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MUM

bre deniere l'idole.

&

il

per(u1de

a

fa

femme que

e'

el\

le dieu qui s'e!l fait entendre. Lorlque tos femmes pa–

roi!f<nt bien perluadées des vcrtus que teurs maris attri–

buent

i

leur

"'umho-jumbo,

on teur ¡¡ccorde plus de li–

berté.

&

\'on al[urc qu'ettcs Í1Vent mettre

a

pro6t ' les

momens ou cttes demeurent

fou~

t'infpeétion de t'idote .

Cependant on prétcnd qu'it le trouvc dts femmes' a!fet

limpies pour craindre réettement tes rer,ards de ce

fan–

tóme incommode; ators elles chcrchent

i

te gagncr par des

pr<!ícns, atin qu'it ne s'oppofe point

a

t~urs

plailirs. Des

voyageurs oous apprennent qu'en

1717,

te roi de Jagra

cut la foibtcflc d.e ré'feter

i

nnc de fes femmes rout te

fecret de

mt~mho-jHmbo:

cette-ci eommnniqua fa décou–

verte

i

ptufieurs de fes

compa~nes;

ette fe rt!pandit en

peu de tems ,

&

parvint jufqn aux (eigneurs du pays:

cellJ·ci prenant te ton d'aurorirC: que donne tes intérErs

de la religion, citerent te foibte

monarq~c

a

comparol–

trc devant te

mumh•·}um,o:

ce dieu

tui lit nne rrpri–

mande fevere,

&

tui ordonna de faire venir toutes les

kmmes: on les ma!facra fur te champ; par-ta t'on étouffa

un íccret que tes maris

~voient

tant

d'intér~t

a

cacher'

lf

qu'ils s'<!toient engagés par ferment de ne jamais ré–

veler.

MVMIE,

v•y•:::.

Mo"rE. I

MUMME,

(C•mm.)

c'e!l le nom que l'on donne

a

Une efpecc de bicrrc ,

tri~-forte

&

tres·épai!fe

;-<JUÍ

fe

br211e

a

Brunfwick: ette efl tres-renommée. On peut ta

tranfpurter forr loin' paree qu'clle a la propril!té de re

conferver trcs-long-tcms .

MUN ...SCHIS

ou

Ml.)NASCHITES,

f.

m. pi.

(

Hifl . mud. )

feéle de

Mahoni~rans

qui íuivent l'opinion

de Pythagoro fur la

m~tempfycofe

ou tr1nl'migration des

amrs d'un corps daos un autre . En prétendant néan–

moins qu'elles pafleront dans le corps d'animaux avcc

Jdquels on

apr~

cu le

pln~

d'onatogie, de caraétere ou

d'inclinotions, celle d'un guerrier, par exemple, da

m

fe

corps d'un tiun,

&

ainfi des aurres;

&

qu'apres avoir

ainli roult! de corps en corps pendant t'efpace de

3361

ans,

~lles

rentreront plus purcs que jamais dans des corps

humarns. Ccrre feéte

a

auront de partifans an Caire qu'

elle en a peu

a

ConCiantinople. Son nnm vi<nt de

mu–

•a(ebat,

qui, en arabe, lignifie

mlt•mpfaofe,

qu'on

cr–

pnmc encore dans

1¡¡

mc!me langne par le mc>t

altnM–

foeh,

qui a auffi fair donner le nom d'

Altnrnfucbita

i

c~ux

q11i fo111 iQfaJués de cette opinion. Ricaur,

,¡,

/'E"'-

1"·

ottom.

M U N DA , (

Glq~.

)

en larin,

llft~wd.r;

ancicnne vitle

d'Efpagne, au royaume de Grenade,

i

cinq liewes de

Matoga,

a

la fource du Guadalquivirejo. C'ell prcs de

cettc ville que Jules-<;::Uar

vainquit les

61s

du grand

Pomp~e;

&

c'eft

i

ce fujet que Lucain

a

dit daos

fo

Jh•rfq/1, l. l.

Y.

40.

f./{tir¡tq

¡,.,,pa <DII&Itrr.rwl

pro~/i11

Munda ,

F;lle

~

rercnu

Con

nom fans aucnn changemcnt, "ma!s

elle n'o confervé ni íon ancienne grandeur, ni fa digni–

~~.

Au¡refnis elle éroir la capirolc de la Turde, aujoard'

l¡ni ce q'eCI

pl~l

qu'nne

petir~

villc,

liruéc

filf

le pen–

chant d'uue colline au pié de taquelle pa(fe

la riviere.

Lo,.g.

13. 22.

lat.

)6.

~2.

(D.] . )

, M UNDEN

ou

MYNDEN,

(Gio.~.)

perite vitle

4

Allema~ ne,

au pays de Brufwig-Lunebourg, dan<

un~

fort Jolie lir uarion·, au contluenr de la Fulde, de la Wer–

le,

&

du w¿rrr.

Lo"~·

28.

'4-lat.

p.

u.

(D .

1.)

M

u

NDE~K

INGEN

DU

MUNDRINCHiN–

G EN, (

Gl•g. )

pcrire viltc d' Allemagne, daos la Sua–

b". fur fe Danube,

a

r milte

d'Ebin~,

&

a

f

S. O

d'U im .

Long.

l7.

t8.

'lllt.

48.

lf.

t

D. ] .

)

.

MUNDIBURNJE

&

l\1UNDIBURDIES, ter–

mes de quelques

COU!Utn~S,

fyoonytneS

a

maÍifbDHrlfÜ.

V

oye1

tr

J~rnür .

M'!JNDICK, C. m. (

Hi/1.

11at.

Miwlralogit

.)

nom

oionne par les. 1\.nglots

a

une fub!lance minérale Qui. fui–

van! la dcícrlpiJon, n'eCI autre chofe que ce qu'qu ao–

prtlf en

fran~ois

une

pyritt.

F.n effet ChJmbcrs dir daos

fon

áillio•11•irt,

qu'if y en a de

bl~nche,

de jaune

de

.verle,

&

d'qo brun foncé; il ajoute qn'il paroit que

~'di

une combinaifon de foufre avec quelque fubllance mé–

fal!ique,

q~'~q

lui donne fouvent le nom de

"'":ry,

&

c¡u on la drCirngue par Con éclat,

&

quelquefois par

1~I=OUieur qu'etle donne

aut

doigts; que ÍOUVCilt te

muii–

Jicft

accom~agne. lcs m~nes

d'ét

ain, que

dans la provincc

<le Cornou01tles rl

~onuent

_une

gran.de

quantité de cui–

vre; que lrs exhatufons qm en parrent fonr nuifibles aut

puy'rjers des mines; que cependanr l'eau qui fort dans

!is

·

rpi~c~,

aprcs avoir paiTé fur cette íubflance, e!l on

oon

vuln~r~1r~

&

guim tes ble!fures que les ouvriers fe

MUN

font.

Voyn:.

le áillio1flfairt de

Chambers, au mot

M,.,..

áielt.

Par tous ces caraéteres, on voir que te

m•wdielt

n'rll

autre chofe que la pyrite, dont le foufre

&

te fer font

Ja bafc, la pyrite arfénicale e!l d'une COJIIeur blanche

la pyrite jaune e!l fouvent tres-riche en cuivre; tes cxha:

Jaifons de la pyrite arfénicale ne peuvent

~tre

que nui·

6bles; fouvent

1~

pyrites martiales font couvertcs d'une

croO re d'ochre; ·&te vitriul, dont la pyrite e!l la mine.

eCI tres•aflringent

&

par conféquent peut étre propre

i.

guérir les ble!fures.

Voy•z

PYRITE. (-)

MUNDIFICATIF

o11

MUNDIFIANT, íe dit

en

Mldu;,.,

des remedes déterfifs, digellifs, defficarifs,

cicatrifans & vulnt!raires.

Ainfi cette forte de remede fcrt

~

ptufieurs

tins.

Le¡

emplátres ou ongutns

mu,.,/ifiutifJ

fout ceux qui dé–

tergcnt

&

de![echent,

&

nettoyent tes ulceres de deut

efpeces: favoir, les purulens & tes fanieux.

V•yn:.

VL•

CERE.

Les principaux

ingrédiens de ces empUtres font

la

gentianc, t'ari!loloche, l'énula campana, & les hrrbes

vulnéraircs.

Voyn,

DÉTERGENT

ou

DÉTI!IISII',

&

fur•

tout

t'artielt

VULNÉRAIRE .

Le

mundificatif

d'oche el! un des meilleurs que nous

ayons en Pharmacie . D'ailleurs tous les ooguens

&

les

baumes ont une verru qul approche de cellc des

mHndi·

fieat(fs. 17oytt.

ACHE.

MUNDUS,

(

Littlr..t.)

nom qui fut donné ·au

foíT~

que Romnlos lit creuíer, quand

it

eur pris le parri de

birir la ville de Rome. On tira fur ce foiTé une

li–

gne pour en marquer t'enceinre,

&

le fondateur rrar;a

tui·m~me

un profond lillon fur la tigne qui avoit éte

ti–

rtc pour régler le circuir des murailles. Voila qnelle

fur !'origine de ccue ville qui devinr

la

malrrefl~

d11

mnnde, enforte que le fo!ft! de Romufus, & l'nnivers,

mu11áu1,

n'eurent en latin qu'une mCme déuomination.

(D.

,1.)

M U NGO,

f.

m. (

Hi/1.11at.

Bot. •xot.)

Garcias dit

que c'etl une graine des fndes orientales, de la groflcnr

de celtc de la coriandre feche, noire dans fa maturité,

&

fi commuRe

1

Guzarate

&

a

Déean, qu'on la don–

oc

4

manger aux chevaux:

it

n'a poim décrit la phnre

qui produit cette graine, mais c'ell une efpece de pha–

feole que Ray

nomm~

phR[t•l!lt ollocauli1,

dont la tige

c!l droite, haute dé rrois pi<!s, porra

m

des feuillcs &

des 6eurs fcmblables :\ celles de norre haricot. Ses gouf–

fes comicnnent les graines dont parle Garcias,

&

les

Orientaux font cuire ce légume avee du beurre.

(D.] .)

MUNIA ""MINIE,

(Giog.)

aneienne vilte d'E–

gypte, fur le bord occidental du Nil; c'ell vrai!fembla·

btemenr te

Lyeopo/i¡

de Srrabon. On fair dans certe vil–

le des bardaqucs ou pors ii-t'eau, rres-eCiimés au Caire

pour leur

fa~on

&

pour la quatir é qu'its ont de rafra1-

chir l'eau ; mais

ce

n'e!l

pa~

le íeut endroit du monde

oti l'on fabrrque de pareils vai!feaux ; on en fait

!1\1

Me–

tique, & mieux encore

~

Parna dans les lndcs orientales.

Voy•z

GARGOULETT,:.

· A une heure de

Mu..

ia,

en remontan! le Nil, on dé–

couvre au haut de la montagn<, du córt! de l'orient,

les fameufes groues qui commcncent de

t~

ba!fe Thébai–

de,

&

qui conriouent

le

lung de cette montagne jufqu'i

Momfatlor. Le pere Vansleb dit qu'il compra rrenre–

quarrc de ccs-grorres de lile, mais que !'entrée de la

pltlpart éroit bouchée par la \erre qui étoir rombée d'en•

haut.

Lonr:. d<

Munia,49.

ff.lat.

26.

lj".

(D.].)

MUNICH,

(Giog. )

Les Allemands écri,•cnt

Moll–

chef',

mot qoi veut

di

re

ltJ moilus,

en latin,

M1111achium

¡

vilte d'A llemagne en Baviere, dont elle eCI

la capitale

&

la réfidenoe

o~dinaire

de¡ éleéleurs.

Henri, duc de Saxe

&

de Baviere, fonda cetrc vil le

en 962, felon Aventin, qui a· fait l'hi!loire du pays. Ce

prince la qitit Cur te terrein des moines de Schaffelar.

Orhon 1\'. la fit ceindre de murailles en

11

n .

Le palais éleétoral efl un des plus grand>, des plus beaur,

&

des plus cornmodes qu'il y ait en Europe. L'étréteur

IVh•imiliell t'éteva avcc une dépenfe incroyable:

11

y

en

a des defcriprions compteues en altemand, en itatien &

en

fran~ois;

mais ce fuperbe b&timent eCI irrégulier daos

foo tout, défaut commun

a

toutes les grandes maifons

royales, qui n'ont pas

été

diUribuees

fur le de!fein

d'un

m~

me arcbiteéte, & dans

te~

vde< du premicr plan .

Patio parle avcc admirarion des tableaux, des llames,

&

des bulles de ja(pe, de potphyrc, de brontc

&

de

marbre, qui font

d~o~

la galerie

&

dans l'appartement

de l't!leéteur. JI

y

a, entr'autres, un bu!le d'Atexandre

plus

~raod

que nature, qui a ce goOt ravi!fant de l'ao–

riql!ité qu'iofpire le marhre. On

y

voit la valeur

1

.11rn¡-–

t¡itjon, & cetre

honn~teré

charmantc du héros, qut a en

taQt de part

a

fes

conqa~tes

de I'.Aiie.

Le