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MUN

Le l'Oi de Sucde, malrre de

MuHieh,

almiroít dans

lt'e palais,

entr'autre~

chofes, une chcminée de Onc, dont

l'ouvrage, dit-il, le chumnit. Un lcigneor qui l'accom–

pa~noi.r,

_lui

confei~la

d'en!ever du ohhe¡u tGut ce qul

lut platfon'

&

de fatrc enrune nfrr le bitimcnt. Ce C<>n–

iC:il

~~~it_

digne d'un 11;01h; Charles

XII.

Cft

fut indi¡;né.

L

cgltfc

&

le college de' JCfu•tes fnnt un de< prind–

paut orn.emens de

Mu•ich¡

ce college

e~

un

nfa~ni6-

')Ue polatS.

La •il)e n'eR pas grande

&

mal

furtiñ.íe,

ce quí flit

qo'•lle

a

¿té fouvent prife

&

re;>rife dans les

j~uerrc<

d'AIIema~nc.

Ell!! cR •gréablement firu<!e fur l'lfer

i

1'

millcs de

Frcilin~en,li

S.

O.

d'Au<bour¡:,

lfS.b.

de Ratisbonne,

u

·s.

F..

de Nureml>erg,

s-6 S. O.

ce

Pngue,

68 S. O.

de Vienne.

L•"l·

feton Caffini,

1~.

6. 30.

'"'·

4!1.

1.

(D.

J.)

MUNICKENDAM,(G.!o.~.)o¡¡oy.

MONICK!:!IDAM.

Ml.,JNIC!PAL, adJ.

(J,,i(pr~td.)

fe dit de ce qni

apparuent

i

une vi IIc. Chez les Rnmains, le< villes,

ap~ellécs

mu,icipi•,

étoicnt dan.

l'origi~e

les ville< libres

qut, par lellrs capitularion<, s'.!toicnt rendtte<

&

adjoin·

tes volontairemtnt

o

la répub!iqoe romaine quant

i

la

fouveroineré feulement, gardant du-relle leur liberto:', leurs

magi!trars

&

lcurs

loi~,

d'ou ces mal{iftrars furent

~ppel­

l~s

"'"liflr•tJ mN11icipaux,

&

le drolc particulier

de

ce&

vtllcs,

Jroit mMHieipal.

Le• vil les qui tiroient leur ori–

gine de colonies rotnaines éroient nn pe•t plu< privilé·

giées, Daos la fuire on appclla

mllllicipi•,

toutes vil les

ayant un corps d'otliciers pour les

~o11verner.

Parmi nous, on appelle

Jroit muHÍcipal,

le droit par–

ticulier d'une ville oo

m~

me d'une provinoe.

Les o:ficien

m1t11icipartx,

que l'on dillingtte des off;–

ciers ruyaut

&

de ceur des feigncurs, font

oe~t

qui

1but élus pour défendrc ks

int~r~ts

d'11nc ville, comme

les maircs,

~chevins,

les ctpirouls, jurars, confuls,

&

a.utres

magillr~ts

populajreL

f/ouz.

.\ulugelle,

liv.

}(f/1.

ch. ,1fiij.

&

aMJigoflc,

l.c

tit.

aJ

mu~Jicip.

Loyfea11,

da

SciJ!.tunrin.

(A)

MUNICIPE,

t;

m.

(GI•g.

&

Hi/1.

, •

..,.)en larin,

rrfllllicipium;

lieu habité foit par des citoycns romains,

(oit pnr des ciroyens érun!Jeri qui gardoient leurs lois,

l11¡r

JUrifprudence,

&

qul pouvoient par venir avec le

peuplc romain

a

des offices honorables. fans

1

voir au–

CUOe

fujétion 1111

lo•~

r<Hnaines,

i

m<>ins que ce

pon–

pie ne fe fdt lui-méme foumis

&

donné en propriétci

•ux Romains.

~e

licu ou la communaoté, qu'on appelloit

mrmici–

pi•"',

dilféroit de la colooie en ce que la colonic étant

<!Om;x>fée de romains que l!on envoyoit pou r peuplcr

une ville, ou pour récompenfer des troupas qui avoient

mérité par leors Cervices un écahlilremcnl cranquille, ces

rom1ins pc,rtoien avec eur les Iuis romaioes,

&

c!tnient

¡ouvern.!s

felo~

ces lois par des maginrats que Rome

laur envoyoit.

L~

,.,.icipe,

au

contr~ire,

¿tait compofé de ciroyens

.Strangers au people romait;J,

&

qui, en vde de quclqocs

Cervices rcnJus, ou par quelque morif de faveur, con–

fervoient

1~

liberté de vivre felon lcurs coucumes ou

lcurs pro.pres lois,

&

de choHir eux-mcmes entre

eu~

leurs magirtrau. Malgre ccrte différence, ils ne lailroient

pas de jouir de la qualité de citoyens romains; mais lp

préro¡;acives, auacMes

i.

certe qualité, étoiem plus réf–

ferr6es

i

leur ¿gard qu'a

l'~gml

des vrais cicoyens ro.·

mai~.

Se¡vius, cité par Fenus, dit qu'ancicnnement il y a–

voi' des

muni&Ípfl,

compo.f~s

de p,ens qui étoient ci–

toyéns

romain~,

a

Condition de faire tol\toUrl un

ét~t

a

part; que tels étoienc ceor de Cumes, d'

A

eerra., d'

A

lei–

la, qlii éto.ient 6galemenc ci1oycns romains,

&

qu¡ for·

v.oient dans une. légioo, mais qoi

n~

poJfécloient point

les dignites •

Les Romains appe\\Oient

11umicip•lia [11crtt,

le CGlte

rc.ligieur que ch.aque lieu municipal avoit

en,

avam qua

cl'11voir rc'u le droit de

bour~:eoifie

romaine; il le con·

f~voit

encore comme auparavant.

·A

l'cxernplc <les Romains, nous

~11cllom

en France

k•#

m.a•ici'"~•

les coutumes puticuli<lres dont le• vro,–

vinccs jouilrem,

&

dont la ph'lpart jooi.lroient avatu que.

d'~tre

réuniel

A

la C!OI,troone, comme lí:1 provin¡:es de.

N

o¡mandie, de

Breta~ne,

d' Anjo.u ,

f!Jc.

Pauln~

<IHiingue trois Cortts de

m14,11i<ipu:

r

0 •

le• horn–

lD<l

qui venoient dtmeurer

a

Rome \

&

qui' fan• l'tie

cito.yen.s roma.ins, pouvoient pourtant erercer de cerraim

olij,cos COfiJOintement avee

l~s.

citoyens romains; mais

il~

n'avoienc · ni. le droit de donner leur; fuffr¡ges, ni

les qualiu!s rcqui(et pour

~tre rcv~ru•

des chMgcs de la

I:V'gillrature. Tels r!toient d'abord les peuples de Fon–

{!t, de

F~rmie!J

d.c C)lmes \ d'1\cerra '· de J,.anuvium '·

+•me

~e

Tufculum, qui quclques années aprcs deriorent

ci–

toyens romains .

~

0 •

Ceur dnnt toure la nation avoir <!té Utlie au

pe~ple romain, comme les hahirans d' .'\ricie, les Cerires,

ccut

d'

Anagni.

3°.

Ceur qui éroi•nt ruvenus

i

11

bourgcoilie romai–

ne.

a

conJÍIÍI>n qu'il• COI\ferverOÍCO! le droit propre

&

parriculier

de

leur ville, eomme éwient les citoyens de

T •bur, de Prértdle, de Pife, d' .-\rpinum, de N ole, de

lJolngne, de PIJif•nee, de Surriu tn

&

de Lu ques.

Quu!quc l'e!pollrion de cet ancien aureur ue foit pts

fort claire

en

quelqucs points, nous

ne

l~ilrons

pas d'y

,·oir, que les

.,.,.,;,;pu

r¡e fe f•ifoient pas par-ruut au>:

m

emes

conditiuns, ni avec les

tn~tnes

circona.nces.

De-lit nous devons inférer qoe ce nom de

.,.,miripc

a

eu des

figni6cations différcnres feltfn

les rcm5

&

les

lieut; or, c'en

a

ce fujet qu'Aulugclle noas a conren·é

quelquos remarques qui r.épandent uu gunJ jour fur cene

mariere. lnfenfiblcment tous les

"'""icipu

d<l·inrern

é–

gaur pour le droit de fuffrage. En6n cet ufogc

m~me

chanqca de

n~ovcan.

L•s

,.,,,;,;pes,

amuureut de leur

liberté, airncront mfeur fe gouverner par

leurs propres

lois que par eelles des Romains.

11

y

avoit un grand nombre de licux municipaur,

mt~wi<ipia,

dans l'empire rom:Un; mais nous connoirfons

fur-tout ccur d'ltalic, paree que plufieurs aurcurs en ont

drelré des lilles. Chaq11e

m:micipt

avoit fon nom pro–

pre

&

particulier .

(D.

J.)

MUNIFICES,

C.

m. pi. (

Hifl. ro,.)

fotdars qoi

étoient alrujertis

i

tous les dcvoirs de

1z

¡¡uerre, com–

me de fairc la garde, d'aller au bois,

i

l'eao, au lour–

ra¡:e; tandi< que d'autres e11 étoient exc111prés •

MUNIFICENCE,

f.

f.

(Gram.)

libéralité rof2le.

11

faut qu'on remsrque daos les dons le carcélere de ls

perf<>nne qui donne. Les fouverains montrent leur bien–

veillance par des aélions particulieres, mais c'eO

leur

>tfiiHificmrc

qui doit éclater

dans

kurs b;anfairs publics.

lis nnt de

la

bonté, quand tls coofcrent on polle, une

dignit<'; de

1~

bienfailance, quand ils fonlagenr; mais

ils veulent qu'on admire Icor

,.,,;jicmu

daos les gnti–

ñcatiom qu'ils accordent

1

de grands

&

miles ¿tablilf:–

mens . Ces érahlilrcm:ns qui ont

~r<!

d'abord 1'obtet de

Icor amoor oour le b'cn de leun fujets, de•icnnent

en–

fuite celni de leur

,.,.,;¡;a,~<.

La

.,,.,;¡;carr•

n'dl

~

ne dnit

~tr~

q11e

le fard de l'urilirc!;

c'dl

le ligno

de

l'attachement qu'ils Ollt

a

la chafe'

&

de l'imporrance

de Icor pcrronnc.

MUNIR,

v.

nél.

(Grttm.)

S'il

fe

cit d'une place,

il ell fynonyt¡¡c

:i

(ortijitr

ou par des contlruélions,

cnt

par l'aprovifiothl<ment; des vaiCTcatu,

<:'<11

les pourvok

de tout

ce

qui en

n~oelrai!,l'

3 .leur

dellin~rion

; on fe

,uwit

d'a!§Cnt

&

de recommandatinns, q,uand on

voya~e,

de patienec

&

de oourago, quand Otl cnrreprctjd

l,IDO

chofe difficilc. D'ou l'on voit que ce

mol

fe prcnd

:l(l

limpie

&

au

fi.;ur~.

MUNITIONS, (

Art.

,.;¡;e.)

(o dit en

g~ner~l

de

to.utos les provilions de guerre qui cqneerncnt les armes

&

les vivres. Les premierc!l fOI\1

~pp,ellcSe;'

'""lfillolfs dt–

g•urrt;

&

les autr<5,

•"niliont

d~

f•urh1.

Lorrqo'on

a

ddloil\ de faire la guerrc, los ,.,..;,;.,,

de toute efpece forment un objct qui mérito la plus gran–

de 3ttemion. 11 f1u1 en fairo des amas de longue main, '

& ,

comme on ne le pe,¡t

lims ugent, on peut é1ablir

que l'abondanc<: de

e~

Rl¿tal en d'une néceffiré abfoluo

pour fe prépar&

i

la gucrre. Qn a d¿j.a obfervé ,

•rti•

ele

G

u

E R RE,

que lorftpte Henri

l

V.

cut delfcin de

portee 13 guerre en 1\llemagne,

M.

de

Su\1~

l'engagea •

fufpcndre (es op6rations

jufqu'~

ce qn'il cut

d3ns fes

coffrcs dcquoi la faire pluJieurs

ann~~"'

fans memc de

nonvelles impolitions fur fes pcuple<. Lo,fqae Perféc rt:

rré'!llroit

2 la

guerre contre les Romains, il

~voi1

en ré–

Ccrvo

,

outre les fommcs nócelt:&ires pmv la folde

&

la

dt!penfc de fo11 armée, dequoi llipendicr di1 mille hom–

mes de

rroupe~ érrangcrc~

pendan! dit ans.

11

avoir am3f•

r¿

<k.<

'!ivres

pnu~

1111

pareil notn!lre d'anntcs; (es ar–

feo3lll éroient retllp!i< d'srrncs pour

~qujprr

rrois ar•

mécs

aulf~

nombreofos que cellc. qu'il 3\(o:t fu¡; pié: les

hommes oc devoionr point luí manquer; •u

d~f~ut

des

Macédonions, la Thrace

lu~

en offr.1ir une fource iné–

puifahlc. Si ce prince avoit

por~~

la

'"~me

conduire

&

la

m~me.

prudcncc dan< le relle de•

opérarion~

de

1~

guerre

1

hqllellc it· fe préparoi1, on

pellt

~outer

s'il.n'au–

roir pas trOl1Vc5 le tl)oyen d'arri'rer la patlrance

de~

Ro–

maim. Mais.

ran~

de chofes différcmes concourenr ao:

ll:tcces de> opc!rorions mitilaires, que ce n'eR pas

alfr1..

d'en bien adminillr,er qpelques partie<, il (aut qu't.lles la

foient toutes egtlemcnt.. Nous redoiriuns

volooticr~

l'cC·

f,ntiel dc5

pr~~l~a¡it;s né¡;elraire~

poqr

c:.om,n~nctr.

la

S.

s s s

guer•