MUL
me, ce qui f¿ra ·qoe la pomme ainli
impr~
née fe
gn–
dera plus long· tems ,
&
fera d'uo go(ll plus piquam ; ti
des
fruits d'htver font
imprtgnés de
1•
pouffiere des
grain~s
d'tté, íl
s'cn
g~rerom
plut6t. D e cct accGu–
plement accidente! de
h
farine de
l'un avec l'autre,
íl
peut arriver que dans un verger ou il
y
a c!ifféremes
•~
e.:es de pommes, le< fruits cudllis fur le méme arbre
cl ífferent par le fumet
&
par le tems de leur matnrité :
c'dl
de ce
m~ me
accouplement accidente! GUe provieot
la varíére prodigíeufe des fleurs
&
des fruirs qui naif–
fent tous les jours de graíne.
Voy .
rARINE
&
GRAl E.
M
ULET, (
Ptcb.)
on la fair avec la boulante, uli rée
d1ns le reJ.lorr de l'amirauré de Bayonne , c'ell une forre
de
fi let
d~rívant
ii
fleur
d'~ou
com-ne ceux qai fervent
a
la
p~che
des
hareli~s,
maqucreaux
&
fardínes . Les
b ulantes ou rets de trente·fix maíl les pour la
p~che
des
tnt<letJ
dl
une efpeae de filet
tramaíll~ ,
&
qui opere a
In
lurfoce de l'eau, fourenu par des
ílottes de
li~ge ,
&
calant de fa ha utellf nu moyen des pctít> plommées dont
il
dl
chorgé par le bas ; aiufi. l'opératioo de cette efpece
de fi let, etl la meme que cclle des manees pour la
p~ che du maqucrean; le filet n'a qu'une braffe de haureur,
&
cinquamo a foixante de longuenr . les
p~cheurs
ne
pren nent avcc ce ret que les
muletJ;
ils viennent en rroo–
pes
e
mme les harengs , les maquereaux, les fardínes,
&
paroiffeot
3
la c6te dcp11ís le moís
d'
/\out jufqu'a
ce
luí de Mars.
L'cfmaíl ou hamau des bonl1t11es en de deux efpeces,
les plus largos mai lles ont quatre pouces oeuf lígne• en
quarré,
&
les plus ferrées qu1tre pouces fept
lignes, la
chl rte, roí
le,
nappe , ou
fine du milieu a feulement
trcize lígnes quarrées: cmnme ce fi lct peche en derive,
il ne peur jamaís faíre de
tort
3
l'empoiifonnemcnr des
c6tes, n'arrEtanr duns les toíles que le poiffon de la taille
au-meins du hareng .
Mur.!T,
(Ma~int.)
c'etl un vaiifeatl de moyenne
grandeur , dont no fe ti:rt en PortugJl, qui a trois mars
avec des
voile~
latines .
MULETIER, f. m.
(Mar/chal.)
palcfrenler
&
con–
duéhur de mu:ers .
MULETlERS,
í.
f.
term• de Péche,
ufiré duns le
re(forr de l'amírauté de Bayeux.
Les
muletiereJ
font des píeces de fi lets de la lonnneur
de 40
a
ro bralfes chacune'
a
la volonté des
p~ch~nrs ;
le ret a cinq
il
fix píés de hauteur;
la
r~te
en efl garníe
de fl anes de liége ,
&
le p!é de pierres qui l'arrérent fur
le f.1ble . Les pécheurs de ce
líeu
les ten ent comme des
hauts pares' cfun bout
a
terre
&
de l'atHre
a
la mer; ils
formenr
ii
certe part!e du 61et qu'íl¡ tramaílle11t ordinaíre–
ment, une efpecc de crochet comme aux rets de hauts
pare•
&
pecheric de la HougLlC
&
de Carenran, ou le
poiffon
s'arr~te,
ou qui le fonr rerourner
a
la elite
jnC–
qu'a ce que la maree' vienne
:1
fe retírer
&
:1
les laíifer
i
Cec: le nom de
muletie•tJ
vient des mulets que ces
p~cheuri
y prenneot ordínaíremem.
Voyn
la
fig.
3·
PI.
XIV.
de Plebe.
M ULETTE, f. f.
~crme,
de
Fauconne~ie,
c'etl le gl–
fier des otfeaux de protc, ou tombe la mangeaílle du ja–
bot pour fe digérer; qu3nd cette partie d'on oifeau J e
proíe cfl emba rraff<!e des curóes quí font retenues par une
humeur vífqueu(e
&
gluante, on dlt qu'íl a fa
mulette
empclouée ; alors il ft t'orme
quel~uefois
une peau qu'on
app.elle
doublure,
ou
double mulette,
qu'on purge par le
moyen des pílules qu'on luí fait avaler. 11 faut alors pur–
gcr l'nHcau avec la filaífe ou le coton, lié de fe! ammo–
niac
&
d'~ne
foís autant de fuere candl , enfuire
<)O
por–
-le l'oífeau fur
le
poing
&
on le jardíne, mettant un bacquet
plein d'eau aupri:s de lui, puís on luí dcfferre le chape–
ron, le 13chant prefque tour 3-faít,
&
on ne le quítte
poínr qu'íl ne commence
a
rírer du
co!líe~,
alors íl ne
urde guere
a
rcn.i re la doublure; deux beures apri:s on
lui fait demi gorgée d'une cuíífe de poulet toute chaude,
ou d'une a! le de . pígeon bien
rrempée:
íl faut donner
aux laniers
&
aux fucre'S une dofe plm forre de fel am–
moniac , qu'aux riercelets
&
aux fa ucons.
MULHAU S!iN. (
Glog. )
ville imp<'riale d' .'\ lle–
magne,
dat~s
IJ Thurínge
1
fous la proreél-.ion d\' l'ele–
éhur de Saxc, ce qui fait qu'elle efl rangee parmi les
"ílles de ba!le-Saxc; elle a effuyé bien des
~lamités
en
dívers tc:ms. Henrí le Lion la prit d'a(faut eA 11 81,
&
la bril la. En t
;66
un tremblement do terre en renvcrfa
:la plus goande parrie ; en t441 un incendio oe lui fut
guo
~
moins funelle; eh
1
Pr
elle fut affiegée par
l '~le
aeur de
Sa ~e
&
le
laod-~rave
de Hetre,
a
caufe des pay–
fans .
r~•<'ltés
qui ;'en ewíent empares ; enfin apres la
paix ele Weil phalíe, les dívers oarrís l'ont rava- ée tour–
a-to
r . Elle en fir uéc daos un pays ferr ik , íor la riv íe–
fc d' UoO ru¡h, "-.
f
millci
dc -Nordhauf~o,
6
N. E. d'Ey--
-- ··•
T,m• X.
MUL
fenach, 10 N .
O.
d'Erford, 14
S. O.
de Caffel.
Long.
:~.8.
14. ltrt.
p.
'3·
( D .
J.)
MULHE lM,
( Giog.)
perite ville d'AIIemagne , dans
l'éleélom de Cologue , p:oche le Rhín.
L ong.
24. 46.
lot.
f O.
48.
M ULHOUSE
ou
M ULHA U EN,'(
Glox. )
ville
libre d'Allemagne, au ccrcle dn haut Rhín, capítale d'une
petíre répoblique alt;ée des
uí!Jes..
Que!que; aureurs cr(lyenr que c'en
l'lfrialbinum
d' An–
tonio; tnftis l'abbe de
Lon~uerue
prérend qu'elk a été
b3ric par les premiers empereur>
d'
Allemagnc, [or les ,
fonds de leur domaine; ron nom de
lVlulhuu{<
lui víenr
peut·érre de la quanriré de moutíns qui s'y trouvent.
Elle a beancoup fonffert durartt les brouilleries des em–
pereurs avcc les papes,
&
fut roujours
ti
dele aux empe–
renrs. Enfuíre elle fe
vír ex pofee
:l
13
ry ranníc dos land–
g-raves. des avoués,
&
d.espréfers d'l\
1
face; enfi u craíguanr
pour fa
liberrt!, ell
e s'allia avec Bcrne
&
Soleurc en
1466,.& avec Basle en 1f06. En •ertu de celte íncorpo–
rarion étroíte dans le corps
helv~rique,
elle a rou¡ou<'
joui de l'avanrage de la r.eurralité
&
de la paíx, au mí–
lieu des gu<rres pcrp:!tucl!es d'
Allem:~gne.
Elle
eil
bien barie
&
bien pcuplé<, dans une .bel le
&
ferríle eampagne
1
a
4
líeues N O . de Bosle
r
S.
e!
e Col·
mar,
&
6
N . E.
de
B~tort.
L ung
lf.
1..
lar.
47·
ro.
MULIER,
f.
m.
tttmedePfch,,fntte
dcñkt avec
lequel
les
P~cheurs
prcnncut ÜJllvent des mu lets, forre
de poillon; ce quí daos ccrraínes provínces a fait don–
ner
a
ce filet
le
no
m de
muli<r .
Lors des vi ves eaux ,
&
fur-root datts les grandes ma–
rées, la mer découvre aux envírous de Cayeaux un grand
efpace de rerrcin, fur lequel
les péch<nrs formenr des
cfpeces de bos pares aux ccorcs
&
peores des bancs, o
u
íls teudenr lcLm
muliai
de la méme maniere que
ÚJO!
rendus les b1s pares en forme de fer
a
chcval.
Voycz.
PARCS .
lis eo lablenr le
pi~
du bns du fi k t,
&
font te–
nír les píeux de la
m~me
maniere. La eh Ore de la ma–
rée qui tombe rapidemcnr fu r la P"nte du banc de fabl e
entralne vers le
muli.r
tous les
p~iifvns
qui fe rrou vcnt
dans les eaux, au
paffa~e
dcfquels le ñlet s'oppofe.
Les Pecheurs nommcnr les bauc f,tr l<Cq uels íls font
cette
p~che,
•avoirt
i
CeS
rHoirs s'établiffent
fC CS·Q\'30 1
daos
In
mer,
&
qnaud lo faifon e!l favorable, les pccheur&
fom une p€chc aboudanrc, ils prcun,·nr dans le filtr de
toutes forres de poí!Tons plats
&
ronds qui tonr
''enu~
chercher leur pi.rurc fur les bas f<>nds ou íls demeurent
a
fec au reftux,
&
fe rrou vent pris.
M U LL, (
Glog. )
11e de la mer d'Ecoffe, !'une des
WeOernes; elle a
24
mil les de longueur,
&
il -peu -pri:s
nutont
de lnrgeur. Elle abondc .en
or~e , e~
_avoine, en
berail, en
b~tes
fauves, en vobrlle,
&
en gtbter : les lacs
les nvieres voífines ,
&
la mee, lui fou rntilent beaucoup
de poíffon ; le dnc d'Argyle
Cll
ell reigneur.
L ong.
lO.
5'7·
lat .
r6. 48.
(D.
J.)
MULLE,
[.
f.
(
Cvmm rrrt. )
la garance
m
~ti/e
efl la
moíndre de roures; les
100
livres nc s'en vendent a Am–
llcrdam que dcpuis
1.
ft(loltl < jufqn 'a 8 , au-lícu que la
fine de
Zélan~e
y coOre de uis
2r
julqu'a
;!3
fluríns.
MULLEUS , f m.
( Hrfl. a~c.)
chnuflure qucpor–
toienr les roís d'Albe. Romi> lus la prir ; les rois fes fue•
ce(feur& s'cn ferv írenr a,tffi. E lle fut
a
l'ufage des curules
daos les JOurs folemnels . Jules Céf.1r porra k
mulleru.
11
éroír de cuír rouge . 11 couvroír le pié
&
la moírié de
In jamb ; le bout en étoit recour bé en dcffus, ce quí le
fir appeller au!li
calcws u"cinatuJ.
Le< empcrenrs grecs
y
firent bro1er l'aíglc en or
&
en perles . Les femmcs
príreot le
mrtlleuJ,
los courtif3nnes fe chaulferellt auffi de
Ja
Ql~me
maniere .
M U LOT,
C.
m. '(
Hijl.
>tnl. )
animal quadrupede , qui
a
~eaocoÍlp
de rapport avec la fouri, , ceptndaot íl etl un
p~u
plus gros ; íl a la rl!re
:l
propcrtíon beaucoup plu•
groife
&
plus longue, l<s yeux plus grands
&
plus faíl–
lans , les oreílles plus
allonj'~ées
&
plus larges,
&
les jam•
bes plus
,longuo~.
Tomes es parties
d~
corp de ccr 1n͕
·mal font dd couleur fauve melée J 'unt teínte
noir~rre;
les parríes inft!rleureS foar blancharres . Le.
m11lo1I
fon t
tre~·communs,
fur-tout dans les terres é!evées. On en
·t,ouve de différcnres grandeurs : les plus grondi
001
qua–
tre pouces
&
plus de longueur depuis le bour du nez
Jofqu'a !'origine de la quene, les aurres onr JUfqu'3 un
pouce de rr.oíns. Tous ces animaux íe rerírent dans des
rrous qu'ils trouvent faits ou qu'il1 font eux·mémes fous
-des bui(fo<lS
&
des trenes d'arbre ; ili y amailent une
·grande qnamíté de glaods, de noífetres ou
de
f~ ve;
O!l
en tronve
jnf~u'a
un
haíffe<~u
dons un fcul trou. On 1•ott
moin~
de
muloti
au printems qu'en auronne; lorfque IC$
vivresleur fllanquent, •ils fe
m.a~gent
les uns les aotres .
Le
"'"lu
produit plus d'uue
lo1s
par ao; chaquo port¿t
•
,R
r
~
r
z.
.
el\