tix

valves

1

refpire

~

prend fa nourriture

par un de fes

den~ tuyau~

; 11 y a ljeu d'y croire

fa

bou·

che pl'\cée ; ce

!le

a

deux

y~lves n~

difiere qe l'autre qu&

par

~~

cnquille .

.

· 11

n'y

a

point de

mt~ltivafves P~fll1Í

les coquillages flu–

viatils .

.

MUL'l'ONES AUR!,

(f(ifl. . ,oá. )

étoient au·

frefois de pieces d'or avec la figure d'un_mo.uro n ou a–

g!leaQ

(

peur-c!rr-e de

1'

Agnus Dei

1,

dqnt · la monooie

pqrtoit Íe ndrn.

· Multo

li¡\n~fi·~it .~lor~

'1Tl

~~UfUf' ,

de

m~

me

\jUe

multo

&

>ttUI~ ,

d ou v¡ent

l.'~nglots

mutro".

Cette monnoie

érni~

plus éomtpune eq Primee; cepen-

'

~anr'

il paro1t par uue

pat~nte

de

33,

~d.

1._

qt~\lle

a

auffi eo cours en

A,ngl~¡qre.

, · MULUYA---,

(Giog.)riviered'Afrique,~u

royaume

de Fez·: Elle a

f~ fou~ce

a.'1 Fié du 111i>nr Atlas,

&

Íi:

jette daos

la

1\tledíre¡ranée

pr~s

de

la

ville de- G apca.

C'eq la mErrle

riv\ere que

les anciens ont nommée

M alva. Molocatb

&

M4vána;

c'e(! auffi celle que Mar•

rqo't

111

Qapper

app~u~·n~

'Mulu(a,. .

~es

Arabe's lui don–

nent le no.m de

Mmt~<mar .

(D..

J .),

··

~y

l\fi{J,O-

J

l¿MBO, (

Hifl..

m~d. ft~p.rftition.)efpece

de

fanr~me

4<>n( les

Manqin~os ,

peuple va_gabond

de–

l'intérieur

d~

1'

Afrique, fe fervent po_ur tenir leurs. fem–

mes dans la foomilfion. C'ell une• 1dole fort

gr~nde .

On leur pe;fuade, ou elles atfe8··nt de croirc qu'ellc

vt ille fans celfe fur leurs aaio ns. Le mari

••a

quclque–

foi& peodam l'obfcuriu! de la n11it, faire

11t1

lnuit lu¡:\1•

brc